Léo a disparu et son entourage ne croit pas à un suicide. Six mois plus tard, personne ne se doute que pour trouver des réponses à ses propres questionnements, il a trouvé refuge dans un autre monde, celui des fictions et des rêveries qu'elles suscitent. Une histoire sur le phénomène des séries télévisées du point de vue du spectateur
Une famille d'Américains s'installe a Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le
pere, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la
mere, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la
préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur a son prénom. Warren
enfin a su se rendre indispensable pour tout et aupres de tous. Une famille
apparemment comme les autres, en somme. Une chose est sure, s'ils emménagent
dans votre quartier, fuyez sans vous retourner...
«- Vous savez, on peut meler l'histoire de la criminalité a celle de la
peinture. Au début, on peignait comme on tue, a main tue. L'art brut, on
pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil,
le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis a peindre au couteau.
Regardez le travail d'un Jack l'Éventreur... Et puis on a inventé le pistolet.
Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et
maintenant, a l'ere terroriste, on peint a la bombe, dans la ville, dans le
métro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue...»
Un meurtrier anonyme, un poète vengeur, un parfumeur amoureux, un antiquaire combattant, un enfant silencieux, un milliardaire misanthrope. Les personnages de ces six histoires ont un point commun : leur vie intérieure est bien plus exaltante que leur vie quotidienne. Et leur part d'ombre n'est rien en comparaison de leur part lumineuse. Une vérité que l'on tait, un exploit que l'on cache, un passé inavouable. Lequel d'entre nous ne garde pas, enfouie au plus profond, sa gloire secrète ?
«Dans les trains de nuit, mon boulot, c'est le sommeil des autres. Mais quand
il s'agit de veiller sur un dormeur que l'Europe s'arrache, quand les
contrôleurs, les douaniers et les énervés du cran d'arret cherchent a me
poinçonner, je regrette le doux temps de l'Orient-Express... Tout ce que je
désire, c'est éviter de me faire descendre a la prochaine...»
Rentré d'une mission secrète au Mexique, Lucky Luke découvre qu'un nouveau héros a conquis l'Ouest. Allan Pinkerton, adepte de méthodes d'investigation révolutionnaires et de latolérance zéro, veut pousser le justicier solitaire vers la retraite afin de gagner les faveurs du président Lincoln.Daniel Pennac et Tonino Benacquista signent à quatre mains un Lucky Luke exceptionnel sur lequel souffle l'esprit du grand Goscinny, un western subtil pour petits et grands, merveilleusement mis en scène par Achdé.
On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l'inénarrable famille Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Fred Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s'est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d'un ange gardien légèrement dépressif. L'ancien gangster a trouvé dans l'inépuisable réservoir d'anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familiale n'était pas emportée dans la tourmente des remises en cause existentielles... Les enfants traversent une adolescence compliquée, l'épouse fidèle a décidé de s'émanciper, et l'auteur de romans, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute, pour une famille qui ne l'est pas... Ils seront résolus de la façon la plus diabolique et la plus hilarante qui soit.
Marc, un homme au passé difficile, choisit de redevenir serrurier. Ce nouveau métier lui permet d'ouvrir des portes et d'apprendre sur les mésaventures des autres. Un jour, un client lui demande un service étrange, et Marc se retrouve confronté à sa propre histoire, qu'il peine à oublier.
Nous étions quatre : Louis avait usé sa vie à Cinecittà, Jérôme voulait conquérir Hollywood, Mathilde avait écrit en vain trente-deux romans d'amour, et moi, Marco, j'aurais fait n'importe quoi - mais n'importe quoi ! - pour devenir scénariste. Même écrire un feuilleton que personne ne verrait jamais. « Saga », c'était le titre.