Génial et enfantin, lucide et menteur, attachant et insupportable, tel est l'éblouissant portrait que nous dresse Soma Morgenstern de son ami, Joseph Roth. Leur amitié naît à Vienne en 1913 lorsqu'ils sont tous deux étudiants ; elle prend fin à Paris, avec la mort de Roth, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Emaillé de mille anecdotes sur l'écrivain et sur l'intelligentsia viennoise durant les années noires du nazisme, à Berlin, Vienne, Paris... ce document exceptionnel est aussi un grand livre d'un grand écrivain.
Soma Morgenstern Livres
Soma Morgenstern saisit la complexité de son éducation dans le paysage culturel et linguistique diversifié de la Galicie. Il a choisi l'allemand comme langue pour ses écrits, une langue qu'il a maîtrisée et estimée pour son expression littéraire. Son œuvre reflète ses racines multiethniques et multilingues, explorant les thèmes de l'identité et de l'intersection culturelle. Les expériences de Morgenstern ont façonné sa vision unique du monde, qui est intimement tissée dans sa production littéraire.






Alfred a quitté Vienne, sa mère et le monde moderne pour rejoindre la terre de ses pères, où les traditions sont encore vivaces. Là, tout est nouveau pour lui, et c'est avec l'enthousiasme de la jeunesse qu'il se lance dans la découverte de ce monde inconnu. A l'école de la vie, il apprendra aussi bien à moissonner qu'à prier ou aimer. Mais il apprendra aussi qu'être juif au milieu des paysans polonais et ukrainiens peut exposer aux jalousies, à la vindicte, voire à de cruelles représailles... L'idylle vire alors au drame.
Vienne dans les années vingt. Le jeune Alfred, étudiant plein de fougue et de curiosité, y coule des jours heureux avec sa mère et sous la tutelle éclairée du Dr Frankl lorsque, de sa Galicie natale, arrive l'oncle Welwel, flanqué de l'inévitable Jankel, son régisseur. Le motif déclaré de leur visite ? Le deuxième congrès juif mondial. En réalité, ils sont là pour essayer de convaincre Alfred de venir vivre sur la terre de ses ancêtres. C'est l'occasion pour Morgenstern de décrire avec verve le choc culturel entre un monde traditionnel et cette bourgeoisie juive viennoise parfaitement intégrée dans la société de l'époque.
Alors qu'il ne vit que depuis quelques mois dans le berceau de ses ancêtres, la Galicie, Alfred reçoit une lettre-testament, écrite par son père sur son lit de mort, vingt ans plus tôt. Le temps de la lecture de cette lettre permet de ressusciter le père d'Alfred dans un flash-back, et de comprendre les raisons de sa conversion à la religion chrétienne. Dans ce troisième et dernier volet, Soma Morgenstern clôt admirablement cette traversée d'un monde en voie d'anéantissement et clame haut et fort son aversion pour l'intégrisme et le fanatisme religieux.
The Third Pillar
- 168pages
- 6 heures de lecture
Seinen Bericht aus der Zeit des Exils: von der Internierung in mehreren französischen Lagern während des Zweiten Weltkriegs und der riskanten Flucht über Marseille nach Casablanca, schrieb Soma Morgenstern in den USA, vermutlich ab Mitte der fünfziger Jahre. Wohl redet Morgenstern in diesem Romanbericht mit der Stimme einer fiktiven Erzählerfigur, gibt auch den damaligen Mitgefangenen geänderte Namen, im wesentlichen aber hält er sich ans reale Geschehen. Das erzählende Ich des Buches, der aus der Ukraine stammende 'arische' Schriftsteller Petrykowsky, spricht in einundvierzig Kapiteln von dem Weg, auf dem es ihn schließlich ins Lager von Audierne, einem Fischerdorf im bretonischen Finistere, verschlägt. Nach der Übernahme des Lagers durch die deutsche Wehrmacht im Juni 1940 und vor der drohenden Ankunft der Gestapo flüchtet er gemeinsam mit zwei Mitgefangenen, und es gelingt ihm, in wochenlanger Wanderung sich zum unbesetzten Südteil Frankreichs durchzuschlagen.§
Die Romantrilogie "Funken im Abgrund" von Soma Morgenstern erzählt die Geschichte des jungen jüdischen Wieners Alfred Mohylewski, der in die ostgalizische Heimat seines gefallenen Vaters zurückkehrt. Dort entdeckt er den Sinn jüdischer Existenz und findet zum Glauben zurück, während er melancholisch und humorvoll das jüdische Leben der Vergangenheit schildert.
Die autobiographisch geprägte Romantrilogie erzählt vom "verlorenen Sohn", einem jüdischen Soldaten des Ersten Weltkriegs, und seinem Sohn, der in Wien aufwächst. Auf dem Gut seines Onkels in Ostgalizien findet er den Sinn jüdischer Existenz und kehrt zum Glauben zurück. Die Erzählung bietet eine eindrucksvolle Darstellung einer vergangenen Welt.
El testamento del hijo pródigo
- 624pages
- 22 heures de lecture
Soma Morgenstern (saludado en su día por Robert Musil, Stefan Zweig, Joseph Roth y Walter Benjamin como uno de los grandes autores del siglo XX) escribió en los años 30 (y acabó en 1943 en su exilo neoyorquino) la que es sin duda una de las mejores sagas judías jamás escritas en alemán: Destellos en el abismo. En esta nueva y última entrega —que puede leerse con total independencia de las otras dos entregas—, El testamento del hijo pródigo, se narra con una autenticidad, una pureza y una belleza sin par el descubrimiento de por qué el padre del protagonista Alfred Mohylewski abandonó en su día la religión judía para convertirse al cristianismo, lo que le acarreó la maldición de su familia. Bajo esta forma de cartas-testamento, escritas desde el frente y que sólo deberán leídas por el hijo al cumplir éste los veinte años, es todo un mundo el que aflora, el del finiquitado Imperio austro-húngaro, narrado con tanta sensibilidad, belleza y humor que el lector no puede por menos de sentirlo cercano e inolvidable.
Alban Berg und seine Idole
Erinnerungen und Briefe
Alban Berg war Morgensterns engster Freund. Die Erinnerungen, gruppiert um das Verhältnis des Freundes zu seinen fünf „Hausgöttern“, Peter Altenberg, Gustav Mahler, Arnold Schoenberg, Adolf Loos und Karl Kraus, zeichnen ein sehr persönliches Bild dieses ungewöhnlichen Menschen, freilich keineswegs ein Heiligenbild.