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Bernard Clavel

    29 mai 1923 – 5 octobre 2010

    Bernard Clavel était un écrivain français qui a centré son œuvre sur des personnages humbles et la défense des valeurs humanistes. À travers son écriture, il a souvent exploré les thèmes de la violence et de la guerre. Son style se caractérisait par une langue simple et un accent mis sur les gens ordinaires. Les romans de Clavel, parfois organisés en séries, explorent la condition humaine avec une profonde perspicacité.

    Bernard Clavel
    Le carcajou
    Les petits bonheurs
    Tiennot
    La femme de guerre
    La maison des autres
    La lumière du lac
    • La lumière du lac

      • 457pages
      • 16 heures de lecture
      4,0(3)Évaluer

      En ce féroce hiver de l'an 1639, ils fuient leur Franche-Comté ravagée par la peste et la guerre... Guidés par le charpentier Bisontin-la-Vertu, ils sont là quelques-uns qui marchent obstinément, affrontant le froid, la faim et les loups. Ils marchent vers le pays de Vaud, vers le Léman.Cependant, quand ils arrivent à Morges, épuisés, les portes se ferment. Pour eux, c'est la quarantaine et le travail hors les murs. Ne connaîtront-ils donc jamais que la peine et l'exil?Mais déjà ils reçoivent la lumière du lac, la paix de la forêt. Et puis; un jour, vient vers eux une autre lumière: celle d'un homme qui a tout perdu, hors la foi. Il parle et guérit, il séduit et bouleverse.Pour Bisontin et les siens, est-ce un fou qu'il faut craindre ou bien un saint qu'il faut suivre?

      La lumière du lac
    • La maison des autres, c'est celle des Petiot, pâtissiers à Dole, où Julien Dubois, quatorze ans, entre en apprentissage. Ses parents, boulangers retraités à la campagne, ont peu de moyens : il faut qu'il travaille et d'ailleurs le métier lui plaît. Nous sommes en 1937, il n'y a guère de lois sociales; même les « bons patrons » exigent de leurs ouvriers mal nourris un effort qui n'en finit jamais. Pourtant, Julien se sent heureux : il découvre la bonne odeur de la pâte chaude, la joie de créer des chefs-d'oeuvres éphémères, l'amitié du chef, la liberté des rues que l'on dévale panier sur la tête au gré du vieux vélo, l'amour avec Hélène, la solidarité ouvrière, le sentiment de responsabilité...Tout cela lui construit une maturité précoce, riche de l'expérience personnelle vécue à fond. Lorsque le livre se termine, il a seize ans, mais il est déjà un homme.

      La maison des autres
    • En cette année 1639, quel contraste entre la Franche Comté ravagée par la guerre et le Pays de Vaud, si calme et beau dans la lumière du Léman ! C'est là qu'Hortense d'Eternoz et ses amis ont trouvé refuge, c'est là qu'ils ont connu Blondel, le médecin sauveur d'enfants, un être rayonnant de foi, un "fou merveilleux". Et voici qu'une atroce, rumeur court : là-bas, dans la province déchirée, Blondel aurait été blessé mortellement peut-être. Alors Hortense abandonne tout pour le retrouver et le secourir. La voici de nouveau en Franche-Comté, la voici dans la guerre. Et elle, la frêle et douce jeune fille, affronte le terrible devoir de tuer. Elle découvre aussi le goût du sang et de la vengeance. Blondel disait "Ami ou ennemi, un homme est un homme." Hortense l'a-t-elle oublié ?

      La femme de guerre
    • L'île, c'est toute sa vie ! L'île aux Biard avec son unique bâtisse, flanquée d'un appentis entre les peupliers et les saules. Maintenant que son père vient de mourir, Etienne Biard, dit Tiennot, n'a pour toute compagnie que ses bêtes et l'eau de la Loue. A trente-cinq ans, il va son train, usant de sa force pour abattre l'ouvrage. Seul, avec, dans le lointain, les plateaux du Jura. Une terre austère pour un coeur rude. Aussi, quand Flavien, le cafetier du village, lui trouve une femme, il ne dit pas non, Tiennot. Surtout que Clémence est bien gironde ! Mais elle, seule tout le long du jour avec lui, saura-t-elle s'adapter ?

      Tiennot
    • " [... ] si je décide aujourd'hui de feuilleter ces souvenirs, c'est dans l'espoir égoïste - probablement un peu vain - d'en respirer le parfum fané en me racontant ces petits bonheurs de rien du tout dont je ne savais pas, à l'époque, qu'ils allaient imprimer en moi une marque indélébile." B. C. "Bernard Clavel sait recréer dans ces petits faits vrais un monde disparu, les fantômes et les mentalités d'une France enfouie, qu'il ressuscite un peu à la manière d'une image d'Epinal, chaleureusement. Pour l'amour des siens." "L'Express".

      Les petits bonheurs
    • Compagnons du Nouveau-Monde

      • 342pages
      • 12 heures de lecture
      3,8(14)Évaluer

      Après vingt ans de périls et de souffrances - la guerre, la peste, l'exil - le charpentier Bisontin-la Vertu a enfin retrouvé son village natal de Franche-comté. Pour lui et les siens, ce pourrait être le bonheur... C'est là pourtant que la passion du risque et de l'aventure ressaisit le compagnon, l'entraînant vers Saint-Malo, vers Séverine, la jeune femme qu'il aime. Et c'est ainsi qu'en cette fin du XVIIe siècle ils débarquent tous deux au Québec. Est-ce une vie nouvelle qui s'ouvre à eux ? Hélas! ils vont le découvrir, ici aussi on se bat, ici aussi les fanatismes s'affrontent, tandis qu'autour d'eux une nature encore indomptée déchaîne ses torrents et ses tempêtes. Que peut l'amour d'un couple, face à ces puissances qui semblent l’instrument du Destin ?

      Compagnons du Nouveau-Monde
    • Le massacre des innocents

      • 181pages
      • 7 heures de lecture
      3,0(4)Évaluer

      Il y a quelques années, un dimanche d'hiver à Lausanne, Bernard Clavel rencontrait " l'homme qui sauve les enfants ", celui qui est l'esprit, le cœur et l'âme du mouvement Terre des Hommes. La rencontre de cet homme, la découverte, à travers lui, des abîmes de souffrance où la misère et la guerre jettent les enfants au Viêt-Nam, en Afrique, aux Indes, en France et ailleurs, ont décidé Clavel à pousser un cri d'alarme, un cri qui tenterait de secouer notre indifférence. " Je voudrais, tout simplement, dit-il, que chacun prenne conscience de ce qui se passe dans le monde, et de cette vérité que nous pouvons toujours, quelle que soit notre situation, accomplir un geste pour porter secours à des innocents.

      Le massacre des innocents
    • Noël, Noël ! Dans les rues de Lyon, noires de monde, fouettés de pluie, un vieil homme triste se laisse bousculer par la foule des fêtards. Il porte un pardessus noir, un chapeau de paysan, un gros paquet enrubanné. Obstinément, il cherche sa fille, la belle, l'aînée, la "grande". Pourquoi marie-Louise n'est-elle pas venu passer les fêtes avec ses parents ? Pourquoi cette lettre sèche qui n'explique rien ? Pourquoi, de fausse adresse en hôtel borgne, de "salon" très spécial en bar louche, les gens ricanent-ils à son seul nom ? Petit à petit, le père découvre une vérité bien différente de celle qu'il imaginait. Et son interminable voyage, loin de sa femme jurasienne, se transforme en chemin de croix.

      Le voyage du père