Stefan George fut une figure séminale de la littérature allemande, connu pour son influence profonde en tant que poète, éditeur et traducteur. Il a favorisé un cercle littéraire et académique influent, façonnant les sensibilités de nombreux jeunes écrivains de premier plan de son époque à travers des intérêts culturels, mystiques et politiques partagés. Sa voix poétique distinctive et sa vision esthétique ont largement résonné, l'établissant comme une force centrale dans le paysage littéraire. Malgré des associations politiques complexes, George a maintenu une farouche indépendance artistique, refusant notamment de s'aligner sur le régime national-socialiste.
"La revue Blätter für die Kunst fut fondée par le poète afin de diffuser en Allemagne les idées esthétiques du symbolisme français. Les textes ici repris sont à dimension poétologique ou théorique. Y sont aussi reproduits les avant-propos des Annales pour le mouvement de l'esprit ainsi qu'une conférence de Friedrich Gundolf sur Stefan George."--[Memento]
Dresse le portrait de quelques hommes de lettres rencontrés au cours de ses lectures : Mallarmé, Verlaine, Goethe, Dante, Nietzsche, etc.
Paru en 1907, le sujet central de ce roman est l'être aimé représenté par Maximin, figure mythique de l'adolescent, mort prématurément.