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André Pieyre de Mandiargues

    14 mars 1909 – 13 décembre 1991

    André Pieyre de Mandiargues fut un écrivain français dont l'œuvre explore les aspects plus sombres et souvent tabous de l'expérience humaine. Sa prose se caractérise par une sensualité distinctive et évocatrice qui plonge le lecteur dans d'intricats paysages psychologiques. Figure associée au mouvement surréaliste, son écriture examine les complexités du désir et de la sexualité avec un regard audacieux et sans fard. La portée littéraire de Mandiargues réside dans son exploration courageuse de l'érotisme et sa profonde plongée dans les recoins cachés de la psyché humaine, l'établissant comme une voix unique dans la littérature française moderne.

    André Pieyre de Mandiargues
    A Propos de Paris
    La marge
    La motocyclette
    Le lis de mer
    Arcimboldo le merveilleux
    Tout disparaîtra
    • 1991

      Le lis de mer

      • 150pages
      • 6 heures de lecture
      3,6(30)Évaluer

      " Quand la jeune fille fut entrée dans le bois, l'inconnu vint la saisir ", Vanina écoutait avec curiosité cette petite phrase qui bourdonnait dans sa tête sans qu'on eût rien fait pour l'appeler, née dans l'état de vide mental qui avait été le sien pendant qu'elle marchait sous le soleil et qui avait fait place à une agitation d'esprit un peu fébrile depuis qu'elle se trouvait sous le couvert des branches. " L'inconnu vint la saisir " - oui ; et n'était-ce pour cela, justement, qu'elle s'était échappée de sa chambre ?

      Le lis de mer
    • 1989

      Tout disparaîtra

      • 214pages
      • 8 heures de lecture
      4,4(3)Évaluer

      Récit plutôt que roman, bien entendu, le temps de cette dernière "fiction" de Mandiargues n'excède pas un bel après-midi de fin du printemps à Paris. Quoique le personnage masculin y tienne beaucoup de place, le premier rôle est dévolu à une comédienne, à mi-chemin de la courtisane suivant le mot de Baudelaire, qui permet à l'auteur de mettre en scène un theatrum eroticum conforme à son goût, dans une sorte de jardin exotique sous un toit en verrière. Et si la seconde partie du récit fait surgir toute nue du fleuve Seine une certaine Mériem, dont le nom n'est que la forme arabe de l'hébraïque Miriam auquel répondait la comédienne, n'est-ce pas encore l'incarnation théâtrale d'un certain éternel féminin qui, au moyen d'une dague tolédane du XI> siècle, mettra par effusion de sang le point final à l'histoire ?

      Tout disparaîtra
    • 1977
    • 1967