Plus d’un million de livres à portée de main !
Bookbot

Bernard Henri Lévy

    5 novembre 1948

    Bernard-Henri Lévy est un philosophe et activiste français de premier plan, dont la production prolifique compte plus de trente livres et de nombreux films documentaires. Son écriture, souvent profondément ancrée dans l'actualité, explore des questions philosophiques profondes et des défis sociétaux. L'approche de Lévy se caractérise par une passion intellectuelle et une quête inébranlable de vérité et de justice dans un monde complexe. Son œuvre constitue une invitation convaincante à réfléchir sur l'essence de l'humanité et notre rôle en son sein.

    Bernard Henri Lévy
    L'Empire et les cinq rois
    Ce grand cadavre à la renverse
    Qui a tué Daniel Pearl?
    La barbarie à visage humain
    Comédie
    Ennemis publics
    • 2018

      L'Empire et les cinq rois

      • 282pages
      • 10 heures de lecture
      2,5(7)Évaluer

      La terre a tremblé au Kurdistan. Assiste-t-on à l'éclipse de l'Empire américain et au ressac de l'Occident ? Où l'on voit les cinq Rois des empires déchus - perse, turc, chinois, russe, arabe - partir à la reconquête de leur gloire passée. Comment Trump enterre, non l'Amérique d'Obama, mais celle de Virgile. A quoi pensaient les Iraniens quand ils rebaptisèrent l'ancienne Perse, en 1935, pour lui donner un nom nazi ? Pourquoi le vrai piège est celui, non de Thucydide, mais d'Hérodote. L'Empire est-il, comme le pensait Dante, la forme aboutie de la Cité ? Géopolitique ou géophilosophie. Jeremy Bentham, mort en 1832, serait-il le véritable maître à penser de Mark Zuckerberg ? Une rencontre avec l'idéologue de Poutine. Ce qui manque à la Chine pour devenir la première puissance mondiale. Spengler, Vico, Hegel - ou aucun des trois. Qu'il y a un temps pour Josué, et un temps pour Abraham. Le Messie se cache-t-il, vraiment, parmi les mendiants de Rome ? Que la terre américaine est, comme l'avait compris Melville, un océan. Que le désordre du monde a plus de sens qu'il n'y paraît quand on le voit avec les yeux des penseurs et des poètes.

      L'Empire et les cinq rois
    • 2009

      Les éditocrates

      Ou comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n'importe quoi

      • 196pages
      • 7 heures de lecture

      À travers dix portraits, à la fois drôles et corrosifs, ce livre dévoile l'imposture de ces professionnels de la pensée-minute omniprésents dans les médias, inamovibles représentants du conformisme et de la pensée unique. Vous les connaissez bien. Leur visage et leur voix vous sont familiers.Ils signent tous les jours un éditorial dans la presse écrite ; ils livrent une chronique chaque matin sur une antenne de radio ; ils occupent les plateaux des grandes - et des petites - chaînes de télévision ; chaque année, voire plusieurs fois par an, leur nouveau livre envahit les tables des librairies." Ils ", ce sont les " éditocrates ". Ils ne sont experts de rien mais ils ont des choses à dire sur (presque) tout et, à longueur de journée, ils livrent à l'auditeur-lecteur-télespectateur-citoyen leurs commentaires creux ou délirants sur le monde comme il va et comme il devrait aller. Sentencieux, ils racontent (à peu près) tous la même chose et dans (presque) tous les domaines, que ce soit sur la vie politique, la crise économique, les problèmes de société, les questions internationales, etc. Pontifiants, ils répètent à tout bout de champ qu'ils sont " politiquement incorrects " - alors qu'ils sont les plus illustres représentants du conformisme intellectuel.À travers dix portraits drôles et corrosifs, ce livre dévoile l'imposture de ces professionnels de la pensée-minute.

      Les éditocrates
    • 2008

      Ennemis publics

      • 332pages
      • 12 heures de lecture
      4,3(39)Évaluer

      Tout, comme on dit, nous sépare - à l'exception d'un point, fondamental: nous sommes l'un comme l'autre des individus assez méprisables. J'ai eu un père mélancolique et puissant, silencieux et guerrier, joueur d'échecs, insondable, lucide et incrédule, solitaire et souverain. Un grand dirigeant d'entreprise, le souvenir que j'en ai, est celui qui sait dire "Salade pour tout le monde !" au bon moment. Il n'est pas impossible que vous ayez déjà mis de votre côté les rieurs, les sourieurs, les qui ont de l'humour alors que, moi, c'est bien connu, je n'en ai aucun. Il est possible au fond que le fait de ne pas avoir eu de mère vous renforce, mais alors c'est d'une manière qu'on ne souhaiterait à personne. Je revois Aragon, poussant la porte du bar, haute silhouette, chapeau à larges bords, cape marocaine sur un costume de lin gris, très élégant, qui lui donnait, huit ans après la mort d'Elsa, le même air de deuil inconsolé. A certaines personnes, peut-être, il est arrivé de faire l'amour dans un état de pleine lucidité ; je ne les envie pas. Tout ce que je suis, moi, arrivé à faire dans un état de pleine lucidité, ce sont mes comptes ; ou ma valise. Je peux faire toutes les mises au point possibles et imaginables : je ne ferai qu'aggraver mon cas de salaud de bourgeois qui ne connaît rien à la question sociale et qui ne s'intéresse aux damnés de la terre que pour mieux faire sa publicité.

      Ennemis publics
    • 2007

      Pour Bernard-Henri Lévy, il semble difficile de ne pas s'inquiéter de l'état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain. Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme "un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis"?. Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l'esprit de ses premiers livres. Et, pour qualifier la nouvelle pathologie qui menace, il propose une hypothèse provocante et féconde: la gauche, selon lui, n'a triomphé de sa première tentation totalitaire (le communisme) que pour verser dans une autre, dont les sources sont à l'autre bord de l'échiquier politique (c'est-à-dire, bien souvent, à l'extrême droite) - elle n'est sortie de la "barbarie à visage humain" que pour retomber dans" l'idéologie française".

      Ce grand cadavre à la renverse
    • 2006

      Où va l'Amérique? Vers le destin impérialiste que lui prédisent ceux qui la haïssent? Vers l'horizon démocratique qu'elle incarne aux yeux de ses amis? Bernard-Henri Lévy a parcouru plus de 20000 km aux Etats-Unis, pendant presque un an. Du Nord au Sud. De l'Atlantique au Pacifique. De la prison de Rikers Island à la douce Savannah. D'une ville arabe près de Detroit aux communautés juives de Brooklyn. Il y a vu La Nouvelle-Orléans dévastée, les banlieues pauvres de Los Angeles. Au-delà de l'enquête, American Vertigo est une réflexion sur les modèles républicains comparés de la France et des Etats-Unis, sur le rapport du peuple américain à la religion, à la politique, à l'idéologie. Un reportage qui allie la perspicacité du philosophe à l'œil du romancier.

      American vertigo
    • 2003

      Qui a tué Daniel Pearl?

      • 538pages
      • 19 heures de lecture
      3,2(7)Évaluer

      On se souvient avec effroi des images diffusées en février 2002 montrant le supplice de Daniel Pearl, ce journaliste américain enlevé puis décapité, à Karachi, par une bande de " fous de Dieu ". Hanté par le meurtre barbare du reporter du Wall Street Journal, à la fois juif et ami du monde arabo-musulman, Bernard-Henri Lévy a mené sa propre enquête. Celle-ci l'a conduit de Karachi à Londres, de Sarajevo à Dubaï, de Kandahar à Los Angeles et... Karachi. Il a remis ses pas dans les pas de la victime et de son bourreau. Il a retrouvé les témoins, les acteurs et les lieux. Il s'est plongé dans un monde de fanatismes et de passions sanglantes, de traques interminables, de manipulations périlleuses et de mensonges d'Etat. Il a côtoyé la nébuleuse terroriste dans ses ramifications les plus stupéfiantes, dans ses complicités les moins avouables. A chaque étape de cette immersion dans l'univers des nouveaux " possédés ", deux questions : qui a vraiment tué Daniel Pearl ? Quel secret s'apprêtait-il à révéler quand ses assassins l'ont égorgé ? Bernard-Henri Lévy explore ces ténèbres en journaliste, en romancier, en philosophe. Son livre propose un tableau moderne du mal. C'est une descente vers les enfers où couvent, peut-être, nos prochaines apocalypses.

      Qui a tué Daniel Pearl?
    • 2001

      Est-ce la fin ou le retour de l'Histoire ? Qu'y a-t-il dans la tête d'un kamikaze ? Pourquoi Hegel et Kojève croyaient-ils que le Mal n'a plus d'avenir ? Qu'a confié le commandant Massoud à l'auteur de ce livre en 1981 puis en 1998 ? Que disent les ruines de Sarajevo et de Manhattan ? Comment un Normalien, disciple d'Althusser, se retrouve-t-il, à vingt ans, dans les maquis du Pakistan oriental ? Michel Foucault était-il meilleur journaliste que Hemingway ? Pourquoi la guerre est-elle si «jolie» pour Proust, Apollinaire et Cocteau ? Quand le monde a-t-il basculé de la logique de Clausewitz à celle d'Oussama Ben Laden ? A quoi peut bien servir la philosophie dans les faubourgs de Bogota et de Bujumbura ? Suffirait-il, pour arrêter le massacre, de tendre la main aux damnés du tiers monde ? Que veulent les terroristes ?

      Réflexions sur la Guerre, le Mal et la fin de l'Histoire
    • 1997

      Une comédie ? Oui. La comédie de la vie, de la littérature, du spectacle. La comédie d'un homme qui ne supporte plus la caricature médiatique qu'il est devenu. Cet homme-là, un soir, à Tanger, a rendez-vous avec le "vieux maître" qu'il n'a pas revu depuis trente ans, et il marche dans les rues de la Médina comme d'autres, à mi-vie, dans une forêt obscure. Dans sa tête, un manège de questions : comment se libérer de sa marionnette? Comment dire sa vérité par temps de conformismes et de malentendus généralisés? Combien de vies dans une vie? Pourquoi les femmes savent-elles mieux que d'autres le secret des écrivains? Dans sa tête, encore des figures familières ou rêvées: Romain Gary aux prises avec son double, la dernière heure de Guy Debord, les exploits érotiques d'un certain Medhi, l'identité morcelée de Fernando Pessoa, les morts successives de Louis Althusser. L'acteur de cette "Comédie" prend le parti de tomber le masque: abattre son jeu ou fusiller son "je"? Un monologue intérieur où l'aveu oscille entre le goût du drolatique et le devoir de lucidité.

      Comédie
    • 1993
    • 1992