Max Stirner Livres

Max Stirner, né Johann Schmitt en 1806 à Bayreuth, a étudié à l'Université de Berlin sous Hegel et a été professeur dans une institution pour jeunes filles. Entre 1840 et 1841, il a rejoint le groupe des Freien, où il a côtoyé des jeunes hégéliens tels que Bruno et Edgar Bauer, Arnold Ruge et Friedrich Engels. Son radicalisme et sa réserve ont attiré l'attention, au point qu'Engels le décrivait comme un "paisible ennemi de toute contrainte". Stirner a exprimé ce radicalisme dans son œuvre majeure, où il critique la société, ses lois, le christianisme, et d'autres idéologies comme l'hégélianisme et le socialisme. Il rejette toute idée morale qui se place au-dessus de l'individu, affirmant que tout ce qui limite le Moi, l'Egoïste, ou l'Unique doit être rejeté. À sa sortie, son livre a suscité de vives réactions, notamment de la part de Bauer, Feuerbach et Hess, tandis que Marx et Engels lui ont consacré une grande partie de leur Idéologie allemande. Malgré cela, l'œuvre de Stirner est tombée dans l'oubli, et il a vécu dans la misère, travaillant dans le domaine de la librairie jusqu'à sa mort en 1856. Son livre demeure une puissante critique de l'hypocrisie sociale de son époque.

Max Stirner (de son vrai nom Johann Caspar Schmidt), philosophe allemand (1806-1856), n'est en fait connu du public français que par son ouvrage principal, L'Unique et sa propriété. Ses autres écrits n'avaient jamais été traduits, alors qu'ils présentent un intérêt considérable, non seulement pour la compréhension profonde de L'Unique, mais pour leur valeur propre. Que ce soit la Réplique d'un membre de la communauté berlinoise, qui s'en prend à la propagande religieuse (brochure aussitôt interdite) ou ce Faux principe de notre éducation, véritablement prémonitoire si l'on se réfère à l'actuelle discussion générale sur l'instruction publique, ou encore le texte consacré aux Mystères de Paris d'Eugène Sue, qui reste parfaitement actuel: tout ce qu'a écrit Max Stirner reste marque du sceau de sa forte personnalité intellectuelle et de son indéniable originalité philosophique. On trouvera dans ce volume des oeuvres complètes les réponses que Stirner écrivit à ses détracteurs, réponses naturellement du plus haut intérêt pour qui veut poursuivre le grand débat ouvert par le livre. Incisif, polémiste redoutable, Stirner découvre là un autre aspect de son talent littéraire et nous autorise à juger de ce qu'était l'atmosphère intellectuelle de l'Allemagne du milieu du XlXe siècle. L'Unique et sa propriété apparaît comme le véritable manifeste et la plus parfaite ouverture à l'éthique de l'individualisme.

The Journal of Egoism 1845 - 1945. Rare and never-before-published essays and photographs on the first century of the philosophy of the self, the egoism of Max Stirner. For more information see UnionOfEgoists com.

This edition presents a compelling 19th-century German critique of left Hegelianism and socialism, highlighting the intellectual tensions of the era. The author argues against prevailing socialist ideas, offering a unique perspective that engages with the philosophical debates of the time. This work serves as a significant historical document, reflecting the ideological struggles and societal concerns of its period, making it an essential read for those interested in political philosophy and the evolution of socialist thought.

Der Band enthält alle wichtigen „Kleinen Schriften“ Stirners, im einzelnen: Über Schulgesetze / Christentum und Antichristentum / Gegenwort. / Über B. Bauers „Posaune des jüngsten Gerichts“ / Das unwahre Prinzip unserer Erziehung, oder: Humanismus und Realismus / Kunst und Religion / Über die Verpflichtung der Staatsbürger zu irgendeinem Religionsbekenntnis / Einiges Vorläufige vom Liebesstaat / Über „Die Mysterien von Paris“ (EugÅne Sue) / Rezensenten Stirners / Die philosophischen Reaktionäre.

'Dieser Aufsatz gehört zu dem Bedeutendsten, was die Pädagogik zu allen Zeiten hervorgebracht hat …' (Rudolf Steiner)

"Fort denn mit jeder Sache, die nicht ganz und gar Meine Sache ist! Ihr meint, Meine Sache müsse wenigstens die »gute Sache« sein? Was gut, was böse! Ich bin ja selber Meine Sache, und Ich bin weder gut noch böse. Beides hat für Mich keinen Sinn." (Max Stirner, Zitat aus dem Anfang von "Der Einzige und sein Eigentum") Max Stirners berühmte Schrift polarisierte seit ihrem Erscheinen. In Teilen Deutschlands zunächst verboten, waren es paradoxerweise häufig seine Gegner, die diese Schrift wieder auflegten, wenn auch nur um Stirners Thesen zu wiederzulegen. Dennoch blieb sein Werk sehr einflussreich; so unterschiedliche Figuren wie Rudolf Steiner, Wilhelm Reich oder Ernst Jünger beziehen sich in ihren Werken auf Stirner. Aus dem Inhalt: Ich hab' Mein Sach' auf Nichts gestellt [Vorbemerkung] Erste Abteilung. Der Mensch I. Ein Menschenleben II. Menschen der alten und der neuen Zeit 1. Die Alten 2. Die Neuen §1. Der Geist §2. Die Besessenen §3. Die Hierarchie 3. Die Freien §1. Der politische Liberalismus §2. Der soziale Liberalismus §3. Der humane Liberalismus Zweite Abteilung. Ich. I. Die Eigenheit II. Der Eigner 1. Meine Macht 2. Mein Verkehr 3. Mein Selbstgenuß III. Der Einzige Max Stirner. Der Einzige und sein Eigentum. Erstdruck: Verlag Otto Wigand, Leipzig 1845. Neuausgabe, durchgesehener Neusatz, LIWI Verlag, Göttingen 2020. LIWI Literatur- und Wissenschaftsverlag