Nous étions quatre : Louis avait usé sa vie à Cinecittà, Jérôme voulait conquérir Hollywood, Mathilde avait écrit en vain trente-deux romans d'amour, et moi, Marco, j'aurais fait n'importe quoi - mais n'importe quoi ! - pour devenir scénariste. Même écrire un feuilleton que personne ne verrait jamais. « Saga », c'était le titre.
Il suffit de prononcer le mot " colt " et l'on a changé de bord. Errer dans les rues avec un revolver en état de marche, c'est saisir la chance d'être un autre. Immédiatement, dès le tout premier contact, des idées me sont venues à l'esprit, des choses auxquelles je n'avais jamais pensé. Jamais. Une foire au crime, un chasseur de pizza, un balcon meurtrier, un violoncelle qu'on assassine et un Van Gogh gravé dans la peau sont autant de pièces d'un engrenage cynique et burlesque, un laminoir de l'innocence. Une machine à broyer les petites filles. Quinze nouvelles par l'auteur des morsures de L'Aube.
Rentré d'une mission secrète au Mexique, Lucky Luke découvre qu'un nouveau héros a conquis l'Ouest. Allan Pinkerton, adepte de méthodes d'investigation révolutionnaires et de latolérance zéro, veut pousser le justicier solitaire vers la retraite afin de gagner les faveurs du président Lincoln.Daniel Pennac et Tonino Benacquista signent à quatre mains un Lucky Luke exceptionnel sur lequel souffle l'esprit du grand Goscinny, un western subtil pour petits et grands, merveilleusement mis en scène par Achdé.
Qui n'a jamais eu envie de devenir " quelqu'un d'autre " ? Celui que l'on a toujours voulu être ? Celui qui n'aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs ? Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari. Ils se donnent trois ans, pas un jour de plus, pour devenir cet " autre ". Mais on ne devient pas quelqu'un d'autre impunément. On risque, pour le pire et le meilleur, de se trouver soi-même. Un chassé-croisé palpitant qui conjugue humour et suspense.
Un meurtrier anonyme, un poète vengeur, un parfumeur amoureux, un antiquaire combattant, un enfant silencieux, un milliardaire misanthrope. Les personnages de ces six histoires ont un point commun : leur vie intérieure est bien plus exaltante que leur vie quotidienne. Et leur part d'ombre n'est rien en comparaison de leur part lumineuse. Une vérité que l'on tait, un exploit que l'on cache, un passé inavouable. Lequel d'entre nous ne garde pas, enfouie au plus profond, sa gloire secrète ?
Un homme tout juste sorti du coma qui reçoit de l'infirmière qui l'a veillé la transcription de ses secrets les plus enfouis, de son passé le plus perdu. Un type qui veut être enterré près d'un bordel. Des histoires de couples, de magnétoscope et de pétition. Des rencontres qui ne se feront jamais, des rencontres qui se feront tout de même. La solitude d'un surdoué de neuf ans. Dix nouvelles succulentes, à l'ironie douce-amère, au style léger et aux intrigues à pirouettes, par l'auteur de Saga.
«Dans les trains de nuit, mon boulot, c'est le sommeil des autres. Mais quand
il s'agit de veiller sur un dormeur que l'Europe s'arrache, quand les
contrôleurs, les douaniers et les énervés du cran d'arret cherchent a me
poinçonner, je regrette le doux temps de l'Orient-Express... Tout ce que je
désire, c'est éviter de me faire descendre a la prochaine...»
On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l'inénarrable famille Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Fred Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s'est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d'un ange gardien légèrement dépressif. L'ancien gangster a trouvé dans l'inépuisable réservoir d'anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familiale n'était pas emportée dans la tourmente des remises en cause existentielles... Les enfants traversent une adolescence compliquée, l'épouse fidèle a décidé de s'émanciper, et l'auteur de romans, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute, pour une famille qui ne l'est pas... Ils seront résolus de la façon la plus diabolique et la plus hilarante qui soit.
Il suffit d'un grain de sable, de presque rien dans les nouvelles de Tonino Benacquista pour que le cours de la vie ordinaire se grippe et que l'on bascule dans le romanesque. Une cassette vidéo qui se coince dans un magnétoscope par exemple, et toute la famille est consternée. Pourtant, on dispose d'un parent réparateur agréé mais le père fait traîner l'intervention pour ne pas devoir avouer que la nuit, à l'insu de tous, il visionne des cassettes pornos. C'est en effet l'une d'entre elles qui est coincée. Après moult péripéties, il se résout à une solution extrême : simuler un cambriolage et faire disparaître l'appareil. Parfait, mais un voisin bien intentionné le trouve dans une décharge. Et le rapporte. Tout s'arrange pourtant lorsque l'appareil enfin réparé, la femme arrête la cassette à temps après quelques images anodines ayant compris de quoi il s'agissait, et pardonne tacitement à son mari. Happy end donc, si ce n'est que bien plus tard on découvre qu'elle avait, elle aussi, des raisons inavouables pour agir de la sorte. C'est ce qui fait le charme de ces nouvelles : une inventivité débordante qui fait rebondir constamment le récit entraînant le lecteur à travers des situations totalement stupéfiantes et pourtant parfaitement plausibles. --Gérard Meudal
Marc, un homme au passé difficile, choisit de redevenir serrurier. Ce nouveau métier lui permet d'ouvrir des portes et d'apprendre sur les mésaventures des autres. Un jour, un client lui demande un service étrange, et Marc se retrouve confronté à sa propre histoire, qu'il peine à oublier.