Yann Queffélec est un auteur français célèbre pour son style littéraire distinctif. Ses œuvres explorent de profondes émotions humaines et des relations complexes, entraînant les lecteurs dans des récits captivants. Queffélec possède un talent unique pour captiver son public, laissant une impression durable par sa prose. Son écriture est admirée pour sa qualité poétique et son exploration perspicace de la psyché humaine.
Editeur : Editions du chêne Date de parution : 1998 Description : In-8 à l'italienne, 176 pages, relié entoilé avec jaquette parfaite, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci. Please let us know if you have any questions. Thanks
Au cœur froid de la Lorraine, dans un manoir russe, vit un étrange clan: les Tarassévitch. La petite Ilinka, privée de sa mère, qui est morte dans un accident, ne connaît là que silence et indifférence. Pourquoi tant de mystères autour de sa naissance ? Au village on sait. Mais on se tait. On a juré. Jusqu'au jour où Ilinka reçoit un signe du destin une lettre de sa mère, des mots vieux de treize ans. Un avertissement, une prémonition. Elle doit fuir à tout prix le manoir et sa malédiction…
On va m'opérer, c'est grave, viens me voir. C'est par ce texto que le petit frère attire le grand à l'hôpital, chambre 49, un soir de neige. Des retrouvailles ? Un piège ? Ils ne se voient plus depuis des années. Le petit a une bonne raison d'en vouloir au grand -- mais aucune allusion. Ils parlent de tout et de rien, du passé familial, des non-dits, du deuil de leur mère quand ils étaient enfants. L'opération ? Tout va bien, fausse alerte. Une étrange infirmière va et vient. Pour le grand frère, il est temps d'y aller -- un dîner l'attend -- car le petit frère commence à poser des questions précises, à muscler leur dialogue, exigeant la vérité sur la dernière fois où ils se sont vus. C'est alors que la nuit fait son entrée, que la neige prend son sens, et que la visite de courtoisie ne sait plus où elle va. [4e de couv.]
"Sûr qu’il m’a tapé dans l’oeil, se disait Maud en attendant l’autocar du volcan.Sûr qu’on s’aime et qu’il sera content, lui aussi, drôlement content..."«Lui», c’est Samuel Poujol, vingt-deux ans, fils unique du puissant patron des Ateliers Poujol, une fabrique de sous-vêtements de luxe au début des années quarante, dans le Gard.Est-ce qu’il sera content?Maud, dix-sept ans, travaille aux Ateliers depuis quelques mois. Ça ne se voit pas qu’elle est enceinte, une grossesse de poupée. Le fruit d’un grand amour secret.Ça ne se voit pas non plus que Samuel a pour ambition d’égaler son père – ce chef de l’Armée des ombres, cet ami des Juifs pourchassés.Va-t-il épouser Maud le moment venu? Gâcher son avenir par un scandale?Maud se pose la question dans l’autocar qui la ramène chez ses parents, la pose à l’enfant qui va naître d’un moment à l’ Est-ce qu’il sera content?On se donne à l’amour trop jeune et la fatalité vous tend les bras. Et que devient la quête du bonheur?
Epuisée, traquée, Mona erre aux abords du canal Saint-Martin. Emmanuel, célibataire tranquille et opulent, lui offre l'hospitalité, vaguement séduit par cette jeune femme jolie et mystérieuse... Quelle force l'amène à protéger, à cacher la criminelle en fuite, jugée neuf ans plus tôt pour le meurtre de son amant ? Quelle autre force habite Mona - qui veut revoir Eveline, sa petite fille, née en prison et adoptée - assez irrésistible pour convaincre le quadragénaire rangé de l'accompagner vers le Sud, où vit l'enfant ? Ainsi commence l'étrange cavale d'un couple impossible, lui fasciné, elle toujours fuyante, vers un Sud de moins en moins réel, image de l'absolu, de l'enfance, de l'amour peut-être... Une histoire tissée de passion, de violence - la violence des êtres et celle du monde - que le romancer de Disparue dans la nuit nous conte dans un style dru, sans concession, d'une implacable rigueur.
Né en 1956, Philippe Berthet fait partie de cette génération d'auteurs novateurs découverts dans les pages du journal Spirou à l'aube des années 1980. Il a d'abord multiplié les collaborations (il fut l'un des très rares auteurs honorés pur un éditeur d'une collection à son propre nom), avec Rivière et Becquet (Le Privé d'Hollywood) ou Tome (Sur la route de Selma), avant de se consacrer à la série Pin-up écrite par son complice Yann. Celui-ci, né en 1954, a lui aussi entamé sa carrière dans Spirou, où son irrévérence détonna parmi les tenants de la BD franco-belge classique. Il ne cessera par la suite de cultiver iconoclasme et humour corrosif en animant des séries comme Les Innommables (grec Conrad) ou Odilon Verjus (avec Verron), sans négliger pour autant des œuvres plus dramatiques (Tako et Ama avec Michetz).
Fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour déçu, Ludovic, enfant hai par
sa trop jeune mere - Nicole - et ses grands-parents, vit ses premieres années
caché dans un grenier. La situation ne s'arrange guere apres le mariage de
Nicole avec Micho, brave et riche mécanicien qui cherche a protéger Ludovic.
Hantée par ses amours brisées, sombrant dans l'alcoolisme et méprisant son
mari, la jeune femme fait enfermer son fils dans une institution pour débiles
légers. Mais Ludovic n'est pas l'arriéré qu'on veut faire de lui. Il ne cesse
de rever a sa mere qu'il adore et qu'il redoute. Meme une premiere expérience
amoureuse ne parvient pas a l'en détourner. Son seul but, son unique lumiere :
la retrouver. S'enfuyant un soir de Noël, il trouve refuge sur la côte
bordelaise, a bord d'une épave échouée, écrit chez lui des lettres enflammées
qui restent sans réponse. Et c'est la-bas, sur le bateau dont il a fait sa
maison, que va se produire entre Nicole et son fils une scene poignante de re-
connaissance mutuelle - qui est aussi le dernier épisode de leurs noces
barbares.
Sur une plage au crépuscule, des adolescents écoutent l'un d'entre eux raconter une histoire. Belle histoire ? Un crime. Désertas est un îlot pénitentiaire, nul ne sait où. Pierre vient d'arriver. Soumis à la loi des jeunes criminels, il doit avouer. Il raconte les riches heures où ses parents s'aimaient, où son père, un embobineur, croyait tirer les ficelles et répartir les rôles, où les secrets restaient secrets. Jusqu'au soir où sa mère disparaît. J'allais avoir six ans, les Delfonics tournaient, le vent secouait les rideaux, la nuit menaçait de tout emporter, je me réveillais dans un livre habité par des bûcherons réduits à manger leurs enfants, un rêve où mon père se profile à la manière d'un voleur, arrivant chez lui débraillé, pâle, sa veste noire parsemée de flocons ; il referme à clé, il va boire à l'évier avec le bruit d'un animal en train de mourir, pendant que moi je vois ses mocassins enneigés et son pantalon trempé. De nous deux lequel est le plus effrayé quand nos regards se croisent ? A dire ce qu'il n'a jamais dit, à revivre ce que la veille encore il voulait oublier, Pierre entre pour la première fois en lui-même, il ose affronter son père et se résout à lui ressembler.
Et si Alba revenait ? C'est la question que pose Aline à Marc, en tremblant. Elle a quarante-deux ans, Marc vingt-cinq, ils s'aiment, veulent un enfant. Lui-même est encore un enfant pour qui l'avenir n'est qu'un jeu virtuel, un passe-temps. Marc c'est un peu mon double, mon âme damnée, dans une autre vie. Il a perdu sa mère à dix-huit ans, sa première femme. Tous les jours il la perd un peu plus en se perdant lui-même. Il ne voit plus Cathy, sa petite sceur aveugle, il fuit Tim, l'éternel copain, il ne travaille pas. Il essaierait bien d'établir un dialogue avec son père, mais il est si peu naturel en face de lui. Alba c'est la jeunesse de Marc, une ancienne petite-amie, mais aussi la fille d'Aline. Elle a disparu depuis cinq ans sans motif apparent. Il se passerait quoi, si elle revenait, dans le cœur de Marc ? Elle appelle un matin. Tu m'as manqué, dit-elle. L'amour est fou.
"Charlie est un enfant noir de dix ans placé par l'Etat chez un couple de retraités qui bénéficient d'une allocation. Ceux-ci l'élèvent à la dure et leur fils, Erik, un skinhead "casseur de bougnoules," lui réserve un mauvais sort. Jusqu'au jour sù, à la suite d'une expédition qui a mal tourné, Erik provoque la mort d'un homme. Charlie a les moyens de se venger. La menace change de camp. Pas pour long-temps ..."--Jacket.