Les récits de Friedrich Glauser (1896-1938) sont largement influencés par sa vie mouvementée. Ils ont été écrits dam l’entre-deux guerres, une période d’instabilité politique durant laquelle régnait une grande peur de l’avenir en raison de la situation économique désastreuse. Ils n’ont pas été écrits par un écrivain confortablement installé chez lui à sa table de travail, mais souvent dans la nuit, après une dure journée de labeur manuel, ou même dans une cellule de clinique psychiatrique, au cours d’une cure de désintoxication.Ils se caractérisent toujours par un élément mystérieux, inquiétant, surnaturel, étrange, une situation inhabituelle ou une atmosphère particulière. Le lecteur est mis constamment dans l’attente d’événements insolites, voire fantastiques. Leur action se passe dans des endroits très différents, souvent dans des régions francophones, car Glauser, parfait bilingue, était un fervent admirateur et connaisseur de la culture française. Leurs protagonistes viennent de milieux sociaux très divers et le narrateur nous fait comprendre qu’il les juge d’« en bas », qu’il est lui-même un pauvre parmi les pauvres.Même s’il les considérait parfois comme de simples exercices d’écriture, ce sont des textes extrêmement élaborés et précis, riches de tension narrative, de fantastique et d’humour. Ils constituent donc une partie très importante de son œuvre.
Friedrich Glauser Livres
L'écriture de Friedrich Glauser plonge dans les réalités brutes de la vie, puisant souvent directement dans ses propres expériences tumultueuses. Ses œuvres sondent de manière pénétrante les aspects les plus sombres de l'existence et de la psychologie humaines avec un style à la fois dépouillé et intensément puissant. La perspective unique de Glauser, façonnée par la dépendance et les troubles intérieurs, confère à sa prose une urgence et une authenticité captivantes qui entraînent le lecteur dans ses récits captivants.







Excès de haine, excès d'admiration, tels sont les sentiments que l'on porte à la Légion étrangère, "comme à toutes les institutions qui se proposent de faire basculer le destin", écrit Friedrich Glauser (1895-1938). Il s'y enrôle en 1921, sert un an et demi près de Bel-Abbès dans une vallée de pierres, de chaleur accablante et d'ennui absolu. Ecrivain à la vie tourmentée, il a aussi expérimenté le dadaïsme et la clinique psychiatrique. Sur la Légion, il a publié le roman Gourrama et ce court récit autobiographique inédit en français.
Set in an insane asylum, this second installment of the Studer mystery series revolves around the murder of the asylum's director. The story unfolds in a European classic style, blending suspense and psychological intrigue as the investigation reveals dark secrets hidden within the institution. The unique setting and complex characters contribute to a gripping narrative that explores themes of madness and morality.
Friedrich Glauser, a Swiss author whose tumultuous life included struggles with addiction and mental health, presents a collection of stories that delve into themes of magic, authority, and existential reflection. The narratives, such as "Der alte Zauberer" and "Die Hexe von Endor," explore the interplay between reality and the supernatural, while others like "Verhör" and "Beichte in der Nacht" examine human vulnerability and moral dilemmas. Glauser's unique perspective enriches each tale, reflecting his complex experiences and insights.
The Chinaman
- 186pages
- 7 heures de lecture
Anna, who died of a gastric influenza, left behind handkerchiefs with traces of arsenic. Then, James Farny was found murdered, with a single pistol shot to the heart and no hole in his clothing. Did the fact that the poorhouse inmates had to survive on watery cabbage soup while the Warden drank vintage wines have anything to do with the murders?
Der Tee der drei alten Damen (Krimi-Klassiker): Ein Detektivroman
- 132pages
- 5 heures de lecture
Friedrich Glauser, a pioneering Swiss author, is celebrated for his impactful crime fiction that combines vivid social studies with gripping depictions of political contexts. His narrative style captivates readers, immersing them in the complexities of his characters and settings. In one notable scene, a young man's unsettling demeanor raises questions for Police Officer Malan, highlighting Glauser's ability to blend psychological tension with crime elements, marking him as a significant influence on the modern detective genre.
Gesprungenes Glas
Das erzählerische Werk. Band IV: 1937-1938. Herausgegeben von Bernhard Echte und Manfred Papst. Herausgegeben von Bernhard Echte und Manfred Papst. Friedrich Glauser: Das erzählerische Werk IV. Hrsg. v. Bernhard Echte
- 496pages
- 18 heures de lecture
Die Presse aus Wien bezeichnet das Buch als eine herausragende Gelegenheit, einen wahren Geheimtipp zu entdecken. Es verspricht, die Leser mit einzigartigen Inhalten und faszinierenden Themen zu fesseln, die möglicherweise bisher unentdeckt geblieben sind. Die Beschreibung deutet darauf hin, dass das Werk sowohl unterhaltsam als auch bereichernd ist, ideal für Leser, die auf der Suche nach neuen literarischen Erlebnissen sind.
Letztes Stelldichein
Wachtmeister Studer ermittelt. Kriminalgeschichten
Ob Diebstahl oder Mord, Glausers ‹kriminelle› Stoffe stammen immer wieder aus seinem eigenen Leben. Ob er selbst kleinere Diebstähle zur Finanzierung seiner Sucht beging oder Zeuge wurde von gewaltsamen Konfliktlösungen – etwa in der Fremdenlegion –, einige Vorfälle verarbeitet Glauser gar mehrfach in verschiedenen Erzählungen. Vielleicht nicht zuletzt deshalb, weil sie ihm nahe gingen, waren die Delikte und ihre Enttarnung bei Glauser nicht primär ein Element für kriminalistische Rätsel und simple Spannung, sondern stets verknüpft mit der Suche nach Motiven und Erklärungen für das Handeln der Menschen. Der vorliegende Band präsentiert Glausers beste Kriminalgeschichten von der frühesten Wachtmeister-Studer-Geschichte bis zur Titelgeschichte über einen kleinen Diebstahl aus Gerechtigkeitsempfinden.Inhalt:* König Zucker* Der alte Zauberer* Knarrende Schuhe* Kriminologie* Verhör* Ich bin ein Dieb* Kuik* Pech* Offener Brief über die «Zehn Gebote für den Kriminalroman»
Sein »Schmerzenskind« hat Glauser seinen Roman über die Fremdenlegion genannt, aber auch als »einzige Sache, zu der ich stehen kann«. Als er acht Jahre nach seiner Entstehung schließlich in einer Zeitschrift erschien, musste er um siebzig Seiten gekürzt werden. Glauser, den die eigenen Erfahrungen in der Legion nie losließen, schrieb auch nach dem Erscheinen ganze Teile des Werkes neu. Es ging ihm in der Schilderung jenes entlegenen Militärpostens im südlichen Marokko um keine geringere Frage als die, was der Mensch sei und was ihn umtreibe. »Ich würde immer noch behaupten, es sei der beste Roman, der in der Schweiz in diesem Jahrhundert geschrieben wurde.« Peter Bichsel

