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Johann Gottlieb Fichte

    19 mai 1762 – 27 janvier 1814

    Johann Gottlieb Fichte fut un philosophe allemand et une figure centrale de l'idéalisme allemand. Son œuvre sert de pont crucial entre les idées d'Emmanuel Kant et de Georg Wilhelm Friedrich Hegel. La réflexion philosophique de Fichte fut profondément motivée par la nature de la conscience de soi et de la perception, le plaçant en dialogue avec des penseurs tels que Descartes et Kant. Ses contributions s'étendirent également à la philosophie politique, ses réflexions sur la conscience nationale influençant de manière significative la pensée allemande.

    Johann Gottlieb Fichte
    Le caractère de l'époque actuelle
    La querelle de l'athéisme suivie de Divers textes sur la religion
    Entretiens sur la franc-maçonnerie
    La philosophie de la maçonnerie et autres textes
    Nouvelle présentation de la doctrine de la science
    La destination de l'homme
    • 2016

      L'eloquence et la conviction du cours inaugural de Fichte arrivant a Iena compterent pour beaucoup dans l'impression que produisit le jeune professeur sur ses etudiants de philosophie. Il leur transmettait avec force et noblesse le programme de leurs devoirs communs. C'est en effet la destination de l'homme en general et la visee de toute association humaine que de se perfectionner a l'infini. Mais c'est la destination du savant de veiller sur le progres de la culture, de lui donner sa direction, de lui en prescrire le sens et d'en annoncer les bienfaits.

      Conférences sur la destination du savant (1794)
    • 2014

      Les Introductions berlinoises à la philosophie rassemblent les cours - parfois reconstitués grâce à des notes d'étudiants - que Fichte dispensa à l'université de Berlin de 1809 à 1813. Leur objectif ? Familiariser l'étudiant avec un système de pensée dans le cadre d'une initiation, accessible et précise. Le produit de ce souci pédagogique forme un ensemble unique de textes qui sont autant d'étapes pour entrer en philosophie. Page après page, l'auteur suit un chemin de technicité croissante, susceptible de permettre à l'apprenti philosophe de passer progressivement de la conscience commune à la conscience philosophique. Plus qu'une simple préparation à la lecture de La Doctrine de la science (l'oeuvre majeure de Fichte), ce recueil constitue une introduction non seulement à la philosophie transcendantale, mais également à la philosophie en général. Ici, celui qui fut la grande figure de l'idéalisme transcendantal distingue et éclaire la spécificité du discours philosophique en livrant les clés de sa propre méthode.

      Introductions Berlinoises à la philosophie
    • 2006

      « La doctrine de l'État rassemble les "Lecons sur des contenus varies de philosophie appliquée" données par Fichte à l'université de Berlin pendant le semestre d'été 1813. Elle est le dernier grand cours donné par Fichte avant sa mort en janvier 1814, et témoigne de l'état ultime de la pensée du philosophe, qui la présente lui-même à ses auditeurs comme livrant les resultats des recherches de toute une vie. Par "philosophie appliquée" Fichte n'entendait pas un quelconque effort d'adaptation de la philosophie théorique à une realité étrangère au monde de la pensée, mais la mise en oeuvre de la pensée philosophique elle-même en son essence pratique, c'est-à-dire en tant qu'elle est elle-même une force vitale de formation et de création sociale et politique. La Doctrine de l'État mobilise ainsi la totalité de l'oeuvre philosophique de Fichte (phénoménologie, éthique, doctrine du droit, de l'histoire, de la religion) à seule fin de déterminer les conditions de la libération réelle et collective des hommes. Elle constitue, à ce titre, un témoignage précieux de cette philosophie fichtéenne de l'action qui, dans les années 1842-1844, inspira fortement la philosophie sociale allemande alors en rupture avec l'idéalisme spéculatif hégélien. »

      La doctrine de l'Etat 1813
    • 2002

      Tout l'arc de la production fichteenne est sous-tendu par l'effort de decrypter le chiffre de la Grande Revolution de 1789 et d'en conjurer l'echec. Le lecteur pourra reparcourir les differentes etapes de la complexe relation amour-haine que le philosophe allemand a entretenu avec la France, au fil de ce recueil qui reunit pour la premiere fois l'ensemble des jugements qu'il a portes sur la France et les Francais (comprenant quelques inedits), depuis son vigoureux engagement au service des ideaux revolutionnaires jusqu'a son virulent engagement anti-napoleonien. Par-dela l'interet historique ou anecdotique que l'on peut concevoir a examiner la position de celui que l'on peut a juste droit qualifier de philosophe de la Revolution par excellence, se profile un interet proprement derriere la question de la coherence de la lecture par Fichte du drame qui s'est joue au tournant du XIXe siecle, c'est la consistance de la philosophie de l'histoire et de sa conception de l'articulation entre la theorie et la pratique qui est en cause. De plus, comme les blessures ouvertes par la Revolution ne sont pas encore refermees, le disgnostic qu'il a prononce sur les insuffisances des principes qui l'ont guidee ne peut laisser indifferent.

      Lettres et témoignages sur la Révolution française
    • 2000

      Ce livre est l'une des versions de l'oeuvre majeure de Fichte, "La doctrine de la science", plusieurs fois remaniée entre 1794 et 1812, qui se présente comme un savoir du savoir, et vise à exposer les principes de la philosophie.

      Doctrine de la science nova methodo
    • 1999

      Dans l'Essai d'une nouvelle presentation de la doctrine de la science (fin 1797, debut 1798), Fichte, soucieux de s'adresser a un large public, eclaircit les concepts fondamentaux de la doctrine de la science. Eclaircissement de l'oeuvre, cette nouvelle presentation se donne aussi comme la mise en abyme de sa totalite. Fichte y ordonne ses analyses autour de quatre notions cardinales: l'intuition intellectuelle, le Moi, le principe de la refutation des systemes philosophiques anciens (de Spinoza a Kant) et la demarche genetique. Chacune de ces notions traduit la specificite et l'originalite d'un projet que, tout au long de sa vie, Fichte resuma d'un seul mot: doctrine de la science . C'est la signification et l'enjeu de la substitution de ce terme a l'antique nom de philosophie qu'il convient de comprendre pour etre a meme d'apprecier l'indeniable clarte de l'ensemble de l'oeuvre.

      Nouvelle présentation de la doctrine de la science
    • 1999

      Les Meditations personnelles sur la philosophie elementaire furent composees par Fichte durant l'hiver 1793. Elles sont une des premieres expression de sa philosophie theorique, avec la Recension de l'Enesideme (1793). Dans ce texte Fichte adopte une ecriture laconique, multiplie les ellipses, les ratures, les abrevations, ce qui, comme le remarquent les prefaciers de l'edition de l'academie, aboutit souvent a des phrases syntaxiquement indecidables. Neanmoins, les Meditations sont assurement une ebauche de la Grundlage qu'il commence a enseigner a ses etudiants en 1794. Il ne s'agit pas ici de commenter le texte de Reinhold (la philosophie elementaire), mais de mediter sur cette philosophie et d'en depasser les insuffisances, au profit d'un principe superieur susceptible de donner a la philosophie un statut definitivement scientifique.

      Méditations personnelles sur la philosophie élémentaire
    • 1999

      Cet expose des derniers efforts tentes pour elever la philosophie au rang de science, adresse a un public dont l'occupation ordinaire n'est pas l'etude de la philosophie, est exige et justifie par plus d'un motif. Ce qui est desirable, c'est que tout homme qui se flatte d'une certaine culture generale, sache en gros ce qu'est la philosophie; que, sans participer lui-meme a ses recherches, il connaisse du moins leur objet; et que, sans penetrer dans son domaine, il sache du moins quelles frontieres separent ce domaine de celui ou lui-meme se trouve. Ainsi il cessera de craindre que ce monde si different du sien soit une menace pour le monde ou il se tient. Pour toutes ces raisons, un homme cultive doit savoir ce que la philosophie n'est pas, ce a quoi elle ne tend pas, et ce qu'elle ne peut pas fournir.

      Rapport clair comme le jour adressé au grand public sur le caractère propre de la philosophie nouvelle (1801)