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Régine Deforges

    15 août 1935 – 3 avril 2014

    Cette autrice est parfois surnommée la "Grande Prêtresse de la littérature érotique française". Ses œuvres, souvent jugées "offensantes", ont entraîné censures, poursuites judiciaires et lourdes amendes, mais elle est demeurée une ardente défenseure de l'expression controversée. Elle publie et écrit sans crainte des textes provocateurs, se taillant ainsi une place unique dans la littérature française. Son héritage littéraire est marqué par une audace indomptable et une exploration sans concession.

    Régine Deforges
    Le Diable en rit encore
    Entre femmes
    La bicyclette bleue** : 101, avenue Henri-Martin
    La bicyclette bleue
    Et Quand Viendra la Fin Du Voyage
    Le Livre de Poche: Lola et quelques autres
    • 2019
    • 2016

      Le 25 mai 1827, Aimée Millot, "la Bergère d'Ivry", est assassinée, à l'âge de dix-neuf ans, par un amoureux éconduit. Pris de remords, Honoré Ulbach se rend à la police et est guillotiné le 10 septembre suivant. Témoin de l'exécution, Victor Hugo, inspiré par ce fait divers, commence aussitôt à écrire Le Dernier Jour d'un condamné, qui paraît en 1829, et marque le début de son combat contre la peine de mort. Passionnée par la puissance créatrice du jeune Hugo et son engagement contre le crime légal, Régine Deforges revisite, dans ce roman inachevé, un fait divers historique qui fit grand bruit. Elle nous entraîne dans le Paris du xixe siècle, à la rencontre de Victor Hugo, de sa femme Adèle, de Lamartine, de Chateaubriand, de Sainte-Beuve... ou encore, avec Juliette Drouet, à la première d'Hernani.

      La bergère d'Ivry
    • 2011

      Les Métamorphoses d'Alphonse

      • 812pages
      • 29 heures de lecture

      « On connaissait le Boudard de la langue verte et de la verve populaire, ce livre révèle un Boudard plus personnel, sensible et révolté, un magnifique écrivain français », concluait la quatrième de couverture de Mourir d’enfance, le « roman » dans lequel Boudard, plus personnel que jamais, évoquait ses années de jeunesse et ses relations avec sa mère. Le jury de l’Académie française fut du même avis que l’éditeur et lui décerna pour ce livre son Grand Prix du roman en 1995. Avant de disparaître, en 2000, à l’âge de soixante-quatorze ans, Alphonse Boudard devait encore publier un livre aux Editions Robert Laffont, L’Etrange Monsieur Joseph (1998), portrait d’un personnage hors-norme qu’il avait rencontré en prison, ferrailleur juif, embrouilleur professionnel, pourvoyeur de métaux pour les nazis, voguant de façon ambiguë durant la guerre entre la Gestapo et l’armée des Ombres. Aujourd’hui, ces deux ouvrages auxquels s’ajoute La fermeture, paru chez Robert Laffont en 1986 et consacré aux maisons closes (« J’ai toujours vécu avec ces histoires de bordel en toile de fond, disait Boudard, parce que ma mère se défendait comme ça »), sont réunis en un seul volume. Ce triptyque forme un ensemble cohérent, qui reflète le regard que Boudard jetait sur cette période si marquante, de l’avant-guerre à l’après-guerre en passant par les années d’occupation, période durant laquelle il a lui-même traversé des univers aussi distincts que ceux de la Résistance et des Forces françaises libres d’un côté, de la pègre, de la prostitution et de la prison de l’autre. Sous le triple visage du romancier, du biographe et de l’historien, Alphonse Boudard fait revivre un monde disparu et impose son talent, celui d’un écrivain à la gouaille, à la truculence, à l’invention verbale rares.

      Les Métamorphoses d'Alphonse
    • 2008

      Le lecteur du Nouveau Testament ne cesse de s’interroger sur les multiples personnages dont la destinée croise, à un moment ou à un autre, à l’occasion d’un miracle, d’une fête, d’une mise à l’épreuve ou d’une expiation, le chemin de Jésus : si les Écritures nous précisent en général qui ils sont, d’où ils viennent, rien n’est dit en général de ce qu’ils sont devenus.Ainsi de la « femme adultère », Deborah, en fait une adolescente fort bien éduquée par son père, scribe, qui l’a mariée à un vieillard de ses amis, scribe lui aussi et quasi impuissant. Elle fuit le toit conjugal et, éconduite par son père, par sa tante, se cache auprès de son cousin Philippe à qui la lient de tendres sentiments. Découverts alors qu’ils n’ont rien commis de répréhensible, l’un ne doit son salut qu’à la fuite, l’autre est condamnée à être lapidée, malgré ses dénégations, pour avoir trompé son époux. C’est alors que Jésus survient et prononce la fameuse phrase salutaire : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! »C’est là que la romancière prend le relais de l’évangéliste pour suivre Deborah, mêlée aux disciples, compagne de Marie et Marie-Madeleine, complice des Zélotes dans leur guérilla contre les Romains, enjeu amoureux entre Philippe ,le fidèle cousin, et Marcus, le beau centurion, elle dont l’ineffable grâce fait, dans ce monde d’hommes, une innocente tentatrice de tous les instants.

      Deborah, la femme adultère
    • 2008

      En 1966, François Tavernier, ambassadeur français en Amérique latine, est chargé de retrouver Klaus Barbie en Bolivie. Léa le protège d'une tentative d'assassinat orchestrée par des exilés nazis. Avec David Lévy, un ancien légionnaire, François se rend dans le sud de la Bolivie, en pleine guerre de guérilla.

      Et Quand Viendra la Fin Du Voyage
    • 2007

      C'est en revenant prendre possession de l'héritage de sa jeune tante, décédée quelques années auparavant, qu'il l'a trouvé. Dans l'un des tiroirs du secrétaire de la chambre de Marie, un cahier à couverture de toile foncée noirci d'une écriture enfantine l'attendait... Ce cahier est celui dans lequel Marie a consigné son histoire. Celle d'une jeune femme qui aimait son mari à en perdre la raison et ne put admettre que la maladie et la mort le lui aient ravi. Elle se comporta alors comme s'il était toujours en vie, se parant de ses plus beaux atours pour le séduire, s'offrant à d'autres pour mieux se donner à lui. Dès lors, il n'est question que de plaisir, de jouissance et d'orgasmes, tout pour se sentir vivre et oublier le chagrin qui la terrasse.

      L'orage
    • 2001

      Depuis longtemps l'univers des trains nourrit l'imagi-naire des romanciers et des poètes. Dans le bercement des wagons, en marge de la vie ordinaire, bien des songes peuvent naître, bien des rencontres avoir lieu. Dans ces récits - chacun inspiré par une gare parisienne -, la romancière de La Bicyclette bleue se laisse aller à des rêveries plus audacieuses. Séduction instantanée, appels muets, fantasmes irrépressibles conduisent ses héroïnes à vivre de ces instants que l'on n'avoue pas à ses proches... Petits chefs-d'oeuvre de littérature érotique, ces six contes sont aussi des évocations finement ciselées de l'imagerie ferroviaire, du mouvement incessant, fascinant et toujours renouvelé des grandes gares.

      Le Livre de Poche: Rencontres ferroviaires
    • 2001

      Alger Ville Blanche

      • 507pages
      • 18 heures de lecture
      3,7(26)Évaluer

      Dans "La bicyclette bleue 1959-1960", Léa et François arrivent en France et se retrouvent au cœur des tumultes de la guerre d'Algérie. François reçoit de De Gaulle la mission d'évaluer la menace des ultradroites en Algérie.

      Alger Ville Blanche
    • 2001

      Cuba libre!

      • 349pages
      • 13 heures de lecture
      3,9(44)Évaluer

      Après avoir vécu le désastre indochinois dans La Dernière Colline, Léa et François Tavernier partent pour Cuba espérant y trouver le repos et l'oubli. Mais une fois de plus l'histoire les rattrape. Charles, le fils adoptif de Léa, s'engage dans le mouvement révolutionnaire qui veut mettre fin à la dictature de Batista. Léa part à sa recherche et le retrouve en compagnie de Ernesto Guevara qui fut son amant en Argentine. Mais elle est surtout fascinée par Camillo Cienfuegos. Ensemble, ils prennent part aux combats décisifs qui leur permettront d'entrer en vainqueurs à La Havane pendant que François Tavernier, chargé de mission par le Général de Gaulle, se retrouve en Algérie. Régine Deforges a l'art de mêler une aventure romanesque pleine de rebondissements à un contexte historique véridique parfaitement reconstitué sur la base d'une solide documentation. Si la révolution castriste, du moins à ses débuts, l'a manifestement fascinée, elle n'en garde pas moins une grande lucidité qui lui permet de tisser efficacement les fils de la petite et de la grande histoire. --Gérard Meudal

      Cuba libre!