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Thomas Mann

    6 juin 1875 – 12 août 1955
    Les Buddenbrook
    Le journal du Docteur Faustus
    La montagne magique
    Schopenhauer
    Cette guerre
    Goethe et Tolstoi͏̈
    • Thomas Mann considérait son talent d'essayiste et de polémiste comme un " ingrédient " inséparable de sa nature. Il allait jusqu'à dire " Lorsque je satisfais cette tendance, j'éprouve le sentiment goethéen d'être un écrivain-né, d'une façon peut-être plus excitante qu'en cultivant l'art du roman. " Ses essais étaient pour lui comme un contrôle critique sur sa vie et sa production littéraire ; il y contentait sa nature de moraliste et ce qu'il appelait son " sentiment naïf du devoir ". Car même dans les études proprement littéraires il aborde les problèmes moraux de l'époque et prend des positions politiques. Aussi, à la fin de Goethe et Tolstoï (1922), écrit en marge de La Montagne magique, livre-t-il ses vues singulièrement perspicaces sur l'avenir de son pays et de l'Europe.

      Goethe et Tolstoi͏̈
    • Exilé en Suisse, puis aux Etats-Unis, Thomas Mann fut un opposant de la première heure au nazisme, dont il condamna les violences dès les années 1920 et qu'il combattit jusqu'à la fin de la guerre, multipliant les discours, les conférences et les interventions radiophoniques. Cette guerre fut écrit durant l'hiver 1939 pour dénoncer l'iniquité du régime nazi et appeler les Allemands à la raison. Charge cinglante contre le régime nazi et ses dirigeants, c'est aussi un essai prophétique sur l'Europe. Impressionnant de finesse et de prescience politique, il apparaît encore actuel à bien des égards. Un texte de combat, puissant et visionnaire. Suivi de "Thomas Mann : de l'esthète à l'écrivain engagé" par David König.

      Cette guerre
    • Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part : lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on revient. La collection "Les auteurs de ma vie" invite de grands écrivains contemporains à partager leur admiration pour un classique, dont la lecture a particulièrement compté pour eux. Dans sa jeunesse, Thomas Mann a lu et médité Schopenhauer, philosophe de la volonté et du pessimisme, qui a largement influencé l'oeuvre de celui qui deviendra l'un des plus grands écrivains modernes de la décadence. Cet hommage à son maître nous offre une clé précieuse de son parcours intellectuel.

      Schopenhauer
    • Un jeune homme, Hans Castorp, se rend de Hambourg à Davos, en Suisse, pour passer trois semaines auprès de son cousin en traitement dans un sanatorium. Très vite, il est bercé par le rythme de vie des habitants de la montagne et y séjourne sept ans jusqu'au début de la Première Guerre mondiale qui le précipite sur les champs de bataille ..

      La montagne magique
    • Le journal du Docteur Faustus

      • 241pages
      • 9 heures de lecture
      4,1(9918)Évaluer

      Thomas Mann écrivit son roman Docteur Faustus entre 1943 et 1946. Dans ce roman philosophique, il exprime par l'intermède de son héros les souffrances de l'Allemagne humiliée de l'après Première Guerre mondiale. Le Journal du " Docteur Faustus ", qui rassemble des notes chronologiques sur cette période, constitue le pendant de cet ouvrage. A cette époque, Thomas Mann était l'exilé allemand le plus célèbre des Etats-Unis. Il rencontrait tout le monde : des hommes politiques de premier plan, des savants comme Einstein, de grands musiciens tels que Schoenberg et des philosophes comme Adorno. Le Journal du "Docteur Faustus" constitue aussi le récit et le témoignage de la grande aventure intellectuelle et politique d'un écrivain au sommet de son art et de sa notoriété.

      Le journal du Docteur Faustus
    • L'un des premiers grands romans (1901) du grand écrivain allemand se présente comme une vaste chronique naturaliste, à la fois dans l'optique de Zola, puisqu'il s'agit de la généalogie sur quatre générations d'une décadence bourgeoise, mais aussi sous l'influence de Schopenhauer et de Nietzsche, en ce qui concerne les aspects psychologiques, éthiques et esthétiques que présentent les principaux acteurs de cette fresque sociale. Un grand livre très bien traduit.

      Les Buddenbrook
    • Tonio Kröger

      • 189pages
      • 7 heures de lecture
      3,7(124)Évaluer

      Jeune homme mélancolique, un peu bohème et tourmenté, Tonio Kröger se sent différent de sa famille de riches négociants. Il rêve d'être écrivain tout en enviant ceux qui vivent sans se poser de questions, comme la belle Ingeborg dont la vitalité le fascine. Tiraillé entre sa nature profonde et ses désirs, Tonio Kröger est désespérément seul...

      Tonio Kröger
    • La mort a Venise

      • 188pages
      • 7 heures de lecture
      3,8(34097)Évaluer

      La Mort à Venise est le récit de la passion folle et fatale qui saisit un écrivain d'âge mûr à l'apparition d'un gracieux adolescent d'une extraordinaire beauté.Dans Tristan, le dilemme qui s'offre à l'héroïne est de tenter de vivre en étouffant ses dons d'artiste ou " mourir de musique ". La fin de Lobgott Piepsam dans le Chemin du cimetière prouve que la vie est dure aux faibles, mais que la mort vaut mieux que la débâcle d'une constante lâcheté.C'est peut-être dans ses nouvelles que Thomas Mann, le plus célèbre écrivain allemand de ce siècle, a mis le meilleur de sa verve ironique et de sa sensibilité musicale, de son émotion discrète et dominée, qui se drape volontiers d'un sarcasme.

      La mort a Venise
    • Considérations d'un apolitique

      • 480pages
      • 17 heures de lecture
      3,4(19)Évaluer

      Les Considérations d'un apolitique sont le journal de Thomas Mann pendant la guerre de 1914-1918. Pour la première fois, il s'engage dans le combat idéologique pour exalter les e valeurs qui lui paraissent menacées. Thomas Mann défend ici une " certaine idée de l'Allemagne ". Il s'en prend aux lieux communs de la propagande des Alliés, champions de la démocratie, et il affirme qu'il existe une opposition irréductible entre la culture telle qu'il l'entend et la " civilisation " de ses adversaires. La culture s'adresse à l'âme, elle est propre à un pays et fonde l'individu. La civilisation, soucieuse du progrès matériel et technique, est internationale et ne s'intéresse qu'aux masses. Elle nous conduit au règne de la termitière. Ce pamphlet antidémocratique se transforme parfois en une défense contestable du nationalisme allemand. Mais il contient aussi un éloge de l'ironie, et des pages magnifiques sur des philosophes - Schopenhauer et Nietzsche -, des musiciens - Wagner et Bizet -, des écrivains Tolstoï, Dostoïevski, Flaubert, Claudel, Romain Rolland. Thomas Mann évoque enfin l'écriture de ses chefs-d'œuvre : Les Buddenbrook, Tonio Kröger, Altesse royale et La Mort à Venise. Un document capital sur une crise de civilisation qui est loin d'être close.

      Considérations d'un apolitique