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Harald Welzer

    27 juillet 1958

    Harald Welzer est reconnu pour ses recherches interdisciplinaires sur la mémoire et la psychologie sociale. Son travail aborde souvent les dimensions sociales et politiques de la vie contemporaine, en examinant comment les mémoires collectives et les traumatismes historiques façonnent les événements actuels. Son approche analytique et sa capacité à relier divers domaines en font une voix éminente dans le discours actuel. L'écriture de Welzer se caractérise par une investigation intellectuelle acérée sur des phénomènes sociaux complexes, conférant à ses textes une profonde résonance.

    Harald Welzer
    The Culture of Stopping
    Climate wars
    Penser par soi-même
    "Grand-père n'était pas un Nazi
    Les guerres du climat
    Les exécuteurs
    • "Je ne suis pas le monstre qu'on fait de moi. Je suis victime d'une erreur de raisonnement", déclare Adolf Eichmann à l'issue de son procès. Comme de nombreux exécuteurs allemands, rwandais, serbes et croates, il rejette l'idée d'avoir agi hors des normes morales humaines. Pourtant, tous ont systématiquement tué ceux qu'ils avaient exclus de l'humanité. L'idée de les qualifier de meurtriers reste étrangère à la majorité des exécuteurs, car leur projet anti-humain a créé un système moral où le meurtre devient une évidence. Harald Welzer montre qu'un simple décalage, comme l'appartenance sociale ou ethnique, peut transformer la réalité d'une société. Ce phénomène, observable dans le national-socialisme et dans les conflits en ex-Yougoslavie et au Rwanda, redéfinit qui appartient à l'univers d'obligation générale. La distinction entre appartenants et non-appartenants est commune à ces sociétés meurtrières, malgré leurs différences. Une fois l'exclusion amorcée, elle mène à la spoliation, à la déportation et à la violence, transformant le déplacement en nettoyage et extermination des non-appartenants. Les thèmes abordés incluent la morale du meurtre, les acteurs et les situations de meurtre, ainsi que les raisons pour lesquelles des ennemis sont anéantis dans des contextes variés comme le Vietnam, le Rwanda et la Yougoslavie.

      Les exécuteurs
    • A force, le constat, par sa lucidité, est devenu un lieu commun : le modèle occidental d'exploitation des ressources naturelles arrive à sa limite ; les ressources vitales s'épuisent dans des régions de l'Afrique, de l'Asie, de l'Europe de l'Est, de l'Amérique du Sud, de l'Arctique et des États insulaires du Pacifique. Dans un magistral essai de configuration de notre avenir, nourri des enseignements tirés de situations historiques passées mais analysées dans leur spécificité respective, Harald Welzer jette un regard pour ainsi dire clinique et tire la conclusion de cette situation avérée : de plus en plus d'hommes disposeront de moins en moins de bases pour assurer leur survie. Des conflits violents opposeront tous ceux qui prétendront se nourrir sur une seule et même portion de territoire ou boire à la même source en train de se tarir. Bientôt la distinction entre les réfugiés fuyant la guerre et ceux qui fuiront leur environnement, entre les réfugiés politiques et les réfugiés climatiques, ne sera plus pertinente tant se multiplieront des guerres nouvelles générées par la dégradation du milieu. Les guerres induites par le climat seront la forme directe ou indirecte de la résolution des conflits du XXIe siècle et la violence est promise à un grand avenir : l'humanité assistera non seulement à des migrations massives, mais à des solutions violentes aux problèmes des réfugiés ; à des tensions dont l'enjeu sera les droits à l'eau et à l'exploitation, mais aussi à de véritables guerres pour les ressources ; à des conflits religieux comme à des guerres de convictions. Creusant le sillon de l'anthropologie de la violence tracé par ses précédentes recherches, Harald Welzer a écrit la première histoire, non convenue, du XXIe siècle

      Les guerres du climat
    • Les décennies de l’invention de l’automobile moderne, du développement de l’aviation civile et de la conquête de l’espace ont construit un imaginaire positif du progrès technologique, qui promettait à chacun une vie meilleure. Elles ont donné l’illusion d’un inépuisable horizon des possibles et ont nourri la culture d’expansion de l’époque moderne, devenue partie intégrante de notre paysage mental et terreau d’une consommation de masse qui semble ne plus connaître de limites. Or, malgré la conscience environnementale qui émerge très nettement, chaque année voit battre le record de consommation d’énergie et d’émissions des années précédentes. Comment retrouver de la cohérence et réadapter nos comportements à l’urgence de la situation ? Comment réinventer notre avenir, cet avenir que l’on s’était habitué à imaginer meilleur, plus grand et plus beau ? Harald Welzer explore dans cet ouvrage les ressorts de la consommation et du théâtre des illusions politiques dans lequel elle évolue. Son analyse ouvre la voie à de nombreuses alternatives de résistance fondées sur le bien commun et la capacité retrouvée à penser par soi-même, qui permettront de construire ensemble un avenir souhaitable.

      Penser par soi-même
    • Climate wars

      • 222pages
      • 8 heures de lecture
      3,6(115)Évaluer

      Struggles over drinking water, new outbreaks of mass violence, ethnic cleansing, civil wars in the earth's poorest countries, endless flows of refugees: these are the new conflicts and forces shaping the world of the 21st century. They no longer hinge on ideological rivalries between great powers but rather on issues of class, religion and resources. The genocides of the last century have taught us how quickly social problems can spill over into radical and deadly solutions. Rich countries are already developing strategies to garner resources and keep 'climate refugees' at bay. In this major book Harald Welzer shows how climate change and violence go hand in hand. Climate change has far-reaching consequences for the living conditions of peoples around the world: inhabitable spaces shrink, scarce resources become scarcer, injustices grow deeper, not only between North and South but also between generations, storing up material for new social tensions and giving rise to violent conflicts, civil wars and massive refugee flows. Climate change poses major new challenges in terms of security, responsibility and justice, but as Welzer makes disturbingly clear, very little is being done to confront them. The paperback edition includes a new Preface that brings the book up to date and addresses the most recent developments and trends.

      Climate wars
    • Our culture has no concept of stopping. We continue to build motorways and airports for a future in which cars and planes may no longer exist. We're converting our planet from a natural one to an artificial one in which the quantity of man-made objects - houses, asphalt, cars, plastic, computers and so on - now exceeds the totality of living matter. And while biomass continues to decline due to deforestation and species extinction, the mass of man-made objects is growing faster than ever. We're on a treadmill to disaster. To get off this treadmill, argues Harald Welzer, we need to learn how to stop: as individuals and as societies, we need to stop doing what we're doing and say 'enough'. We find it hard to do this because our culture has trained us to regard endless escalation as desirable and we're reluctant to surrender the material benefits of growth. But as long as the expansive cultural model continues to prevail, there will be no change of course in favour of sustainable and climate-friendly practices and lifestyles. We need a cultural model in which the beauty of stopping is given the recognition needed for the project of civilization to continue. Optimising processes that are heading in the wrong direction only makes matters worse. Stopping is imperative: it as a human cultural technique that we must re-learn. Only then can we achieve a new beginning.

      The Culture of Stopping
    • Abgehört: Soldaten über die Innenwelt des Krieges Wie sahen deutsche und italienische Soldaten den Krieg, das Töten, ihre Gegner, ihre Verbündeten, ihre Führung, die Judenvernichtung? Ein internationales Forscherteam ist diesen Fragen erstmals auf Grundlage von mehr als 150.000 Seiten Abhörprotokollen nachgegangen, die britische und amerikanische Nachrichtendienste während des Zweiten Weltkriegs erstellt haben – eine einzigartige Sicht auf die Innenwelt des Krieges.

      "Der Führer war wieder viel zu human, viel zu gefühlvoll"
    • Autonomie

      Eine Verteidigung

      5,0(1)Évaluer

      Was tun gegen den Zwang zur Anpassung? Autonomie gilt als zentrale menschliche Eigenschaft. Doch sie gerät von vielen Seiten unter Beschuss: Die Neurowissenschaft erklärt, der Wille sei nicht frei, die Sozialpsychologie zeigt in ihren Experimenten ebenso wie Shitstorms im Internet, wie mächtig der Anpassungsdruck ist. Die Auswirkungen sind beträchtlich, wenn unsere Autonomie in Gefahr ist.Harald Welzer und Michael Pauen analysieren die Situation auf Grundlage eigener Experimente und Forschungen, um Möglichkeiten der Gegenwehr sichtbar zu machen: Wie können Gemeinschaften so gestaltet werden, dass Konformitätszwänge gering bleiben? Gleichzeitig zeigen sie, dass es wirksame Gegenstrategien nur auf der sozialen Ebene geben kann – solange wichtige Freiheitsspielräume noch bestehen. Die Zeit drängt.

      Autonomie
    • Zeiten Ende

      Politik ohne Leitbild, Gesellschaft in Gefahr

      4,2(5)Évaluer

      Error: You exceeded your current quota, please check your plan and billing details. For more information on this error, read the docs: https://platform.openai.com/docs/guides/error-codes/api-errors.

      Zeiten Ende