Amanda Sthers Livres

À Naples, il est possible de commander un café suspendu, un second café payé d'avance pour ceux qui ne peuvent se l'offrir. Ce récit se compose de sept histoires recueillies au café Nube, toutes reliées par ce concept. Le narrateur, Jacques Madelin, un Français ayant émigré à Naples après une déception amoureuse, passe son temps au café à observer les passants et à prendre des notes sur leurs vies entrelacées. Il croise des personnages variés : une légende de crocodile transformée en sac, une femme trompée qui négocie avec la maîtresse de son mari, une jeune femme cherchant à se libérer d’un foulard hérité pour retrouver le goût de vivre, un écrivain aux mille visages, un homme craignant le sommeil, et un médecin chinois désireux de soigner les bien-portants. À travers ces récits imprégnés de psychanalyse, d’humanité et de fantaisie, Jacques offre un portrait touchant de lui-même. Ce livre aborde également la charité et l’impact de la générosité sur nos vies, révélant comment les destins se croisent autour d'une tasse de café.

Saviez-vous qu'en Israël on se servait des porcs pour pourchasser les terroristes ? Ainsi Harry Rosenmerck, juif ashkénaze, cardiologue parisien, a tout quitté pour devenir éleveur de cochons en Terre sainte. [...] David, le fils d'Harry, auteur de théâtre à succès, homosexuel, écrit à son père qui ne lui répond jamais. La fille d'Harry, Annabelle, quitte New York pour fuir un chagrin d'amour. Et enfin son ex-femme, qui se découvre un cancer et revisite leur histoire d'amour et ses zones d'ombre. C'est un roman sur les limites de chacun, sur les élans du coeur qui restent coincés dans la gorge, sur les instants qui passent et qu'on n'a pas su saisir. Sur la petite histoire dans la grande. A.S. Et Amanda Sthers abat quelques murs d'incompréhension avec une salutaire vitalité. B. B., Marie France. Ce livre émouvant donne envie de reconquérir le présent par l'amour. David Foenkinos pour Psychologies magazine.

Keith. Keith. Keith Richards. Oui, je suis ce visage A(c)touffA(c) de rides, criblA(c) des chemins qua (TM)il na (TM)a pas choisis, des vies qua (TM)il a prises dans le ventre. Oui, je suis cet homme comme je suis les femmes qua (TM)il a aimA(c)es. Oui, je sens son chagrin et ja (TM)aime son sourire. Mille fois Mick ma (TM)a serrA(c)e dans ses bras. Mais ca (TM)est Keith que je regardais par-dessus son A(c)paule. Keith penchA(c) sur sa guitare. Les Rolling Stones A fond dans ma voiture, la main da (TM)un garAon qui remonte sur ma cuisse. Les Stones dans le salon, je cours derriA]re mon frA]re et ma soeur. Le disque saute un peu. Papa chante par-dessus. Les Stones sur la guitare de mon frA]re. Le poster des Stones dans ma chambre. La langue rose que je tire devant le miroir. Angie qui couvre mon chagrin. Pourquoi on se penche sur un Aatre ? Pourquoi on tombe amoureux ? Comme Aaa ] Pour toutes les raisons du monde, A cause de nos putains de cerveaux malades. Mais on tombe. On se relA]ve parfois, les genoux A(c)corchA(c)s. Keith ne ma (TM)a jamais fait mal. On a eu du chagrin tous les deux. Il ma (TM)a fait faire des choses que je na (TM)aurais pas osA(c) faire seule. A. S.

C'est, simplement, le monologue d'une très jeune fille qui souffre d'une « maladie » bien singulière : malgré son âge, sa beauté, sa blondeur, elle se prend pour un vieux juif de 80 ans, ancien déporté, avec une mémoire emplie de supplices et de tourments. Ainsi, ce « vieux juif » raconte sa vie avec quelques excursions, tout de même, dans son identité de jeune fille. C'est très étrange, très fort. On s'habitue vite à l'improbabilité de la situation. L'émotion contamine chaque réplique, jusqu'au dénouement, plus ou moins freudien, de cette étrange histoire ?

"La première fois que je suis monté sur scène, je ne voulais plus en redescendre. La première fois que j'ai fait l'amour, c'était dans le hall de l'immeuble, à la va-vite avec ma voisine de palier. La première fois que j'ai dit "papa", c'était en parlant de moi. La première fois que j'ai dit "maman", j'avais cinquante ans. La première fois que je suis mort, je n'ai pas aimé ça, alors je suis revenu". Un ouvrage dans lequel Johnny Hallyday se confie sans tabous à la romancière Amanda Sthers.

LOVE, ALICE follows Alice, a middle-aged literature teacher whose lifelong loneliness is exacerbated upon her move from the French countryside to Paris. Alienated from her only daughter and hungry for comfort and companionship, Alicebegins to develop romantic feelings for her quiet, reserved Japanese masseur, Akifumi. Too guarded to tell him the truth face-to-face, Alice instead writes Akifumi a long letter in which she reveals not only her burgeoning love and intense longing for him but also opens up about her difficult, at turns shocking past.

"Die beiden letzten Juden von Kabul" erzählt von Simon und Alfred, den letzten Juden in Kabul, die sich trotz ihrer Differenzen zusammenraufen, um ihre Traditionen zu bewahren. Ihre eintönige Existenz ändert sich, als die junge Afghanin Naema Hilfe benötigt, was ihnen neue Leidenschaft und Aktivität bringt.

Eine zarte Liebesgeschichte vor der schroffen Landschaft der Bretagne Die 40jährige Madeleine führt ein ganz normales Leben. Nie verpasst sie ihre Lieblingsfernsehserie, mit dessen Helden sie mitfiebert. Immer hält sie den linken Platz auf ihrem Sofa frei, vielleicht setzt sich ja doch irgendwann einmal der Mann ihrer Träume dorthin. Sie hat einen ordentlichen Job, sie ist angestellt bei einer Immobilienagentur. Als sie dem feinen Herrn Castellot ein Haus in der Bretagne zeigen soll, entspinnt sich eine zarte Liebesgeschichte zwischen zwei vom Leben nicht Verwöhnten …

Kabul, poco prima della cacciata dei talebani: Naema, una giovane afghana, rende visita ad Alfred, ebreo e scrivano, chiedendogli di scrivere una lettera a Peter, giornalista americano. Naema e Peter si sono incontrati poco tempo prima, e una notte, sotto le bombe, si sono amati, poi lui è tornato a casa. Quel breve amore ha lasciato un segno, Naema è incinta e rischia di essere lapidata. Alfred e Simon, il ciabattino che abita di fronte a lui, immaginano di prendere in mano il destino della donna, ma i conflitti che questo incidente d’amore ha innescato non possono essere guidati dalla mano dell’uomo. Le civiltà messe a confronto attraverso le vite creano lacerazioni e scelte drammatiche. I personaggi, proprio come gli eroi tragici greci, non hanno la possibilità di prendere decisioni che non comportino una ferita, un dolore, una perdita.