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Benoît Duteurtre

    20 mars 1960 – 16 juillet 2024
    L'ordinateur du paradis
    Chemins de fer
    Benoit Duteurtre. L'été 1976
    Les Malentendus: Roman
    La petite fille et la cigarette
    Les malentendus
    • 2022

      "Ma passion pour le début du XXe siècle s'est éveillée très jeune en écoutant Debussy et Duke Ellington, en regardant Claude Monet et Raoul Dufy, en lisant Alphonse Allais et Maurice Leblanc, puis Apollinaire et les surréalistes... C'est donc tout naturellement que je me suis plongé dans ce dictionnaire où j'ai voulu souligner la continuité entre Belle Epoque et Années folles, telles deux " mi-temps " séparées par le gouffre terrible de la grande guerre. Malgré tout ce qui les oppose, les années 1920 seront, par maints aspects, l'accomplissement de cet esprit moderne qui germait en 1900. On y retrouve souvent les mêmes protagonistes à deux âges de leur vie, tels Guitry, Colette, Ravel, Stravinski, Picasso... Face à un sujet immense, j'ai privilégié la France comme théâtre emblématique de ce temps où Paris fut le coeur battant du monde artistique. Sans négliger pour autant les riches échanges qui se développèrent avec New York, Vienne, Londres, où se produisaient des évolutions comparables, j'ai tenu à remettre à l'honneur une certaine légèreté française. Enfin, même si la civilisation toute entière est présente avec ses hommes politiques, ses scientifiques, ses expositions universelles ou ses villégiatures, ce sont d'abord les arts qui figurent au coeur de ce panorama : poésie, théâtre, peinture, une place privilégiée revenant par goßt personnel à la musique. Portraits, bons mots, petite et grande histoire se mêlent dans ces pages consacrées à des personnages, mais aussi à des lieux comme le Moulin Rouge et le Chat Noir, à des genres oubliés comme le café-concert, sans oublier les décors des brasseries, gares et jardins publics... Tout ce qui fait que la Belle Epoque et les Années Folles sont toujours parmi nous et continuent à faire rêver aux quatre coins du monde."

      Dictionnaire amoureux de la Belle Époque et des Années folles
    • 2020

      Comment raconter une ville que l'on aime ? Parler de son ciel, de son fleuve, de ses monuments, de ses avenues, de ses statues ? Paris, cinq lettres pour désigner l'une des plus belles villes du monde : la ville-musée, la ville-roman, la ville-cinéma et encore la ville en mutation à l'architecture sans cesse remodelée. Deux artistes ont conjugué leurs talents pour rendre hommage à la beauté de la capitale. Un pinceau et une plume ont composé un hymne à la gloire de Paris. Une ode amoureuse...

      Paris aquarelles
    • 2014

      Arrivé aux portes du paradis, un nouvel élu, fraîchement décédé, découvre les normes d'hygiène et de sécurité désormais fixées pour la vie éternelle. Au même moment, sur terre, un projet de pénalisation des images pornographiques perturbe la tranquillité de Simon Laroche, haut fonctionnaire bon teint qui redoute de se voir démasqué pour ses escapades sur Internet. Pourtant, c'est une simple phrase, filmée à son insu, qui va le précipiter dans un engrenage cauchemardesque. Dans cette société à peine imaginaire où les réseaux se dérèglent, où les informations des uns arrivent sur les ordinateurs des autres, où les femmes et les hommes guerroient sans relâche, deux jeunes banlieusards opposent une résistance dérisoire à l'ordre établi. L'intrigue nourrie par toutes les peurs de l'époque alterne avec les interventions débonnaires du Grand Saint Pierre. Après La petite fille et la cigarette, traduit dans de nombreux pays, Benoît Duteurtre renoue avec une veine fantaisiste, où le réalisme se mêle à l'imagination pour mieux éclairer notre présent.

      L'ordinateur du paradis
    • 2013

      "Il y avait pour moi quelque chose d'incompréhensible et de fascinant chez cette fille, seule au milieu de la cour de récréation : elle me ressemblait mais elle ne souriait guère ; elle avait les mêmes taches de rousseur mais les yeux plus ténébreux ; elle ne lisait pas des livres de prêtres engagés sur l'Évangile (les lectures préférées de ma famille) mais des brûlots anarchistes appelant au soulèvement général ; elle ne voulait pas avoir l'air moderne en enfilant des pantalons mais portait une jupe, dégagée de tout mimétisme masculin. À part cela je ne savais rien d'elle, sauf pour avoir entendu, de loin, prononcer son prénom : Hélène". Une adolescence provinciale dans la chaleur de 1976 : Benoît Duteurtre, en jeune gauchiste à cheveux longs, y découvre avec enthousiasme la musique, l'amour et la poésie.

      Benoit Duteurtre. L'été 1976
    • 2012

      À nous deux, Paris !

      • 332pages
      • 12 heures de lecture

      Automne 1980, Jérôme Demortelle débarque à la capitale. Il a vingt ans et fait ses débuts dans la musique, porté par sa passion pour la new wave. Comme il se doit, ses idées et ses accoutrements affichent le style d'une génération pressée de balayer ses aînés, les encombrants soixante-huitards.Mais ce jeune homme moderne, épris de second degré, est aussi, plus secrètement, sous l'emprise d'un vieux mythe : celui de la « montée à Paris », où il rêve de conquérir la gloire artistique à l'image de ses illustres prédécesseurs.Or c'est dans un autre monde qu'il atterrit. Le nouveau quartier des Halles, avec son Forum clinquant et ses galeries commerciales, vient de remplacer l'ancien « ventre de Paris ». Entre mythe et réalité, les décalages sont innombrables, et Jérôme, trop pressé, se précipite dans toutes les impasses : la question de l'entrée dans les boîtes à la mode (ou l'humiliation de se voir refuser) lui tient lieu d'enjeu existentiel ; le goût prononcé pour la cocaïne lui donne l'impression d'être un acteur dans cette société noctambule où il n'est qu'un figurant.Ce jeu des apparences, à la veille de l'élection de François Mitterrand, raconte aussi la naissance d'un monde qui est devenu le nôtre.

      À nous deux, Paris !
    • 2012

      Le général de Gaulle est de retour. Après un appel à la résistance, prononcé lors d'un piratage télévisuel, il se lance dans une ultime bataille pour la " grandeur de la France ". Toujours vaillant sous son képi à deux étoiles, ce revenant passionne l'opinion. A-t-il vécu cent vingt ans ? S'est-il fait congeler ? S'agit-il d'un imposteur ? Ce général, un rien foutraque, vit avec son temps : il prône la relance de l'agriculture française par la marijuana, l'ajout d'une fête musulmane au calendrier et ranime jusqu'à l'absurde les idéaux de la vieille Europe... Dans cette fantaisie romanesque un brin loufoque, Benoît Duteurtre entame une croisade nostalgique contre l'obsession sécuritaire et hygiéniste, contre la standardisation des sociétés et pour le retour de l'oeuf mayonnaise " maison " dans les bistrots.

      Le retour du Général
    • 2010
    • 2006

      La cinquantaine séduisante, Florence partage sa vie entre Paris et un village de montagne isolé, dans lequel elle vit comme un ermite. Mais l'irrésistible appel du progrès finit par atteindre ce lieu perdu, et prend la forme de réverbères, de rutilantes poubelles de tri sélectif... signant l'intrusion de l'écologie bureaucratique clans la vie rurale. Dans ce conte bucolique, Duteurtre raille, avec douceur, les contradictions d'une humanité égarée dans les pièges de la société contemporaine.

      Chemins de fer
    • 2005

      Gaieté parisienne

      • 203pages
      • 8 heures de lecture
      3,0(27)Évaluer

      Gaieté parisienne se déroule dans un drôle de Paris, à la fin du XXe siècle.Nicolas, intellectuel d'une trentaine d'années, s'efforce de séduire le jeune Julien, étudiant en gestion, très à l'aise dans la société moderne. Des boîtes de nuit aux cités de banlieue, des berges de la Seine au bord de la mer, leur course-poursuite traverse un paysage étrange, mêlant les vestiges du vieux monde aux entreprises de rénovation.

      Gaieté parisienne
    • 2005

      La petite fille et la cigarette

      • 214pages
      • 8 heures de lecture
      4,1(44)Évaluer

      Dans un monde qui ressemble à ce que sera bientôt le nôtre, un quadragénaire essaie de survivre. Il remonte une avenue du Président-Bush. Son chien s’appelle Sarko. La monnaie qu’il utilise est l’eurollar. La ville, plombée par une pollution folle, est le territoire des cyclistes et des piétons écolos. Dans la rue, l’homme n’ose plus sourire aux enfants, les vrais maîtres, de peur d’être pris pour un pervers. Au bureau, il se cache aux toilettes pour fumer une cigarette prohibée. Aux prises avec cet univers, l’individu se révolte à sa manière, dérisoire. Il n’y résistera pas. La fable, dans la lignée de Swift ou de Kafka, humour compris, prend la défense d’une créature menacée, l’homme. Au moindre faux pas, le voilà devenu un monstre, chargé d’expier plusieurs siècles de péchés. La nouvelle Inquisition lui collera tout sur le dos, dans l’antichambre des bûchers.

      La petite fille et la cigarette