Marcel Proust Livres
Ce romancier français est largement reconnu comme l'un des plus grands auteurs du XXe siècle. Son œuvre monumentale, écrite en grande partie dans un style de flux de conscience, est considérée comme l'une des réalisations littéraires les plus éblouissantes et significatives de l'époque moderne. À travers sa voix unique, il explore des thèmes tels que la mémoire, le temps et les nuances sociales, offrant un aperçu profond de la psyché humaine. Son approche distinctive et son dévouement incomparable ont solidifié sa place en tant que figure majeure de l'histoire littéraire.







Le Temps retrouve. Die wiedergefundene Zeit, französische Ausgabe
- 447pages
- 16 heures de lecture
"Tout d'un coup, dans le petit chemin creux, je m'arrêtai touché au coeur par un doux souvenir d'enfance : je venais de reconnaître, aux feuilles découpées et brillantes qui s'avançaient sur le seuil, un buisson d'aubépines défleuries, hélas, depuis la fin du printemps. Autour de moi flottait une atmosphère d'anciens mois de Marie, d'après-midi du dimanche, de croyances, d'erreurs oubliées. J'aurais voulu la saisir. Je m'arrêtai une seconde et Andrée, avec une divination charmante, me laissa causer un instant avec les feuilles de l'arbuste. Je leur demandai des nouvelles des fleurs, ces fleurs de l'aubépine pareilles à de gaies jeunes filles étourdies, coquettes et pieuses. "Ces demoiselles sont parties depuis déjà longtemps", me disaient les feuilles". [4e de couverture]
Sodome et Gomorrhe est le quatrieme volet d'A la recherche du temps perdu de Marcel Proust publie en 2 tomes entre 1922 et 1923 chez Gallimard. Dans ce roman, le jeune narrateur decouvre par hasard que Charlus est homosexuel, lorsqu'il assiste en temoin auditif a ses ebats avec Jupien.
A la recherche du temps perdu 3. Le Cote de Guermantes
- 1088pages
- 39 heures de lecture
A la recherche du temps perdu 6. Albertine disparue
- 374pages
- 14 heures de lecture
Les Guermantes n'étaient pas seulement d'une qualité de chair, de cheveu, de transparent regard, exquise, mais avaient une manière de se tenir, de marcher, de saluer, de regarder avant de serrer la main, par quoi ils étaient aussi différents en tout cela d'un homme du monde quelconque que celui-ci d'un fermier en blouse. Et malgré leur amabilité on se disait : N'ont-ils pas vraiment le droit quoiqu'ils le dissimulent, quand ils nous voient marcher, saluer, sortir, toutes ces choses qui, accomplies par eux, devenaient aussi gracieuses que le vol de l'hirondelle ou l'inclinaison de la rose, de penser : "ils sont d'une autre race que nous, et nous sommes, nous, les princes de la terre."
«Tout d'un coup, dans le petit chemin creux, je m'arrêtai touché au cœur par un doux souvenir d'enfance : je venais de reconnaître, aux feuilles découpées et brillantes qui s'avançaient sur le seuil, un buisson d'aubépines défleuries, hélas, depuis la fin du printemps. Autour de moi flottait une atmosphère d'anciens mois de Marie, d'après-midi du dimanche, de croyances, d'erreurs oubliées. J'aurais voulu la saisir. Je m'arrêtai une seconde et Andrée, avec une divination charmante, me laissa causer un instant avec les feuilles de l'arbuste. Je leur demandai des nouvelles des fleurs, ces fleurs de l'aubépine pareilles à de gaies jeunes filles étourdies, coquettes et pieuses. "Ces demoiselles sont parties depuis déjà longtemps", me disaient les feuilles.»
La prisonnière
- 499pages
- 18 heures de lecture
Le cinquième volume d'À la recherche du temps perdu, paru en 1923, est le premier des trois posthumes. Il repose sur un étrange huis clos, entre Albertine, prisonnière insaisissable, et le héros, qui s'enferme dans l'enfer de la jalousie, mais s'approche du moment où va éclore sa vocation.



