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Michel Onfray

    1 janvier 1959

    Michel Onfray est un philosophe français dont les écrits célèbrent l'hédonisme, la raison et l'athéisme. Il aborde la philosophie avec une perspective hiérarchique et élitiste, évitant délibérément la simplification excessive d'idées complexes pour la consommation populaire. Onfray s'aligne sur la tradition de l'anarchisme individualiste, qu'il considère comme une force motrice tout au long de l'histoire philosophique. Son œuvre entrelace la philosophie avec la psychanalyse, examinant de manière critique la religion comme indéfendable.

    Le Crocodile d'Aristote
    Foutriquet
    Physiologie de Georges Palante
    Le deuil de la mélancolie
    Manifeste hédoniste
    Décadence
    • 2022

      "Dans Macron président, la fin de l'innocence, un documentaire à sa gloire diffusé sur France 3, le président de la République Emmanuel Macron dit à propos de la Commune : "Versailles, c'est là où la République s'était retranchée quand elle était menacée ". Les communards ont affublé Thiers, le boucher de la Commune, d'un certain nombre de sobriquets : Adolphe-le-Petit, Général Boum, Coeur Saignant, Obus ler, Crapaud Venimeux, Tamerlan à Lunettes, César en raccourci, Satrape de Seine-et-Oise, Petit Jean-Foutre, Général Tom Pouce, Croquemort de la Nation. Chez Jules Vallès il y avait aussi : "Foutriquet ". Michel Onfray. Dans la pure tradition du libelle politique, Michel Onfray ose un portrait irrévérencieux d'Emmanuel Macron et dresse un bilan sans concession du quinquennat de l'"en même temps ". Cet essai mordant et drôle offre aussi, à l'heure des présidentielles, une édifiante radioscopie de notre société et de la faillite de sa classe politique. Indispensable à quiconque entend voter... ou pas."--Page 4 of cover

      Foutriquet
    • 2021

      L'art d'être français

      • 408pages
      • 15 heures de lecture
      3,3(61)Évaluer

      "Que dire à des jeunes de vingt ans pour leur conduite dans ce monde qui part à la dérive? La civilisation s'effondre, les valeurs s'inversent, la culture se rétrécit comme une peau de chagrin, les livres comptent moins que les écrans, l'école n'apprend plus à penser mais à obéir au politiquement correct, la famille explosée, décomposée, recomposée se retrouve souvent composée d'ayants droit égotistes et narcissiques. De nouveaux repères surgissent, qui contredisent les anciens : le racisme revient sous forme de racialisme, la phallocratie sous prétexte de néo-féminisme, l'antisémitisme sous couvert d'antisionisme, le fascisme sous des allures de progressisme, le nihilisme sous les atours de la modernité, l'antispécisme et le transhumanisme passent pour des humanismes alors que l'un et l'autre travaillent à la mort de l'homme, l'écologisme se pare des plumes anticapitalistes bien qu'il soit le navire amiral du capital--il y a de quoi perdre pied. J'ai rédigé une série de lettres à cette jeune génération pour lui raconter les racines culturelles de notre époque : elles ont pour sujet la moraline, le néo-féminisme, le décolonialisme, l'islamo-gauchisme, l'antifascisme, la déresponsabilisation, la créolisation, l'antisémitisme, l'écologisme, l'art contemporain, le transhumanisme, l'antispécisme. L'une d'elles explique en quoi consiste l'art d'être français : d'abord ne pas être dupe, ensuite porter haut l'héritage du libre examen de Montaigne, du rationalisme de Descartes, de l'hédonisme de Rabelais, de l'ironie de Voltaire, de l'esprit de finesse de Marivaux, de la politique de Hugo."--Back cover

      L'art d'être français
    • 2019

      Sagesse

      • 517pages
      • 19 heures de lecture
      3,0(9)Évaluer

      Fait suite à Brève encyclopédie du monde, Vol. 2 ; Décadence : Vie et mort du judéo-christianisme. .

      Sagesse
    • 2019

      "Une histoire mondiale de la philosophie en 34 tableaux, de Pythagore à Derrida en passant par Sénèque, Pascal, Kant et Sartre. Chaque portrait tente de saisir l'essence de leur pensée et de synthétiser une idée à travers un détail emblématique tel que le gant de Machiavel, la coupe de Socrate et la plume de Voltaire."--BTLF

      Le Crocodile d'Aristote
    • 2019

      Théorie de la dictature

      • 229pages
      • 9 heures de lecture
      3,5(13)Évaluer

      Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours.00Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau?00J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers.00Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l'opinion ; dénoncer le crime par la pensée.00Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques.00Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l'idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel.00Pour supprimer l'histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l'histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature.00Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement.00Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme.00Pour aspirer à l'Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l'opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir.00Qui dira que nous n'y sommes pas?

      Théorie de la dictature
    • 2018

      J'ai subi un infarctus quand je n'avais pas encore trente ans, un AVC quelque temps plus tard, puis un deuxième en janvier 2018. Nietzsche a raison de dire que toute pensée est la confession d'un corps, son autobiographie. Que me dit le mien avec ce foudroiement qui porte avec lui un peu de ma mort ? La disparition de ma compagne cinq ans en amont de ce récent creusement dans mon cerveau, qui emporte avec lui un quart de mon champ visuel, transforme mon corps en un lieu de deuil. "Faire son deuil" est une expression stupide, car c'est le deuil qui nous fait. Comment le deuil nous fait-il ? En travaillant un corps pour lequel il s'agit de tenir ou de mourir. Un lustre de mélancolie ou de chagrin porte avec lui ses fleurs du mal. Ce texte est la description du deuil qui me constitue. Faute d'avoir réussi son coup, la mort devra attendre. Combien de temps ? Dieu seul (qui n'existe pas) sait... Pour l'heure, la vie gagne. Ce livre est un manifeste vitaliste.

      Le deuil de la mélancolie
    • 2018

      Fait suite à Contre-histoire de la philosophie, Vol. 9 : Les consciences réfractaires : 9782246802709

      La pensée postnazie
    • 2017

      Miroir du nihilisme

      • 128pages
      • 5 heures de lecture

      Le grand romancier est celui qui, tel le Voyant de Rimbaud, montre un réel qu'on n'a pas vu ou, dans le réel, ce qu'on n'y aura pas vu. Dans Soumission, Michel Houellebecq creuse son sillon ironique en proposant l'aventure de la collaboration : ce livre est en effet le grand roman de la collaboration. La soumission aux puissants du moment relève de l'éthologie : elle suppose la fascination des âmes en peine pour la puissance qui les méprise et veut leur sujétion. Soumission est un miroir tendu à la face des collaborateurs ; comment ceux-là auraient-ils pu s'y mirer sereinement ? La réception de cette oeuvre renseigne sur le fonctionnement de notre époque. L'intelligentsia, si prompte dans l'histoire à jouir de la botte qui lui écrase le visage, s'est grandement déchaînée contre l'homme qui annonce le cancer et qu'on rend responsable de la maladie qu'il diagnostique. Ce Miroir du nihilisme fait de Michel Houellebecq un éducateur au sens que Nietzsche donnait à ce mot quand il parlait de Schopenhauer.

      Miroir du nihilisme
    • 2017

      Décadence

      • 651pages
      • 23 heures de lecture
      4,2(10)Évaluer

      Chacun connaît les pyramides égyptiennes, les temples grecs, le forum romain et convient que ces traces de civilisations mortes prouvent... que les civilisations meurent, donc qu'elles sont mortelles ! Notre civilisation judéo-chrétienne vieille de deux mille ans n'échappe pas à cette loi. Du concept de Jésus, annoncé dans l'Ancien Testament et progressivement nourri d'images par des siècles d'art chrétien, à Ben Laden qui déclare la guerre à mort à notre Occident épuisé, c'est la fresque épique de notre civilisation que je propose ici. On y trouve : des moines fous du désert, des empereurs chrétiens sanguinaires, des musulmans construisant leur "paradis à l'ombre des épées", de grands inquisiteurs, des sorcières chevauchant des balais, des procès d'animaux, des Indiens à plumes avec Montaigne dans les rues de Bordeaux, la résurrection de Lucrèce, un curé athée qui annonce la mort de Dieu, une révolution jacobine qui tue deux rois, des dictatures de gauche puis de droite, des camps de la mort bruns et rouges, un artiste qui vend ses excréments, un écrivain condamné à mort pour avoir écrit un roman, deux jeunes garçons qui se réclament de l'islam et égorgent un prêtre en plein office, sans parler de mille autres choses... Ce livre n'est ni optimiste ni pessimiste, mais tragique car, à cette heure, il ne s'agit plus de rire ou de pleurer, mais de comprendre.

      Décadence
    • 2016

      Comment vivre avec un squelette en soi ? Pour quelles raisons préférer Don Quichotte à Don Juan ? Dans quelles circonstances le pédophile bénéficie-t-il d’une totale impunité ? Qu’est-ce qui déclenche la génuflexion de la plupart des philosophes ? Les nouilles et les brosses à dents ont-elles une âme ? Pourquoi Berlioz est-il un anti-Debussy ? Comment devient-on ce que l’on est ? Pourquoi Rimbaud ratait-il ses photographies dans le Harar ? Selon quelles modalités les marchands d’art inuit perpétuent-ils la tradition coloniale ? Comment photographier le silence ? Que penser de la haine de la plupart des philosophes contemporains pour le Peuple ? N’y a-t-il d’écologie que chez les adorateurs du pot catalytique ? A quoi peut bien ressembler un chrétien épicurien ? Qu’est-ce qu’une famille post-moderne ? Voici une poignée de questions auxquelles Michel Onfray répond dans le quatrième tome de son Journal hédoniste.

      Journal hédoniste, Vol. 4. La lueur des orages désirés