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Tzvetan Todorov

    1 mars 1939 – 7 février 2017

    Tzvetan Todorov fut un historien, philosophe et théoricien littéraire franco-bulgare. Parmi ses œuvres les plus influentes figure sa théorie du fantastique, de l'inquiétant et du merveilleux. Ses écrits explorent la théorie littéraire et la philosophie, se penchant sur la nature du récit et les frontières entre la réalité et la fiction.

    Tzvetan Todorov
    La Peur DES Barbares, Au-Dela Du Choc DES Civilisations
    Critique de la critique
    Mémoire du mal, tentation du bien
    La conquête de l'Amérique
    Éloge du quotidien
    Le jardin imparfait
    • Le jardin imparfait

      La pensée humaniste en France

      • 350pages
      • 13 heures de lecture
      5,0(4)Évaluer

      "Depuis deux siècles, l'homme moderne a conquis sa liberté : celle de choisir ses normes et de connaître le monde sans se soucier de ce qu'en ont dit les Anciens. Mais n'y aurait-il pas un prix à payer pour cette liberté? Et s'il veut la conserver, l'homme moderne ne devra-t-il pas renoncer aux valeurs communes, à la vie en société, au moi cohérent et responsable? Dès lors, que faire? Face à ce choix cruel, plusieurs stratégies ont été esquissées. Celle des humanistes consiste à garder la précieuse liberté sans abandonner pour autant les valeurs, la société et le moi. Tel est du moins, leur pari, et c'est lui que j'expose ici, en prenant appui sur la pensée des grands humanistes français, de Montaigne à Constant, en passant par Rousseau. L'existence humaine y ressemble à ce "jardin imparfait" dont parle Montaigne: ni entièrement déterminée par les forces qui la produisent, ni infiniment malléable par la volonté des puissants. Elle est ce lieu où nous apprenons à fabriquer de l'éternel avec du fugitif. Où le hasard d'une rencontre se transforme en nécessité de vie."

      Le jardin imparfait
    • Éloge du quotidien

      • 176pages
      • 7 heures de lecture
      4,0(1)Évaluer

      « La beauté gît dans le geste le plus humble. Quand Steen et Ter Borch, de Hooch et Vermeer, Rembrandt et Hals nous font découvrir la beauté des choses, ils ne se comportent pas en alchimistes capables de transformer en or n’importe quelle boue. Ils ont compris que cette femme qui traverse une cour, cette mère qui pèle une pomme, pouvaient être aussi belles que les déesses de l’Olympe, et ils nous incitent à partager cette conviction. Ils nous apprennent à mieux voir le monde, non à nous bercer de douces illusions ; ils n’inventent pas la beauté, ils la découvrent – et nous permettent de la découvrir à notre tour. Menacés aujourd’hui par de nouvelles formes de dégradation de la vie quotidienne, nous sommes, en regardant ces tableaux, tentés d’y retrouver le sens et la beauté de nos gestes les plus élémentaires. »

      Éloge du quotidien
    • " Le capitaine Alonso Lopez de Avila s'était emparé pendant la guerre d'une jeune Indienne, une femme belle et gracieuse. Elle avait promis à son mari craignant qu'on ne le tuât à la guerre de n'appartenir à aucun autre que lui, et ainsi nulle persuasion ne put l'empêcher de quitter la vie plutôt que de se laisser flétrir par un autre homme ; c'est pourquoi on la livra aux chiens. " Diego de Landa, Relation des choses de Yacatan, 32. " J'écris ce livre pour essayer de faire en sorte qu'on n'oublie pas ce récit, et mille autres pareils. A la question : comment se comporter à l'égard d'autrui ? je ne trouve pas moyen de répondre autrement qu'en racontant une histoire exemplaire, celle de la découverte et de la conquête de l'Amérique. En même temps, cette recherche éthique est une réflexion sur les signes, l'interprétation et la communication : car le sémiotique ne peut être pensé hors du rapport à l'autre. "

      La conquête de l'Amérique
    • Mémoire du mal, tentation du bien

      • 355pages
      • 13 heures de lecture
      4,1(12)Évaluer

      Que nous a apporté le XXe siècle ? Le pire : un régime politique inédit, le totalitarisme, dont les deux variantes, communisme et nazisme, ont provoqué la mort de millions d'êtres humains, la torture, la déportation, l'humiliation de millions d'autres, pourtant, ses protagonistes aspiraient au bien, non au mal. Heureusement pour nous, la démocratie l'a vaincu ; mais elle-même n'est pas immunisée contre la tentation du bien, qui peut la conduire à cultiver chez soi le " moralement correct ", et, à l'étranger, à larguer ses bombes, atomiques ou " humanitaires ". Le meilleur : quelques individus au destin dramatique, à la lucidité impitoyable, sillons lumineux dans un siècle de ténèbres, qui ont continué malgré tout de croire que l'homme mérite de rester le but de l'homme ; ils nous aident aujourd'hui à ne pas désespérer. Vassili Grossman et Margarete Buber-Neumann, David Rousset et Primo Levi, Romain Gary et Germaine Tillion nous montrent qu'on peut résister au mal sans se prendre pour une incarnation du bien. Ce livre décrit l'un et l'autre. Le bon usage de la mémoire est celui qui sert une juste cause, non celui qui se contente de reproduire le passé.

      Mémoire du mal, tentation du bien
    • Un panorama (incomplet) de la critique au XXe siècle : une analyse de la pensée théorique de Sartre et Blanchot, de Döblin et Brecht, de Jakobson et Bakhtine, de Barthes et Frye, de Watt et Bénichou. Un roman (inachevé) d'apprentissage, où l'auteur raconte ses amours et ses déceptions, pendant ces vingt-cinq dernières années. Un programme (rapidement esquissé) de la " critique dialogique ", qu'illustrent les sept chapitres du livre ; dans les deux derniers, les auteurs critiqués prennent à leur tour la parole. Une réplique dans le débat idéologique actuel, présenté comme l'antinomie d'un dogmatisme classique et d'un relativisme moderne, antinomie à laquelle l'auteur croit pouvoir échapper par cette critique de la critique

      Critique de la critique
    • Dans une réflexion qui nous fait traverser des siècles d'histoire européenne, Tzvetan Todorov éclaire les notions de barbarie et de civilisation, de culture et d'identité collective, pour interpréter les conflits qui opposent aujourd'hui les pays occidentaux et le reste du monde. Une magistrale leçon d'histoire et de politique, et une véritable " boîte à outils " pour décrypter les enjeux de notre temps.

      La Peur DES Barbares, Au-Dela Du Choc DES Civilisations
    • Théories du symbole

      • 261pages
      • 10 heures de lecture
      3,9(33)Évaluer

      Analyse critique des théories d'Aristote et de Saint Augustin, de Tacite et de Quintilien ,de Du Marsais et de Condillac, de Diderot et de Lessing, de Goethe et des frères Schlegel, de Freud et de Lévy-Bruhl, de Saussure et de Jakobson, Théories du symbole n'est pourtant pas une histoire de la sémiotique. Il y est certes question de sémiotique. Ou plutôt d'un ensemble de disciplines qui, dans le passé, se sont partagé le domaine du signe et du symbole : sémantique, logique, rhétorique, herméneutique, esthétique, philosophie, ethnologie, psychanalyse, poétique. N'est-ce pas de l'histoire, d'autre part, que de reconstituer ces systèmes conceptuels et de chercher les lois qui ont gouverné le discours sur le discours ? Peut-être, mais à cela près qu' histoire et sémiotique, loin d'être des données immuables permettant de circonscrire un projet, sont à leur tour parmi les notions que l'enquête va mettre en question. Restent : de l'histoire, la crise, par où s'opposent " classiques " et " romantiques " ; et de la sémiotique, l'unité, peut-être trompeuse, du signe et du symbole. A travers leur étude s'affirme, comme une tierce voie, une pensée de la différence non valorisée, du pluriel et de la typologie.

      Théories du symbole
    • Editeur : Seuil Date de parution : 1970 Description : In-8, 188 pages, broché, occasion, bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci. Please let us know if you have any questions. Thanks

      Introduction à la littérature fantastique
    • Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage Ce dictionnaire ne se limite pas à la linguistique stricto sensu ; y figurent aussi les concepts fondateurs, comme celui de signe, et, symétriquement, on y a pris en considération les productions de la langue (d'où la place accordée à la poétique). Quatre grandes parties : les écoles (depuis le XVIIe siècle jusqu'à Chomsky), les domaines (y compris psycho et socio-linguistique), les concepts méthodologiques (du plus fondamental - le signe - au plus dérivé - les genres littéraires), les concepts descriptifs (du plus simple - les unités non significatives - aux plus complexes - du langage et de l'action). Cinquante-sept articles à l'intérieur desquels sont données quelque huit cents définitions, faciles à repérer grâce à l'index final, doublé d'un index des auteurs. Un irremplaçable exposé et un très commode instrument de travail.

      Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage