Après 20 ans d'exil en France, un Algérien revient chez lui et se retrouve déchiré entre son éducation française et la réalité quotidienne algérienne. Cette dualité enrichit son expérience et soulève des questions sur l'identité et l'appartenance.
Assia Djebar Livres
Assia Djebar était une autrice algérienne dont l'œuvre explore en profondeur les expériences féminines et l'histoire algérienne. Lancée dans sa carrière littéraire dans les années 1950, ses romans, nouvelles et essais abordent des thèmes tels que le colonialisme, l'exil et l'identité. Djebar écrivait en français, et son écriture se caractérise par un langage poétique et un fort sens du commentaire social. À travers sa littérature, elle visait à donner une voix aux marginalisés et à transmettre le passé complexe de son pays.







L' Amour, la fantasia. Fantasia, französische Ausgabe
- 320pages
- 12 heures de lecture
Nous glissons du passé lointain au passé proche, de la troisième personne, à la première ; extraordinaire évocation du père, instituteur de français, de la mère, des cousines, des femmes cloîtrées vives et dont le cri et l'amour nous poursuivent. Assia Djebar, sans conteste la plus grande romancière du Maghreb, nous donne ici son œuvre la plus aboutie.
En 1988, suite aux violentes manifestations de la jeunesse algérienne contre le pouvoir en place et la montée du fondamentalisme, Assia Djebar écrit 'Loin de Médine' ou les origines de l'Islam vécues du côté des femmes, intimes ou contemporaines du Prophète
"Lors d'un séjour en Californie, l'auteur se met à évoquer trois amis proches assassinés en Algérie, puis tous ceux qui forment l'histoire de l'Algérie, non pas celle sanglante des chefs de guerre, mais celle qui exprime l'âme et la culture
En 1832, dans Alger récemment conquise, Delacroix s'introduit quelques heures dans un harem. Il en rapporte un chef-d'œuvre, Femmes d'Alger dans leur appartement, qui demeure un " regard volé ". Un siècle et demi plus tard, vingt ans après la guerre d'indépendance dans laquelle les Algériennes jouèrent un rôle que nul ne peut leur contester, comment vivent-elles au quotidien, quelle marge de liberté ont-elles pu conquérir ? Dans ce recueil de nouvelles publié pour la première fois en 1980 et ici augmenté d'une longue nouvelle inédite, La Nuit du récit de Fatima, Assia Djebar raconte: le vécu, la difficulté d'être, la révolte et la soumission, la rigueur de la Loi qui survit à tous les bouleversements et l'éternelle condition des femmes. " Langage de l'ombre ", souvent prémonitoire en regard de l'histoire immédiate, Femmes d'Alger dans leur appartement est devenu un classique dans de nombreux pays où il a reçu un accueil exceptionnel.
The Tongue's Blood Does Not Run Dry
- 220pages
- 8 heures de lecture
What happens when catastrophe becomes an everyday occurrence? Each of the seven stories in Assia Djebar’s The Tongue’s Blood Does Not Run Dry reaches into the void where normal and impossible realities coexist. All the stories were written in 1995 and 1996—a time when, by official accounts, some two hundred thousand Algerians were killed in Islamist assassinations and government army reprisals. Each story grew from a real conversation on the streets of Paris between the author and fellow Algerians about what was happening in their native land. Contemporary events are joined on the page by classical themes in Arab literature, whether in the form of Berber texts sung by the women of the Mzab or the tales from The Book of One Thousand and One Nights. The Tongue’s Blood Does Not Run Dry beautifully explores the conflicting realities of the role of women in the Arab world. With renowned and unparalleled skill, Assia Djebar gives voice to her longing for a world she has put behind her.
Frühling 1989. Thelja fährt nach Straßburg, um neun Nächte mit François zu verbringen. Neun Liebesnächte voll sinnlicher Trunkenheit, aber auch geteilter Erinnerungen. In den frühen Morgenstunden flaniert sie durch die Gassen und an den Ufern entlang, wo der Nebel sich langsam lichtet. Stets ist das Straßburger Münster im Zentrum ihrer Gedanken, ihrer Spaziergänge, während sie in die Geschichte dieser Stadt und ihrer Menschen eintaucht. Unter der Oberfläche erkennt sie beklemmende Schatten der Vergangenheit. Sogar in den lustvollen Stunden der Leidenschaft können sie aufbrechen wie schlecht verheilte Wunden.
Bruchstücke des Lebens, die die Frauen beim Kommen und Gehen, als Reisende, als Passagiere weitergeben und erzählen, in einer Zwischenstation, einer Unterkunft, wenn sie Atem holen, sich erinnern können. Es sind Etappen, doch nicht einer Flucht, sondern der Bewegungsfreiheit. Gespräche, die unter Algerierinnen von hier und von drüben ausgetauscht werden. Mit einem Schlag werden Stücke des Lebens beleuchtet und stürzen in sich zusammen. Bilder von Verfolgungsjagd, Flucht und Tod. Auch von Hoffnung in dieser langen Nacht. Episoden reihen sich ein wie graue oder schwarze Perlen. Die Worte sind der Tropfen Licht, den man im tintenschwarzen Entsetzen noch empfangen kann.



