Le nom seul de Florence éveille la nostalgie d’une époque où sur quelques kilomètres carrés se sont trouvés réunis tant d’hommes exceptionnels, où en trois siècles éblouissants toute la modernité est née. Les plus grands bâtisseurs, les plus grands peintres, les plus grands sculpteurs, la perspective, la coupole, le théâtre à forme ovale, les premiers opéras, les lois de la pesanteur, le télescope, la banque, que ne devons-nous pas à Florence ?C’est le lieu du monde où la beauté du corps humain a été reconnue pour la première fois depuis l’Antiquité, adulée jusqu’à la vénération, immortalisée sous les deux espèces du David de Michel-Ange et de la Vénus de Botticelli, icônes qui ont fait le tour du monde.Dominique Fernandez nous raconte la prestigieuse histoire de Florence, la prise de pouvoir et le règne des Médicis, décrit les figures de Dante, Machiavel ou Savonarole, parcourt les lieux phares comme Santa Croce ou Santa Maria Novella, visite le Dôme de Brunelleschi, les créations de Michel-Ange, les singularités des étonnants et trop méconnus peintres maniéristes…Illustré par les splendides photographies de Ferrante Ferranti, ce livre ne nous fait perdre aucune des innombrables beautés de la « cité du lis », cette Florence encore aujourd’hui si vivante et si brillante.
Dominique Fernandez Ordre des livres
Dominique Fernandez est célébré pour sa « psychobiographie » innovante, une méthode qu'il a pionnière pour explorer les connexions complexes entre les vies, les idéologies et les contextes historiques. Ses romans plongent souvent dans des récits riches et multidimensionnels, à l'instar de son œuvre acclamée dépeignant la vie d'un castrat napolitain du XVIIIe siècle, qui offrait une tapisserie vivante pour l'interprétation historique, idéologique et psychologique. Un autre roman significatif s'est inspiré de la vie de Pasolini, explorant des thèmes complexes qui lui ont valu des éloges critiques. L'approche distinctive de Fernandez réside dans sa capacité à entrelacer des représentations vivantes et des sujets profonds, invitant les lecteurs à des expériences littéraires profondément résonnantes.







- 2016
- 2012
Transsibérien
- 299pages
- 11 heures de lecture
28 mai 2010, Dominique Fernandez, accompagné d'une vingtaine d'écrivains, photographes, journalistes, acteurs, français et russes, embarque, au départ de Moscou, à bord du Transsibérien qui les mènera à Vladivostok, capitale de la Russie d'Extrême-Orient. Trois semaines sur les rails, et le bout du monde. De découvertes en réflexions, il livre, dans un récit émaillé de références littéraires et historiques, la Russie toute entière. Au fil du parcours et des paysages qui se succèdent, l'écrivain poursuit sa méditation, constate, observe, raconte, s'interroge. Une migration à la fois physique et spirituelle, aux allures de pélerinage. De la place Rouge à Tchékhov, de la dictature stalinienne à la terrible beauté sibérienne en passant par Nijni-Novgorod, Irkoutsk et le fleuve Amour, Dominique Fernandez invoque écrivains et penseurs, Gautier, Dumas, Gorki, Tolstoï. Et, en toile de fond, persistante, l'ombre inquisitrice du passé soviétique.
- 2010
Eugène aime sincèrement sa femme, l'enfant qu'elle lui donne, mais cet amour sent un peu le devoir, la convention sociale, l'ennui. Le désir, c'est Stepanida qui l'incarne, avec sa simplicité rustique, sa spontanéité animale. Ambiguïté du désir: il est à la fois naturel, donc légitime, et perturbateur de l'ordre familial et social, donc illégitime. Stepanida, d'abord décrite avec la bienveillance qu'on a pour l'herbe, pour les fleurs, apparaît peu à peu, au cours de la nouvelle, comme une figure du " diable ". Tolstoï se contente de raconter une histoire terrible de désir, de honte, de mort. Il aligne les mots les uns à côté des autres, sans changer de voix. Il n'indique pas le sens qu'il faut donner à son texte: c'est au lecteur seul de juger: mariage, adultère, trahison, remords, tout est posé sous nos yeux, avec la même évidence lumineuse qu'un objet placé sur une table sous un rayon de soleil. C'est pourquoi, de tous les romanciers, Tolstoï me semble être le plus grand.
- 2006
- 2002
- 2002
A hidden love
- 319pages
- 12 heures de lecture
Homosexuality has always existed, but for centuries artists have felt compelled to codify its expression in their work, in essence hiding it from the public eye. In this dazzling and highly original book, Dominique Fernandez takes a close look at artistic works from the past centuries — from rites of passage into manhood and representations of the hero, to the pantheon of pagan gods and the image of the lesbian — to show how the most powerful representations of homosexuality have emerged from conditions of secrecy and even repression.
- 1999
Das Tschaikowsky-Tribunal
- 672pages
- 24 heures de lecture
Basile de Sainte-Foy, homme d'affaires français de passage à Sainte-Pétersbourg pour négocier la construction d'un pont métallique sur la Néva, se trouve mêlé par hasard à une étrange histoire. Sept hautes personnalités de la capitale russe, réunies en tribunal d'honneur, s'apprêtent à juger un de leurs anciens condisciples de l'école de droit, qui aurait séduit un mineur proche du Tsar. Cet accusé n'est autre que Tchaïkovski, alors au faîte de sa gloire... Basile de Sainte-Foy, d'abord témoin de l'affaire, et bientôt confident du compositeur, réussira-t-il à le sauver ?
- 1999
Fiktivní paměti jednoho z posledních neapolských kleštěnců představují historicky věrný obraz někdejší metropole italské opery a zároveň poskytují látku k napínavému romantickému příběhu, který se čte jedním dechem až po své černé vyústění.
- 1996
Il a fallu la volonté d'un Prince pour que Saint-Pétersbourg surgisse des marécages et devienne le décor des plus riches heures de la Russie. Entre 1821 et 1822, le peintre paysagiste Andreï Efimovitch Martynov entreprit de saisir sur la pierre Les vues de Saint-Pétersbourg et ses environs. Travail superbe de finesse et d'intelligence qui nous fait découvrir la ville de Gogol, de Pouchkine et de Dostoïevski telle qu'elle était et telle qu'elle a su demeurer, Dominique Fernandez, en promeneur cultivé et ravi, nous accompagne dans ce voyage au cœur de la " magie blanche " de Saint-Pétersbourg.
- 1994
Les Médicis: une famille dont la gloire se confond avec celle de Florence. Pourtant, le dernier d'entre eux, avec lequel s'est éteinte la race, Gian Gastone, grand-duc de 1723 à sa mort en 1737, fut un prince si extravagant, si scandaleux que les historiens, accablés, passent son règne sous silence. De ses dérèglements seule une rumeur nous est parvenue. Peu de personnages historiques ont été aussi romanesques et aucun ne pouvait stimuler autant l'imagination de l'auteur de Porporino et de Dans la main de l'ange, qui, une nouvelle fois, s'est glissé en écrivain à l'intérieur d'un être authentique, pour recréer à travers lui la vérité d'un homme et d'une époque. Sur le fond fastueux et sensuel de la décadence florentine, le Dernier des Médicis, par de troublantes analogies, nous renvoie aussi à notre fin de siècle.






