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Alexandre Vialatte

    22 avril 1901 – 3 mai 1971
    Alexandre Vialatte
    L'Auvergne
    La Dame du Job
    Almanach des quatre saisons
    La métamorphose
    Lettres à Milena
    Le procés
    • 2016

      La Dame du Job, près de qui un homme va mourir, annonce déjà la Négresse des Fruits du Congo, reine de papier elle aussi, son visage bouleversant restera mêlé pour toujours à ce qui est le vrai sujet du roman : la découverte du monde par deux enfants.

      La Dame du Job
    • 2002

      Au coin du désert

      • 94pages
      • 4 heures de lecture

      Égypte 1938. L'ombre de Bonaparte traîne encore sur les calendriers-réclames des petits cafés du port d'Alexandrie. Les avenues du Caire mènent droit au désert où les Pyramides battent immobilement la cadence. Par pur esprit de contradiction, les gens écrivent de droite à gauche. L'hiver est chaud, le désert frais. Et vingt nations s'entendent comme des sœurs. Alexandre Vialatte, professeur de français au lycée franco-égyptien d'Héliopolis, y réalise son rêve d'Orient. Il nous en rapporte ces chroniques, telles des cartes postales, où, comme à son habitude, se mêlent éloquence et cocasserie. Au coin du désert ou quand l'Égypte fait la conquête d'Alexandre.

      Au coin du désert
    • 2001

      Kafka alebo diabolská nevinnosť

      • 151pages
      • 6 heures de lecture
      5,0(1)Évaluer

      Alexandre Vialatte sa s Kafkovým dielom stretol roku 1925 v Mainzi, kde pracoval ako redaktor Rýnskej revue. Ku Kafkovmu dielu pristupoval bez prehnanej zdvorilosti v pravom zmysle slova. Vialatte sa odovzdal Kafkovi akosi samozrejme a s láskou, so vznešenou galantnosťou. Vialatte tvrdí, že Kafka veril v jestvovanie Dobra a Radosti; veril, že človek ich môže svojím úsilím dosiahnuť. Veď práve o ľudskosť sa usiloval. Vialatte prekladal jeho knihy jednu za druhou. Bol prvým Francúzom, ktorý Kafku objavil; vytrvalo ho ponúkal Francúzsku. A neustále ho čítal.

      Kafka alebo diabolská nevinnosť
    • 1999

      Le procés

      • 311pages
      • 11 heures de lecture
      4,1(18469)Évaluer

      Le jour de son arrestation, K. ouvre la porte de sa chambre pour s'informer de son petit-déjeuner et amorce ainsi une dynamique du questionnement qui s'appuie, tout au long du roman, sur cette métaphore de la porte. Accusé d'une faute qu'il ignore par des juges qu'il ne voit jamais et conformément à des lois que personne ne peut lui enseigner, il va pousser un nombre ahurissant de portes pour tenter de démêler la situation. À mesure que le procès prend de l'ampleur dans sa vie, chaque porte ouverte constitue une fermeture plus aliénante sur le monde de la procédure judiciaire, véritable source d'enfermement et de claustrophobie. L'instruction suit son cours sur environ un an durant lequel l'absence d'événements est vue uniquement à travers les yeux de K. Sa lucidité, dérisoire et inutile jusqu'à la fin, contrairement à celle du héros de "La Métamorphose", n'apporte aucun soulagement. Le Procès, pièce charnière dans l'oeuvre de ce génie de l'absurde, renonce au ressort du surnaturel pour évoquer l'angoisse de l'obsession. --Sana Tang-Léopold Wauters

      Le procés
    • 1991

      Bananes de Königsberg

      • 414pages
      • 15 heures de lecture

      A Mayence, en 1922. Le Rhin est vert, la cathédrale rouge, les habitants paisibles et joufflus. L'Allemagne que découvre Vialatte est jolie comme une image d'Epinal. Dix ans plus tard, la silhouette de l'Allemand a changé. La misère et le sport lui ont fait le ventre plat. La chemise noire est de rigueur. L'Allemagne a pris un visage bien inquiétant : celui d'Hitler. EN 1945, Vialatte assiste aux procès des criminels de guerre de Belsen et enregistre les aveux de ces tortionnaires qui ont des scrupules d'employés tatillons. " Bananes de Königsberg " nous raconte l'histoire de l'Allemagne de 1922 à 1949 vue par Vialatte. Une histoire " folle, tragique, invraisemblable et d'un comique ahurissant ".

      Bananes de Königsberg
    • 1989
    • 1989
    • 1988

      Lettres à Milena

      • 350pages
      • 13 heures de lecture
      3,9(753)Évaluer

      Franz Kafka connut d'abord Milena comme traductrice : elle établissait la version tchèque de quelques-unes de ses proses courtes. Ces relations se transformèrent en une liaison passionnée dont les lettres permettent de suivre le progrès. Cette passion ne dura q'un instant, elle tient en quelques mois à peine. Les lettres racontent d'un bout à l'autre ce roman d'amour, orgie de désespoir et de félicité, de mortification et d'humiliation. Car quelle qu'ait pu être la fréquence de leurs rencontres, leurs amours restent essentiellement épistolaires comme celles de Werther ou de Kierkegaard. Milena est morte vingt ans après Kafka, dans le camp de concentration de Ravensbrück.

      Lettres à Milena
    • 1982

      Almanach des quatre saisons

      • 232pages
      • 9 heures de lecture

      Le vrai de la chose se trouve dans les vieux almanachs l'homme de mars, expliquent-ils, dompte les jeunes taureaux. Il sème même la fétuque flottante et le blé à épi blanc barbu. Rien n'est plus exaltant qu'un programme si champêtre. Pourtant, on ne voit jamais les hommes en train de dompter les jeunes taureaux ou de semer la fétuque flottante. J'ai fait là-dessus mon enquête personnelle : les hommes sortent du métro Glacière ou attendent l'autobus 27. Les hommes ne font pas ce que fait l'homme. Je leur ai demandé avec surprise s'ils ne domptaient pas les jeunes taureaux. Un monsieur à barbe noire, qui ressemblait à Landru, m'a répondu qu'il n'en faisait rien, d'un air sévère. Peut-être en cachette ? Non, même pas en cachette. Il ne semait pas la fétuque. Il se fâcha quand je lui parlai du blé barbu. Je lui demandai ce qu'il pouvait bien faire dans la deuxième quinzaine de mars, il me répondit qu'il faisait exactement la même chose que dans la première, de même qu'en février, en décembre, en avril. Et il ajouta : " Comme tout le monde. " Peut-être que l'homme de l'almanach est un homme idéal, une exception honteuse ?

      Almanach des quatre saisons
    • 1955

      Lorsque Gregor Samsa s'éveille, un matin, après des rêves agités, il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes ! Lugubre cocasserie ? Hélas, ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres mais de vulgaires parasites... Les siens. Père, mère, soeur, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer. Ici, un homme se transforme en coléoptère monstrueux, là, un engin pervers tue avec application... Dans la colonie pénitentiaire, c'est l'expérimentation en direct. Une machine infernale s'acharne sur un soldat soumis. Une machinerie hors pair, digne d'un inventeur à l'imagination torturée ! Kalka, maître de l'humour noir, de l'absurde et du grotesque, un auteur à redécouvrir !

      La métamorphose