Jean Claude Guillebaud Livres






Le goût de l'avenir
- 376pages
- 14 heures de lecture
Propose de penser autrement pour refonder la démocratie, retrouver la confiance en l'avenir, redevenir acteur de son destin. L'auteur suggère de redéfinir les choix aussi fondamentaux que la limite opposée à la transgression, le lien ajouté à l'autonomie, l'intériorité sauvée de la transparence, la responsabilité confrontée à l'innocence ou la croyance qui donne sens au savoir.
« Pourquoi le nierais-je ? L’optimisme têtu qui éclaire ma vie n’est pas une donnée naturelle, ni un privilège de naissance. Il est le fruit d’une histoire, avec ses détours, ses larmes et ses impasses. Longtemps j’ai été habité par des peurs. De loin en loin, elles me narguent encore comme des ennemies tenues à distance. Si je les évoque ici, c’est tout simplement pour raconter comment j’en suis venu à bout. Aujourd’hui une joie m’habite et me fait tenir debout. Il me semble urgent de partager cette leçon apprise en chemin : l’espérance fait reculer la peur. Toujours. » Jamais encore Jean-Claude Guillebaud ne s’était livré avec tant de confiance. Il touche au plus profond. Ses questions, ses peurs et ses blessures sont les nôtres. Alternant l’aveu intime et la réflexion, son itinéraire nous éclaire sur nous-mêmes. Porté par la joie, ce livre en appelle, page après page, à “l’enchantement d’être vivant”. Jean-Claude Guillebaud a publié une trentaine d’ouvrages. Le dernier, Une autre vie est possible, a rencontré un très large public.
Sauver la beauté du monde
- 306pages
- 11 heures de lecture
Une autre vie est possible
comment retrouver l'espérance
Cet essai de Jean-Claude Guillebaud est un plaidoyer pour l'espérance "lucide, mais têtue" face à la désespérance contemporaine, "un gaz toxique que nous respirons chaque jour, sans réfléchir". Réflexion revigorante dans la période actuelle!
Dans sa note d'intention, l'auteur qualifie son ouvrage de "démarche panoramique permettant de reconstituer le puzzle de nos connaissances au sujet du plaisir et du sexe". En fait, il s'agit d'une étude fascinante sur la question de la morale sexuelle à travers les différentes civilisations de l'humanité: de l'Antiquité à la tradition judéo-chrétienne en passant par le puritanisme anglo-saxon pour finir avec la prétendue libération sexuelle des dernières décennies
Guillebaud untersucht historisch und soziologisch das Phänomen Sexualität in unterschiedlichen Gesellschaften. Er analysiert den Wechsel zwischen repressiven und freizügigen Phasen in der Geschichte, das Verhältnis von Sexualität und Krankheit, Tod und Fortpflanzung. Er zeigt den Einfluß der Religion, der Psychologie und sozialen Revolutionen und das Verhältnis zwischen gesellschaftlicher Toleranz beziehungsweise Intoleranz. Im Brennpunkt seiner Analyse steht die Diskrepanz zwischen der totalen Emanzipation, welche die moderne Gesellschaft vom Individuum verlangt, und dem konformistischen Verhalten, das die vermeintliche Befreiung des Individuums mit sich bringt.§Das Buch führt des Leser durch eine Fülle von Material und bietet eine manchmal polemische, manchmal ironische, immer aber scharfsinnige und stichhaltige Auseinandersetzung mit einem Lebensbereich, der jeden Menschen unmittelbar betrifft.§
Nach den Katastrophen des letzten Jahrhunderts schien es allgemeiner Konsens zu sein, daß der Mensch und das von ihm getragene Prinzip der Menschlichkeit unantastbar sein müßten. Durch die Hintertür der Versprechen von Gentechnologie und Globalisierung schleicht sich jedoch eine Erosion der Idee des Menschlichen ein. Die Fronten sind mannigfaltig: Nicht nur werden die Grenzlinien zwischen Mensch und Tier, zwischen Mensch und Maschine, ja zwischen Mensch und Sache durchlässig. Guillebaud zeigt, wie zudem die schlimmsten Ideen des Sozialdarwinismus, der Eugenik, ja bis hin zur Sklaverei im scheinbar fortschrittlichen Denken überwintern konnten und nun mühelos ein beängstigendes ideologisches Unterfutter für die neuen biotechnologischen Möglichkeiten bereitstellen. Guillebauds Analyse ist unbestechlich: Auch in den verstecktesten Argumentationen, in den unschuldigsten Beteuerungen reiner Wissenschaftlichkeit offenbart er die Verknüpfungen mit materiellen Interessen oder die wie auch immer unbewusste Gefährdung des Prinzips Mensch. Für seine Bewahrung hat Guillebaud einen überraschenden Vorschlag parat: Erst wenn die Wissenschaft ein neues Bündnis mit den christlichen Grundwerten einzugehen bereit ist, stehen die Herausforderungen der Gentechnologie auf einem menschenwürdigen Fundament.


