Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de "Médecine de La Femme", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste ! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.
Un jour du printemps 1963, une Dauphine jaune se gare devant le monument aux morts, sur la grand-place de Tilliers, petite ville de la Beauce. Elle transporte Abraham Farkas, médecin rapatrié âgé proche de la cinquantaine et son fils Franz, âgé de neuf ans et demi. Abraham n'a qu'une seule préoccupation : son fils. Franz, lui, en a deux : son père et les livres. Leur vie a été brisée un an plus tôt par un " accident " qui a laissé Franz amnésique et dont Abraham ne parle jamais à son fils. Ils s'installent rue des Crocus, dans la grande maison où Abraham va se remettre à travailler. Ils vont devoir apprendre a vivre avec le reste du monde et à lui faire face, ensemble et séparément. Pour Abraham, qui n'est pas aussi monolithique que son fils le pense, la situation est simple : soigner est son métier, et il va l'exercer à Tilliers comme il le faisait à Alger. Quant à Franz, il n'est pas aussi fragile que son père le croit. Comment voit-on le monde quand on n'a que son père comme repère ? Comment comprend-on les sous-entendus des uns, les agressions des autres ? Comment fait-on la différence entre le bien et le mal ? Et comment grandit-on quand on a oublié qui on est, et quand la seule personne qui le sait reste muette ? A défaut de pouvoir explorer les recoins de sa mémoire, Franz se met à explorer la grande maison et la petite ville qui constituent désormais leur univers. Il y débusque des mystères et des silences, un terrain d'exercice idéal pour son imagination qui, sous l'influence de ses lectures se débride. A travers deux récits entrecroisés - les souvenirs de Franz et ceux d'un mystérieux narrateur omniscient -, ce roman décrit une relation filiale singulière. C'est aussi une réexploration de la France au début des années soixante à travers les yeux et les oreilles d'un garçon de dix ans qui découvre tout en même temps la cruauté de la vie, les pièges de la mémoire, les secrets enfouis par l'histoire avec sa grande hache, les surprises de l'amour et les forces qui animent notre imaginaire.
Le narrateur a été l'un des premiers médecins, dans un pays européen non précisé, à assister les personnes qui demandaient à mourir – clandestinement d'abord, puis plus ouvertement, à mesure qu'une certaine tolérance s'installait et que les lois s'adaptaient à la situation. Après avoir maîtrisé les techniques qui permettent aux hommes et aux femmes de quitter la vie sans souffrance et sans angoisse, il a découvert, au gré de son histoire personnelle, que cette assistance technique ne suffisait pas. Que l'accompagnement d'une personne qui a décidé de mettre fin à ses jours passe par une démarche personnelle plus profonde. Et que cet accompagnement, d'autres que les médecins peuvent l'assurer. Au moment où lui-même se retrouve en fin d'évolution d'une maladie mortelle, le narrateur raconte son histoire – et livre pour la première fois son secret – à un interlocuteur invisible et silencieux, choisi pour des raisons qui seront révélées à la toute fin du récit.
Jean Atwood, en fin d'internat, aspire à un poste en chirurgie gynécologique. Il rejoint un service de médecine des femmes dirigé par le docteur Karma, mais la rencontre avec son équipe ne se passe pas comme prévu.
Un thriller haletant, où Martin Winckler règle une fois de plus ses comptes avec l'industrie pharmaceutique aux couleurs du Prisonnier, série télévisée culte. Été 2006. Pilote d'hélicoptère et mercenaire en Afrique, Eddie Dante convoie une cargaison précieuse dont il ignore la nature. Lorsque son hélicoptère s'écrase, il n'est que blessé, mais les secours envoyés pour récupérer la cargaison l'abandonnent au milieu de nulle part. Recueilli dans une mine où agonisent des centaines de personnes, il découvre que ses propres employeurs ne sont pas étrangers à l'existence de ce mouroir. Il tente de retourner en Europe pour révéler à la presse ce qu'il a vu. Mais les organisateurs de ce massacre médical lancent des tueurs à sa poursuite...Septembre 2007. La multinationale WOPharma organise un grand congrès de " prospective thérapeutique " auquel sont conviés une centaine d'éminents scientifiques du monde entier. WOPharma a l'intention, à l'occasion d'une conférence de presse de grande ampleur, d'annoncer un progrès thérapeutique majeur qui, dit-elle, " libérera des millions de patients des chaînes de la maladie "... Pour accueillir ce congrès hors norme, les communicants de WOPharma ont choisi un lieu inhabituel, mais extrêmement télégénique... Le village-hôtel de Portmeirion, au pays de Galles, qui servit de décor à la série télévisée Le Prisonnier . Et, justement, toutes les caméras du monde seront braquées sur le village car, à l'automne 2007, les fans du monde entier y fêtent le 40e anniversaire de la diffusion de la série...
Sombres et incisives, impitoyables dans leur analyse de la société, plébiscitées par les spectateurs mais mésestimées par la critique, les séries télévisées sont riches de qualités artistiques indéniables. Destinées au public adolescent (Buffy, Angel, Smallville, Roswell) ou à des spectateurs plus adultes (Six Feet Under, Les Soprano), elles font désormais appel aux techniques visuelles les plus high-tech (Alias, 24 heures chrono) et à des scénarios d'une grande sophistication (Boomtown, New York Section Criminelle). Cruelles et percutantes (Oz, The Shield) ou douces-amères (Dead Like me), hyperréalistes (Les Experts, Without a Trace) ou décalées (Twin Peaks, Carnivàle), qu'elles puisent dans la SF (The X-Files, Deep Space Nine, Babylon 5) ou dans la réalité contemporaine (À la maison Blanche, Cold Case), les œuvres décryptées dans ce livre sont les miroirs obscurs de la société américaine.
Un médecin, ça n'a pas toujours été médecin. En 1974 - vingt ans avant La Maladie de Sachs - Bruno Sachs entre à la faculté de médecine de Tourmens. Il se lie d'amitié avec André Solal, Basile Bloom et Christophe Gray, trois étudiants voués à la médecine générale. Au cours de ces sept années de faculté, ils vont apprendre leur métier, mais aussi côtoyer les militants de l'IVG et de la contraception, contester l'enseignement de mandarins hospitaliers, militer pour une médecine plus humaine... Pour devenir médecins - pour devenir des hommes -, Bruno et ses trois camarades devront vivre plusieurs histoires à la fois : l'histoire d'une formation ; l'histoire d'un grand amour ; l'histoire d'un engagement moral et politique ; l'histoire d'une profonde amitié. Des histoires comiques et tragiques. Des histoires où l'on vit pleinement et où, parfois, l'on meurt. Comme dans un roman d'aventures. L'ambition de ce roman polyphonique est non seulement de raconter comment Bruno Sachs est devenu ce qu'il est, mais quel monde, il y a trente ans, a préparé celui que nous connaissons aujourd'hui.
Tourmens, grande ville du centre de la France. Une jeune femme, pourtant en pleine santé, meurt d'une complication rare de sa grossesse. Charly Lhombre, médecin généraliste, n'arrive pas à croire au hasard. En recherchant les causes de ce décès, il découvre plusieurs cas suspects dans la clientèle d'un gynécologue spécialisé dans la procréation médicalement assistée... Au même moment, Jean Watteau, juge d'instruction, enquête sur la mort bizarre d'un professeur de pharmacologie... Pendant que Lhombre et Watteau se lancent à la recherche de la vérité, une multinationale du médicament manipule patiemment les pions qui lui permettront de dominer un marché en pleine expansion...S'inspirant de faits authentiques, Mort in vitro met au jour les relations ambiguës qui lient l'industrie pharmaceutique au monde médical ? aux dépens, parfois, de la vie d'autrui.
Qu'est-ce que le sommeil ? Pourquoi dort-on mal ? Que faire pour bien dormir ? Faut-il prendre des somnifères ? Quand faut-il consulter un médecin ? Que faire en attendant une consultation ? Un livre en trois parties pour : comprendre son corps ; dialoguer avec les médecins ; se prendre en charge en toute connaissance de cause. Les repères décrivent les symptômes. Ce sont de véritables tables d'orientation pour comprendre ce que vous ressentez - vous avez du mal à vous endormir, vous vous réveillez plusieurs fois par nuit, vous ne récupérez pas en dormant... Ils vous orientent vers les troubles qui peuvent en être la cause. Les dossiers identifient ces causes : l'insomnie de l'adulte, de l'enfant, de la personne âgée, les cauchemars et les terreurs noctures, les apnées du sommeil, le somnambulisme, l'énurésie, les crampes nocturnes... Ils présentent les traitements possibles, non dans un jargon médical mais dans un langage clair et accessible à tous. Les traitements présentent les principaux médicaments et vous expliquent leur mode d'action, leur fonctionnement et les précautions à prendre. Il ne s'agit pas d'automédication mais de pédagogie, pour que chacun puisse tirer le meilleur profit des moyens dont il dispose pour améliorer sa santé.
La vacation c'est celle que Bruno Sachs, jeune gynécologue, effectue régulièrement dans un service d'IVG. Il sait tout de l'avortement, le traumatisme et souvent la délivrance pour la patiente, mais aussi l'horreur de l'acte chirurgical qu'il pratique. Chaque intervention est la rencontre d'une femme, d'une vie en écho à sa propre vie, à ses propres désirs