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Alexandre Vialatte

    22 avril 1901 – 3 mai 1971
    Alexandre Vialatte
    L'Auvergne
    La Dame du Job
    Almanach des quatre saisons
    La métamorphose
    Lettres à Milena
    Le procès
    • Le procès

      • 384pages
      • 14 heures de lecture
      4,1(18468)Évaluer

      Le jour de son arrestation, K. ouvre la porte de sa chambre pour s'informer de son petit-déjeuner et amorce ainsi une dynamique du questionnement qui s'appuie, tout au long du roman, sur cette métaphore de la porte. Accusé d'une faute qu'il ignore par des juges qu'il ne voit jamais et conformément à des lois que personne ne peut lui enseigner, il va pousser un nombre ahurissant de portes pour tenter de démêler la situation. À mesure que le procès prend de l'ampleur dans sa vie, chaque porte ouverte constitue une fermeture plus aliénante sur le monde de la procédure judiciaire, véritable source d'enfermement et de claustrophobie. L'instruction suit son cours sur environ un an durant lequel l'absence d'événements est vue uniquement à travers les yeux de K. Sa lucidité, dérisoire et inutile jusqu'à la fin, contrairement à celle du héros de "La Métamorphose", n'apporte aucun soulagement. Le Procès, pièce charnière dans l'oeuvre de ce génie de l'absurde, renonce au ressort du surnaturel pour évoquer l'angoisse de l'obsession. --Sana Tang-Léopold Wauters

      Le procès
    • Lettres à Milena

      • 350pages
      • 13 heures de lecture
      3,9(753)Évaluer

      Franz Kafka connut d'abord Milena comme traductrice : elle établissait la version tchèque de quelques-unes de ses proses courtes. Ces relations se transformèrent en une liaison passionnée dont les lettres permettent de suivre le progrès. Cette passion ne dura q'un instant, elle tient en quelques mois à peine. Les lettres racontent d'un bout à l'autre ce roman d'amour, orgie de désespoir et de félicité, de mortification et d'humiliation. Car quelle qu'ait pu être la fréquence de leurs rencontres, leurs amours restent essentiellement épistolaires comme celles de Werther ou de Kierkegaard. Milena est morte vingt ans après Kafka, dans le camp de concentration de Ravensbrück.

      Lettres à Milena
    • Lorsque Gregor Samsa s'éveille, un matin, après des rêves agités, il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes ! Lugubre cocasserie ? Hélas, ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres mais de vulgaires parasites... Les siens. Père, mère, soeur, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer. Ici, un homme se transforme en coléoptère monstrueux, là, un engin pervers tue avec application... Dans la colonie pénitentiaire, c'est l'expérimentation en direct. Une machine infernale s'acharne sur un soldat soumis. Une machinerie hors pair, digne d'un inventeur à l'imagination torturée ! Kalka, maître de l'humour noir, de l'absurde et du grotesque, un auteur à redécouvrir !

      La métamorphose
    • La Dame du Job, près de qui un homme va mourir, annonce déjà la Négresse des Fruits du Congo, reine de papier elle aussi, son visage bouleversant restera mêlé pour toujours à ce qui est le vrai sujet du roman : la découverte du monde par deux enfants.

      La Dame du Job
    • Au coin du désert

      • 94pages
      • 4 heures de lecture

      Égypte 1938. L'ombre de Bonaparte traîne encore sur les calendriers-réclames des petits cafés du port d'Alexandrie. Les avenues du Caire mènent droit au désert où les Pyramides battent immobilement la cadence. Par pur esprit de contradiction, les gens écrivent de droite à gauche. L'hiver est chaud, le désert frais. Et vingt nations s'entendent comme des sœurs. Alexandre Vialatte, professeur de français au lycée franco-égyptien d'Héliopolis, y réalise son rêve d'Orient. Il nous en rapporte ces chroniques, telles des cartes postales, où, comme à son habitude, se mêlent éloquence et cocasserie. Au coin du désert ou quand l'Égypte fait la conquête d'Alexandre.

      Au coin du désert
    • Mon Kafka

      • 200pages
      • 7 heures de lecture

      L'etourdissant Alexandre Vialatte, qui fut le premier a introduire et traduire en France Kafka, eprouvait pour le grand ecrivain autrichien une attraction toute singuliere qui lui fit notamment ecrire: Qui fut exactement Kafka? J'ai toujours cherche a ne pas le connaitre, a me le rendre moi-meme mysterieux. Pourquoi parler de lui? Pourquoi lui enlever le prestige de n'etre connu que comme auteur d'une oeuvre unique, etrange et geniale? On trouvera reunie ici la totalite des essais et articles consacres par Vialatte a Kafka. A son Kafka.

      Mon Kafka
    • Kafka ou l'Innocence diabolique est un recueil d’écrits pour la plupart inédits d’Alexandre Vialatte. On sait que Vialatte fut le premier à découvrir Kafka, alors qu’il était correspondant d’une revue française en Allemagne, comme il nous le rappelle dans ce livre. Il s’enthousiasme pour ce Tchèque inconnu qui écrit des livres si étranges, et fait en sorte de le faire publier en France. Il le traduit, s’en occupe, dès les années 20, et, jusqu’à la fin de sa vie, ne cessera d’écrire sur lui. Ce livre expose le point de vue si original de l’auteur des Fruits du Congo sur celui de La Métamorphose . Original, et profond. Les derniers chapitres datent des années 50, et résument trente années de réflexions. Vialatte parle de Kafka, et aussi de la façon dont la perception de Kafka a changé au fur et à mesure des années. Et, loin de ne voir dans Kafka qu’un humoriste, il en dit le mystère. " Telle est l’importance de l'œuvre. Elle est unique depuis longtemps dans la mesure où elle expose, sous la forme de paraboles d’un art achevé, une conception métaphysique de l’existence, et crée un monde entièrement original, sans commune mesure avec d’autres. "

      Kafka ou l'innocence diabolique