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Gilles Deleuze

    18 janvier 1925 – 4 novembre 1995

    Gilles Deleuze s'impose comme une figure clé de la philosophie française postmoderne, se définissant à la fois comme empiriste et vitaliste. Son œuvre considérable, bâtie sur des concepts tels que la multiplicité, le constructivisme, la différence et le désir, s'écarte notablement des traditions majeures de la pensée continentale du XXe siècle. Dans son cadre métaphysique, il adopta la notion spinoziste d'un plan d'immanence, postulant toute existence comme des modes d'une unique substance au même niveau ontologique. Cette perspective le conduisit à soutenir l'absence d'un bien et d'un mal intrinsèques, proposant plutôt une focalisation sur les relations bénéfiques ou nuisibles pour les individus particuliers, une posture éthique qui influença profondément son engagement dans les luttes sociales et politiques pour les droits et les libertés. Deleuze recherchait souvent des 'rencontres' philosophiques avec d'autres penseurs et artistes, concevant la philosophie non comme un commentaire, mais comme un acte créatif générant de nouveaux concepts, soulignant une réalité caractérisée par le devenir constant plutôt que par l'être statique.

    Gilles Deleuze
    Cinéma. 2, L'image-temps
    Francis Bacon - Logique De La Sensation
    Cinéma 1. L'image-mouvement
    Nietzsche et la philosophie
    Le pli
    Proust et les signes
    • 2020

      La collection Connaître une oeuvre vous offre la possibilité de tout savoir de L'Anti-Oedipe de Gilles Deleuze, grâce à une fiche de lecture aussi complète que détaillée. La rédaction, claire et accessible, a été confiée à un spécialiste universitaire. Cette fiche de lecture répond à une charte qualité mise en place par une équipe d'enseignants. Ce livre contient la biographie de Gilles Deleuze, la présentation de l'oeuvre, le résumé détaillé (chapitre par chapitre), les raisons du succès, les thèmes principaux et l'étude du courant philosophique de l'auteur.

      Fiche de lecture L'Anti-Oedipe de Deleuze (analyse littéraire de référence et résumé complet)
    • 2015

      «Une critique immanente, la raison comme juge de raison, tel est le principe essentiel de la méthode dite transcendantale. Cette méthode se propose de déterminer : la vraie nature des intérêts ou des fins de la raison – les moyens de réaliser ces intérêts.» Dans cet essai, Gilles Deleuze entreprend une analyse de la méthode philosophique employée par Kant dans ses trois grands livres, Critique de la raison pure, Critique de la raison pratique, Critique du jugement. «Il nous suffit de retenir le principe d’une thèse essentielle de la Critique en général : il y a des intérêts de la raison qui diffèrent en nature. Ces intérêts forment un système organique et hiérarchisé qui est celui des fins de l’être raisonnable.» Mais, précise Gilles Deleuze, «une faculté législatrice ne supprime pas tout emploi des autres facultés. Suivant chaque Critique, l’entendement, la raison, l’imagination entreront dans des rapports divers sous la présidence d’une de ces facultés.»

      La philosophie critique de Kant
    • 2007

      Avec Sacher-Masoch s'ouvre un univers de phantasmes et de suspens, rempli de femmes de pierre, de travestis, de gestes punisseurs, de crucifixions et même de châtiments pour des fautes non encore commises. L'esprit artistique fait de chaque pose une œuvre d'art, l'esprit juridique y noue de rigoureux contrats entre la victime et le bourreau. Gilles Deleuze montre que le masochisme n'est ni le contraire ni le complément du sadisme, mais un monde à part, avec d'autres techniques et d'autres effets. Cette étude de Gilles Deleuze est parue en 1967 dans la collection " Arguments " avec, en annexe, le texte intégral de La Vénus à la fourrure dans une traduction de Aude Willm ; cette édition est toujours disponible.

      Présentation de Sacher-Masoch
    • 2006

      Tout allait bien en apparence. L'île prospérait au soleil, avec ses cultures, ses troupeaux, ses vergers et les maisons qui s'édifiaient de semaine en semaine. Vendredi travaillait dur, et Robinson régnait en maître. Tenn qui vieillissait faisait des siestes de plus en plus longues. La vérité, c'est qu'ils s'ennuyaient tous les trois. Vendredi était docile par reconnaissance. Il voulait faire plaisir à Robinson qui lui avait sauvé la vie. Mais il ne comprenait rien à toute cette organisation, à ces codes, à ces cérémonies, et même la raison d'être des champs cultivés, des bêtes domestiquées et des maisons lui échappait complètement.

      Vendredi, ou, La vie sauvage
    • 2004

      La Bête Humaine

      • 507pages
      • 18 heures de lecture
      4,1(541)Évaluer

      Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, prêt à renier la justice au profit de l'intérêt social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des plus sombres qu'ait imaginés le romancier des Rougon-Macquart. Vivante et précise comme un reportage, puissante comme une épopée, son évocation du monde des chemins de fer au moment de leur âge d'or va de pair avec la vision d'une humanité en proie à ses démons héréditaires et sociaux - l'alcoolisme, la misère - et chez qui la jalousie et la convoitise charnelle portent le meurtre comme la nuée porte l'orage. Chez Zola, les choses surgissent égales dans leur réalité et se reflètent, élargies, jamais déformées, répugnantes ou sédui- santes, laides ou belles indifféremment, dans ce miroir de vérité, grossissant, mais toujours fidèle et probe, que l'écrivain porte en lui.Maupassant, Choses et autres. Préface, commentaires et notes de Gisèle Séginger.

      La Bête Humaine
    • 2002
    • 1997

      «Nietzsche intègre à la philosophie deux moyens d’expression, l’aphorisme et le poème. Ces formes impliquent une nouvelle conception de la philosophie, une nouvelle image du penseur et de la pensée. A l’idéal de la connaissance, à la découverte du vrai, Nietzsche substitue l’interprétation et l’évaluation [...]. Précisément l’aphorisme est à la fois l’art d’interpréter et la chose à interpréter ; le poème, à la fois d’évaluer et la chose à évaluer [...]. Le philosophe de l’avenir est artiste et médecin, en un mot, législateur.» Cette étude magistrale du grand philosophe, emporté par la démence puis «trahi» par sa soeur qui «essaya de mettre Nietzsche au service du national-socialisme», fut publiée par Gilles Deleuze en 1965 et régulièrement rééditée. Elle comporte une partie biographique, une analyse très sensible de la philosophie nietzschéenne, un dictionnaire des principaux personnages et des extraits de l’oeuvre choisis par Gilles Deleuze.

      Nietzsche
    • 1997

      "Le projet le plus général de Nietzsche consiste en ceci : introduire en philosophie les concepts de sens et de valeur. Nietzsche n'a jamais caché que la philosophie du sens et des valeurs dut être une critique. Que Kant n'ait pas mené la vraie critique, parce qu'il n'a pas su en poser le problème en termes de valeurs, tel est même un des mobiles principaux de l'oeuvre de Nietzsche". Cette analyse rigoureuse et critique de la philosophie de Nietzsche est une lumineuse introduction à l'oeuvre d'un philosophe trop souvent réduit au nihilisme, à la volonté de puissance et l'image du surhomme. Gilles Deleuze remarque que "la philosophie moderne présente des amalgames, qui témoignent de sa vigueur et de sa vivacité, mais qui comportent aussi des dangers pour l'esprit" et que la force du projet philosophique de Nietzsche dans le "dépassement" de la métaphysique est "de dénoncer toutes les mystifications qui trouvent dans la dialectique un dernier refuge. La philosophie de Nietzsche a une grande portée polémique".

      Nietzsche et la philosophie
    • 1993
    • 1991