Samarcande, c'est la Perse d'Omar Khayyam, poète du vin, libre-penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l'ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l'Histoire. Samarcande, c'est l'Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes. Samarcande, c'est l'aventure d'un manuscrit qui, né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles, est retrouvé des siècles plus tard. Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d'Asie, Amin Maalouf nous ravit par son extraordinaire talent de conteur. A la suite d'Edgar Ellan Poe, il nous dit : " Et maintenant, promène on regard sur Samarcande ! N'est-elle pas reine de la Terre ? Fière, au-dessus de toutes les villes, et dans ses mains leurs destinées ?" -- Publisher description
Amin Maalouf Livres
Amin Maalouf est un journaliste et romancier libanais qui écrit principalement en français. Ses œuvres se déroulent souvent dans des décors historiques, où il mêle avec brio des faits historiques fascinants à la fantaisie et aux idées philosophiques. Maalouf aspire à créer des "mythes positifs", dépeignant avec sensibilité les valeurs et les attitudes de diverses cultures du Moyen-Orient, d'Afrique et du monde méditerranéen.







Les désorientés
- 530pages
- 19 heures de lecture
Les protagonistes du roman avaient été inséparables dans leur jeunesse, puis ils s'étaient dispersés, brouillés, perdus de vue. Ils se retrouvent à l'occasion de la mort de l'un deux. Les uns n'ont jamais voulu quitter leur pays natal, d'autres ont émigré vers les États-Unis, le Brésil ou la France. Et les voies qu'ils ont suivies les ont menés dans les directions les plus diverses. Qu'ont encore en commun l'hôtelière libertine, l'entrepreneur qui a fait fortune, ou le moine qui s'est retiré du monde pour se consacrer à la méditation ? Quelques réminiscences partagées, et une nostalgie incurable pour le monde d'avant.
Cette autobiographie imaginaire part d'une histoire vraie. En 1518, un ambassadeur maghrébin, de retour d'un pèlerinage à La Mecque, est capturé par des pirates siciliens, et offert en cadeau à Léon X. Ce voyageur s'appelait Hassan al-Wazzan. Il devint le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l'Africain. Sa vie, que ponctuent les grands événements de son temps, est fascinante: il se trouvait à Grenade pendant la Reconquista, d'où il a dû fuir l'Inquisition, en Égypte lors de la conquête du pays par les Ottomans, en Afrique noire à l'apogée de l'empire de l'Askia Mohamed Touré, enfin à Rome aux plus belles heures de la Renaissance, ainsi qu'au moment du sac de la ville par les soldats de Charles Quint. Homme d'Orient et d'Occident, homme d'Afrique et d'Europe, on pouvait difficilement trouver personnage dont la vie corresponde davantage à l'époque étonnante que fut le xvie siècle
Juillet 1096 : il fait chaud sous les murailles de Nicée. A l'ombre des figuiers, dans les jardins fleuris, circulent d'inquiétantes nouvelles : une troupe formée de chevaliers, de fantassins, mais aussi de femmes et d'enfants, marche sur Constantinople. On raconte qu'ils portent, cousues sur le dos, des bandes de tissu en forme de croix. Ils clament qu'ils viennent exterminer les musulmans jusqu'à Jérusalem, et déferlent par milliers. Ce sont les " Franj ". Ils resteront deux siècles en Terre sainte, pillant et massacrant pour la gloire de leur dieu. Cette incursion barbare de l'Occident au cœur du monde musulman marque le début d'une longue période de décadence et d'obscurantisme. Elle est ressentie aujourd'hui encore, en terre d'islam, comme un viol.
Les identités meurtrières.
- 189pages
- 7 heures de lecture
Amin Maalouf s'interroge sur la notion d'identité, sur les passions qu'elle suscite, sur ses dérives meurtrières. Pourquoi est-il si difficile d'assumer en toute liberté ses diverses appartenances? Pourquoi faut-il, en cette fin de siècle, que l'affirmation de soi s'accompagne si souvent de la négation d'autrui ? Nos sociétés seront-elles indéfiniment soumises aux tensions, aux déchaînements de violence, pour la seule raison que les êtres qui s'y côtoient n'ont pas tous la même religion, la même couleur de peau, la même culture d'origine ? Y aurait-il une loi de la nature ou une loi de l'Histoire qui condamne les hommes à s'entretuer au nom de leur identité ? -- Description from http://www.evene.fr (Oct. 17, 2011).
" Echelles du Levant ", c'est le nom qu'on donnait autrefois à ce chapelet de cités marchandes par lesquelles les voyageurs d'Europe accédaient à l'Orient. De Constantinople à Alexandrie, en passant par Smyrne, Adana ou Beyrouth, ces villes ont longtemps été des lieux de brassage où se côtoyaient langues, coutumes et croyances. Des univers précaires que l'Histoire avait lentement façonnés, avant de les démolir. Brisant, au passage, d'innombrables vies. Le héros de ce roman, Ossyane, est l'un des ces hommes au destin détourné. De l'agonie de l'Empire ottoman aux deux guerres mondiales et aux tragédies qui, aujourd'hui encore, déchirent le Proche Orient, sa vie ne pèsera guère plus qu'un brin de paille dans la tourmente. Patiemment, il se souvient, il raconte son enfance princière, sa grand-mère démente, son père révolté, son frère déchu, son séjour en France sous l'Occupation, sa rencontre avec sa bien-aimée fugitive, Clara, leurs moments de ferveur, d'héroïsme et de rêve ; puis la descente aux enfers. Dépossédé de son avenir, de sa dignité, privé des joies les plus simples, que lui reste-t-il ? Un amour en attente. Un amour tranquille, mais puissant. Peut-être, en fin de compte, plus puissant que l'Histoire.
Le Dérèglement du monde
- 320pages
- 12 heures de lecture
L'auteur avance la thèse suivante : le dérèglement du monde tient moins à la guerre des civilisations qu'à l'épuisement simultané des civilisations, l'humanité ayant atteint son seuil d'incompétence morale : l'Occident infidèle aux valeurs de démocratie et tenté de garder une supériorité militaire pour pallier les insuffisances de son économie ou de son autorité morale ; l'Orient n'ayant plus de légitimité patriotique, se retrouve condamné à une fuite en avant radicaliste.
Le Rocher de Tanios
- 277pages
- 10 heures de lecture
Tanios was a child of the mountains of Lebanon in the 1880s when the Egyptian Pashas were struggling against Ottoman domination and the British and French plotted with and against each other. Amin Maalouf's novel, The Rock of Tanios , begins with a recollection of the rock on which Tanios was last seen sitting and weaves together the strands of the fascinating legend of his disappearance. Tanios was the illegitimate son of a powerful Sheik whose every action brought chaos into his village. When Tanios's adopted father caused the death of a powerful political rival, he and his son together fled their homeland. In hiding, they became entangled with international spies and politicians; Tanios soon took on the roll of intermediary between dueling European and Middle Eastern powers.
Les Jardins de lumière
- 338pages
- 12 heures de lecture
This is the story of Mani, a forgotten figure, but whose name is yet, paradoxically, on everyone's lips. When using the words "Manichean" or "Manichaeism" one rarely thinks Mani, painter, doctor and Eastern philosopher of the third century, called "the Buddha of Light" by the Chinese and "the apostle of Jesus" by the Egyptians . His tolerant and humanist philosophy wanted to reconcile the religions of his time. It earned him persecution, torment and hatred...
Le périple de Baldassare
- 506pages
- 18 heures de lecture
Parti sur les routes en 1665, le narrateur de cette histoire, Baldassare Embriaco, Génois d'Orient et négociant en curiosités, est à la poursuite d'un livre qui est censé apporter le Salut à un monde désemparé. Sans doute est-il aussi à la recherche de ce qui pourrait encore donner un sens à sa propre existence. Au cours de son périple, en Méditerranée et au-delà, Baldassare traverse des pays en perdition, des villes en feu, des communautés en attente. Il rencontre la peur, la tromperie et la désillusion ; mais également l'amour, à l'heure où il ne l'attendait plus.



