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Šolom Alejchem

    18 février 1859 – 13 mai 1916

    Sholom Aleichem, écrivant sous le pseudonyme de Sholom Rabinovich, est une figure centrale de la littérature yiddish. Ses récits se distinguent par le naturel du langage de ses personnages et par la précision avec laquelle il dépeignait la vie dans le shtetl. Si les premiers critiques se concentraient sur la gaieté de ses personnages comme moyen de faire face à l'adversité, les critiques ultérieurs ont trouvé une veine tragique dans son œuvre. Son style d'écriture et son utilisation de pseudonymes lui ont valu le surnom de "Mark Twain juif".

    Šolom Alejchem
    Jewish Children
    Tevye the Dairyman and Motl the Cantor's Son
    Holiday Tales of Sholom Aleichem
    The Great Fair
    La peste soit de l'Amérique
    Un violon sur le toit : tèvié le laitier
    • 2013

      Menahem-Mendl, le hros de ce livre, nous est familier comme l'est le Vagabond de Chaplin. Ce volume rassemble les lettres qu'il change avec sa femme demeure Kasrilevke, l'archtype du shtetl, tandis que lui va de Yehoupetz Yehoupetz (plus connue sous le nom de Kiev) en passant par New York, Varsovie et Vienne. Nous sommes en 1913, au coeur de la crise des Balkans. Misre et antismitisme dchirent l'Europe de l'Est et le sionisme se cherche encore. C'est dans cet univers que Menahem-Mendl, acteur et observateur, prend place avec ses projets grandioses et ridicules, avec ses citations talmudiques et ses explications cocasses. Sholem Aleikhem est un de ces alchimistes qui savent transformer le plomb du malheur en ppites de rire. Un classique de l'humour juif !

      La peste soit de l'Amérique
    • 1990
      4,2(1269)Évaluer

      Voyez-vous, Reb Cholem Alei'hem, si vous devez attraper le gros lot, le gros lot vous attrape. C'est comme on dit : "Quand ça va, ça court" ; pas besoin de malice, pour ça. Mais si, Dieu garde, vous n'avez pas la chance, alors vous pouvez causer et causer, ça vous sert autant comme la neige de l'hiver dernier. C'est comme on dit : "Contre un mauvais cheval, il n'y a pas de bonne raison." Mais, à rebours, tu trimes, tu t'échines, tu te couches pour mourir (à tous les ennemis d' Isroèl je le souhaite !) ; et puis, tout d'un coup, tu ne sais pas pourquoi ni comment, voilà de tous les côtés que ça vient, ça trotte, ça galope, comme on lit chez nous dans la Thorè : "Aussi longtemps que j'ai une âme dans mon corps et un sang dans mes veines, un Yid ne doit pas perdre la confiance.".

      Un violon sur le toit : tèvié le laitier