Jean RACINE (1639-1699), fut éduqué par les jansénistes de Port Royal. Ses tragédies dérivent de plusieurs sources : « Andromaque » (1667), « Iphigénie » (1674) et « Phèdre » (1677), de la littérature latine et grecque ; « Britannicus » (1669), « Bérénice » (1670) et « Mithridate » (1673), de l ́histoire romaine ; « Bajazet » (1672) de l ́histoire turque contemporaine ; et « Esther » (1689) et « Athalie » (1691) de la Bible. Il écrivit aussi une comédie dans le style d ́Aristophane, « Plaideurs » (1668). L ́idée centrale de la majorité de ses tragédies est la perception de la folie aveugle de la passion humaine, asservie en permanence à la poursuite de ses objectifs et toujours vouée à l ́échec.
Georges Forestier Ordre des livres






- 2000
- 1998
Le Cid. Pierre Corneille
- 125pages
- 5 heures de lecture
Un itinéraire de lecture qui respecte le découpage de l'œuvre et propose pour chaque séquence un résumé suivi d'un commentaire critique.
- 1995
En 1677, Phèdre, la dernière grande tragédie de Racine, met en scène la mythique descente aux enfers d'une incomprise. Vouée au malheur par son hérédité, Phèdre aime sans espoir son beau-fils Hippolyte. Lorsque son mari, Thésée, revient, il envoie injustement son fils à la mort. On assiste alors à l'empoisonnement d'une femme à la fois innocente et coupable. Ironie tragique qui démontre à quel point l'amour peut se vivre comme une malédiction.
- 1994
Corneille, on le sait maintenant, était un profond analyste de la vie et du pouvoir politiques. Il raconte ici l'échec d'une conjuration – seule forme d'opposition sous la dictature – et le pardon qui la suit. Sous l'intrigue apparente, et historique, il a voulu montrer le drame du pouvoir vieillissant, de l'opposition impuissante, des individus dépassés par des forces qui les écrasent. Cette tragédie n'a donc rien perdu de sa puissance, ni de son actualité.
