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Georg Simmel

    1 mars 1858 – 26 septembre 1918

    Georg Simmel fut un sociologue et philosophe allemand majeur qui explora l'individualité sociale et la fragmentation dans la société moderne. Son approche néo-kantienne a étudié la nature de la société, introduisant les concepts de 'formes' et de 'contenus' pour analyser les phénomènes sociaux et culturels. Simmel a été un pionnier de la sociologie urbaine et de l'analyse des réseaux sociaux, et ses idées ont influencé la théorie critique. Il s'est également penché sur des sujets philosophiques tels que l'émotion et l'amour romantique, offrant une perspective unique sur l'expérience humaine.

    Georg Simmel
    Rome, Florence, Venise
    Psychologie des femmes
    Les grandes villes et la vie de l'esprit
    Secret et sociétés secrètes
    Sociologie
    Le pauvre
    • 2017

      Certains des plus beaux textes de La philosophie ont été écrits à l'approche de La mort. Ce livre ultime de Georg Simmel ne fait pas exception. Atteint d'un cancer, le célèbre philosophe et sociologue allemand, disparu en 1918, à soixante ans, se penche avec intensité, émotion et subtilité sur le mouvement de la vie, le temps et le dépassement de la mort. Inédit en français, animé par une vision sereine, non angoissante, de la mort, Intuition de la vie, où Simmel offre une alternative à l'impératif moral kantien et repense l'élan vital de Bergson, a suscité l'admiration de philosophes parmi les plus importants du XXe siècle, dont Martin Heidegger, Raymond Aron et Vladimir Jankélévitch.

      Intuition de la vie
    • 2016

      Zusammenfassung: Que faire de la religion, que tout concourt à déqualifier, mais qui résiste, obstinément, à la menace de sa disparition? Et qui résiste, non pas comme un vestige du passé, mais comme une ressource de mobilisation, une source de sens et de légitimité de l'action collective, un outil de construction de soi, en dépit de tout, parfois au risque du pire? Cette question est au coeur des quatre principaux essais, dont deux sont inédits en français, que Simmel consacre, entre 1903 et 1912, à la religion et à la religiosité : "Du salut de l'âme", "La religion", "La personnalité de Dieu" et "La religion et le positionnement religieux aujourd'hui". (4e de couv.)

      Philosophie de la religion
    • 2015

      La position de l'Allemagne impériale soucie Georg Simmel : où doit-elle se situer vis-à-vis de la catastrophe survenant dans la vieille Europe disloquée, et à l'heure de son «américanisation» ? Il s'exprime ici moins en universitaire qu'en penseur du lien social, à qui les formes et l'intensité de la guerre en cours imposent une difficile épreuve de vérité. Epreuve personnelle aussi, car la Grande Guerre oppose les philosophes de la même école de pensée - comme on le voit en lisant les pages de Simmel en regard des adresses de Bergson à ses collègues académiciens, puis à l'opinion américaine.

      Face à la guerre
    • 2013

      Pour bien vivre en société, il faut soi-même avoir trouvé la bonne distance avec les autres. Penseur de la sociabilité, du plaisir d'être ensemble, Georg Simmel (1858-1918) est l'un des premiers sociologues à s'être intéressé sérieusement à la question féminine. Il le fit dès 1890, dans cette Psychologie des femmes qui était restée inédite en français. Empathie, sentiment amoureux, prostitution, coquetterie, stratégies de séduction, sens même de l'acte sexuel sont autant de thèmes qui lui permettent d'étudier la différence des sexes - radicale, selon lui - et les solutions que les hommes et les femmes inventent au quotidien pour se définir les uns par rapport aux autres.

      Psychologie des femmes
    • 2013

      Stilettos, sweat en néoprène Marc Jacobs, mini-short fluide en mousseline, chignon bas. La mode a ceci d'original qu'elle ne confère nulle utilité pratique aux choses utiles, en l'occurrence se chausser et se protéger du froid. Elle est fondamentalement arbitraire. Et c'est ainsi qu'elle exerce pour Simmel son empire. Elle n'est pas un besoin vital mais un besoin social. Ou, plutôt, elle résulte de deux besoins sociaux contradictoires : l'instinct d'imitation et l'instinct de différenciation. L'homme manifeste dans le choix de ses vêtements son appartenance à un groupe. Il s'adapte à travers eux au rôle que lui assigne la communauté dans laquelle il vit. Mais dans le même temps, il ressent le besoin de se différencier, d'accuser au cœur de la société son individualité. Adopter un style d'une autre communauté, c'est d'emblée se détacher de son groupe d'origine. En raison de la variété de ses contenus, la mode d'aujourd'hui affirme sa singularité par rapport à celles d'hier et de demain. Mais elle le fait d'autant mieux qu'elle marque ainsi la différence de classes. D'après Simmel, la classe moyenne serait la plus sensible à ses caprices. Prompte au changement, elle se reconnaît dans ce qui est le moteur de la mode : créer un présent sans cesse mouvant, comme toute marchandise

      Philosophie de la mode
    • 2009

      "Un rapport purement individuel n'est suffisant pour l'éthique et parfait pour la sociologie qu'à la condition que chacun soit mutuellement pour tous une fin, mais bien sûr pas seulement une fin."Tiré de l'ouvrage le plus systématique de Georg Simmel, la Soziologie de 1908, Le Pauvre illustre sa méthode sociologique et constitue l'un des volets de cette grande typologie du lien social, comprenant L'Étranger et Le Conflit. Exigeant, le livre de Simmel constitue une étude sociologique extrêmement pertinente, objective et scientifique sur la pauvreté. Sans mettre en évidence le vécu des pauvres, cette analyse plonge pourtant au plus profond du phénomène de l'exclusion. Les questions auxquelles l'auteur se propose de répondre (Si le pauvre a besoin d'aide, vis-à-vis de qui ce droit joue-t-il ? Si la société a le devoir de l'aider, comment remplit- elle ce devoir sans se nuire à elle-même ?) présentent un intérêt aussi bien historique que social. Surtout, ce texte s'inscrit bel et bien dans la modernité, à l'heure où notre société demeure stigmatisée par le chômage et la précarité. (site web Editions Allia)

      Le pauvre
    • 2007

      Quelle est la psychologie de l'habitant des grandes villes ? Son rythme de vie est-il à l'origine de son individualisme ? Comment s'adapte-t-il aux normes de la société ? Et surtout : que ressent-il ? Pourquoi le regard, l'ouïe, l'odorat sont-ils si importants pour comprendre les interactions sociales dans un environnement urbain ?

      Les grandes villes et la vie de l'esprit
    • 2006

      Publiés entre 1895 et 1906, c'est-à-dire pour trois d'entre eux du vivant de l'auteur d'Ainsi parlait Zarathoustra, les cinq textes qui composent ce volume ont pour fil directeur la compréhension du sens même de l'œuvre de Nietzsche, et ils sont parmi les premiers à proposer une évaluation globale du philosophe. Simmel y insiste dès 1895 : Nietzsche n'est ni un cynique, ni un anarchiste, ni un décadent mais un moraliste. S'appuyant sur la biographie écrite par Elisabeth Förster-Nietzsche et sur l'exposé par Ferdinand Tönnies des problèmes relatifs à la cohérence de l'œuvre nietzschéenne, Simmel fait pièce aux caricatures de Nietzsche qui circulaient déjà à l'époque. Pour lui, Nietzsche n'a pas voulu liquider la morale mais une morale, celle qu'incarnent à ses yeux le christianisme et le socialisme. Il a si peu voulu liquider la morale qu'il est parfaitement possible de le comparer à... Kant. Proposition apparemment paradoxale qui prend place au milieu de celles dont est riche chacun de ces textes. Ils abordent, dans leur foisonnement, de multiples aspects de la pensée de Nietzsche : la place de sa personnalité dans la genèse de son rouvre, la question de la folie, la cohérence de la doctrine de l'éternel retour, etc. Sous la diversité de ses prétextes, ce volume, traversé par la thèse d'un Nietzsche moraliste, constitue, en un mot, une véritable introduction à la lecture de son œuvre.

      Pour comprendre Nietzsche
    • 2005

      A la veille de la Première Guerre mondiale, Georg Simmel (1858-1918) revient sur ce qu'on a depuis appelé le désenchantement du monde, la destruction du rapport harmonieux qui, à l'âge classique, unissait l'homme à son univers. Le divorce entre un monde régi par les lois de la mécanique et un individu porteur d'exigences morales place toute existence sous le signe d'une lutte tragique. Les noms de Kant et Goethe symbolisent les deux grandes tentatives modernes pour résoudre ce dilemme : Simmel tente dans ce livre d'évaluer précisément les proximités et les distances entre les deux approches ; il montre que Kant et Goethe sont porteurs de projets radicalement différents, le premier accordant tout au sujet, le second tout à la nature, le premier ne sauvant la cohérence du projet rationnel qu'en limitant drastiquement son emprise sur le monde, le second en élargissant l'idée de nature au risque de perdre le sens de la singularité humaine. Il ne s'agit pourtant pas de choisir entre l'une ou l'autre démarche : l'art d'hériter consisterait ici à intégrer les deux dans un projet plus ample, où l'analyse kantienne et la synthèse goethéenne se combineraient dans une pensée plus proche de la pulsation réelle de la vie.

      Kant et Goethe