Quelques années après sa rupture avec Picasso, Dora Maar fait un dernier voyage à Venise pour tenter d'échapper à l'emprise du peintre et de se reconstruire en tant que femme. A son retour, elle se réfugie dans son appartement parisien, vivant en recluse jusqu'à sa mort.
Zoé Valdés Livres
Zoé Valdés est une auteure cubaine dont les œuvres explorent souvent des thèmes complexes d'identité, de mémoire et d'oppression politique. Sa prose est réputée pour sa qualité riche et lyrique, et son examen incisif de la psyché humaine. Valdés n'hésite pas à aborder des sujets controversés, mêlant fréquemment des expériences personnelles et historiques à ses récits. Sa voix distinctive et sa narration audacieuse en font une figure importante de la littérature latino-américaine contemporaine.







La douleur du dollar
- 352pages
- 13 heures de lecture
Après Sang bleu, Le Néant quotidien et La Sous-Développée, Zoé Valdés fait le portrait de son île natale à travers l'histoire d'une femme, la Môme Cuca, abandonnée par l'homme de sa vie qui, pour tout souvenir, lui a laissé une fille et... un dollar. Des années pré-révolutionnaires à nos jours, de la nonchalance à l'exubérance, de l'espérance à l'incertitude mais aussi à la résistance d'un peuple, ce roman met magnifiquement en scène La Havane dans toutes ses contradictions, sa violence et sa sensualité. Emplie de lumière et de magie, roulant au rythme provocant et fiévreux de la musique cubaine, l'écriture de Zoé Valdés nous fait entendre, avec insolence, avec nostalgie, l'inguérissable douleur des rêveurs et le ressac, non moins universel, des dernières utopies. C'est dans l'exil que Zoé Valdés compose son œuvre, mais elle est désormais traduite dans le monde entier. Tel est sans doute le plus bel hommage que la romancière puisse rendre à son île si chère, à son pays perdu, tragique et tant aimé.
Le pied de mon père
- 201pages
- 8 heures de lecture
"Alma Desamparada songea à son père. Pourquoi était-il allé fourré sa queue dans la chatte de sa mère ? Pourquoi avoir craché sa sauce dedans? Pourquoi sa mère avait-elle ouvert les jambes ? Pour l'avoir, elle ? Mettre au monde une crève-la-faim ?..."
La Sous-Développée
- 77pages
- 3 heures de lecture
Quittant allègrement les utopies planifiées de La Havane, l'insatiable Daniela s'envole vers Paris, où son père, ambassadeur, compte bien lui faire jouer le rôle de la jeune fille modèle. Malheureusement pour lui, la "sous-développée" ne l'entend pas de cette oreille. Dès le décollage de son avion, elle croque le diamant que lui offre le baron Mauve, personnage mythique, audacieux pirate du ciel parisien, et gentleman-cambrioleur à ses heures. C'est en sa compagnie que, dans la ville gorgée de richesses, elle jouira de sa liberté nouvelle, perdra le peu qui reste de sa vertu, et goûtera aux fastes provocants du capitalisme fin de siècle.
Les mystères de La Havane
- 246pages
- 9 heures de lecture
Cuba : une histoire pluriséculaire, des premiers conquistadors aux exilés de Miami. Un peuple, avec sa joie de vivre, sa pauvreté, sa sensualité, son humour, sa musique... C'est à la découverte de ce monde, le sien, que nous entraîne ici Zoé Valdés, sur un mode qui emprunte librement au réel et à l'imaginaire, à la vérité et à la fable. À côté des poètes, des musiciens, des héros de l'Indépendance, on croisera dans ces pages l'Indienne Habanaguana, à qui la capitale cubaine doit peut-être son nom ; Pepito, le personnage habituel des blagues populaires ; le " chevalier de Paris " qui se prenait pour Victor Hugo ; et cette Catalina morte au cours de sa cinquante-deuxième opération de chirurgie esthétique... Cuba, dans ses drames, ses passions, ses rêves : une invitation au voyage, proposée par une des voix les plus chaleureuses de la jeune littérature hispano-américaine.
A partir des affiches de propagande diffusées en Chine entre 1962 et 1973, qui sont présentées dans cet album, c'est toute la vie politique et sociale de ce pays pendant la révolution culturelle qui défile. En introduction, la Cubaine Zoé Valdès livre son regard de femme qui s'est découvert une ascendance chinoise.
La Havane mon amour
- 258pages
- 10 heures de lecture
La Havane que vous découvrirez au fil de ces pages est celle que j'ai connue, celle de mes aventures, mais aussi celle de mes lectures, de mes écrivains de prédilection et de mes fantômes – des fantômes que j'ai choisis, ou de ceux qui m'ont choisie. C'est La Havane de ma mère, et en l'absence de ma mère, La Havane est devenue ma mère, une mère lointaine et à jamais regrettée. C'est La Havane bagarreuse et bambollera (tapageuse) de mon père. La Havane particulièrement fervente et joyeuse de ma grand-mère. La Havane de ma génération, née – année fatidique – en 1959. La Havane de la pénurie et du désarroi, la ville de la fête et celle des sévices. La ville des évasions, des rencontres et des retrouvailles provoquées. La ville bordée par la mer, tour à tour d'or ou d'argent, [...]. La ville des infortunes, des persécutions, des crimes passés sous silence, des vols quotidiens que l'on commet pour survivre. La ville des grands amours et des orageuses déceptions, des passions, de la douleur, du souvenir, de l'oubli... J'ai recréé les mystères de cette ville, ceux qui m'ont séduite, en les mêlant à des êtres et des situations de fiction, nés de l'imaginaire populaire ou de ma propre invention.
For readers of Isabel Allende, Gabriela Garcia, and Julia Alvarez, the story of a woman who must fight for her love and her child in a Cuba suffocated by oppression.
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s'y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l'absolu de l'amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d'un pays passé en quelques décennies des rythmes et traditions rurales aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes. Isabel Allende a quitté le Chili après le coup d'Etat militaire. La Maison aux esprits, son premier roman, tantôt enchanteur, tantôt mordant, est à inscrire parmi les révélations de la littérature latino-américaine d'aujourd'hui. Il est traduit dans une dizaine de pays et a obtenu le prix du Grand Roman d'Evasion 1984.



