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Arthur Schopenhauer

    22 février 1788 – 21 septembre 1860
    Arthur Schopenhauer
    De la réputation
    Les deux problèmes fondamentaux de l'éthique
    Sur la religion
    Esthétique et métaphysique
    Le monde comme volonté et comme représentation
    Parerga & paralipomena
    • Cette édition Quadrige est la reprise de l'édition reliée parue en 1966 aux Puf et dont la 14e édition est parue en 1996. L'année du centenaire de sa mort 1960, des articles parus, la plupart considérait les publications du "vieux solitaire, irascible et grincheux" philosophe comme n'ayant plus qu'un intérêt historique d'autant que peu de textes étaient disponibles en français. L'avenir les détrompa. D'où l'intérêt de cette traduction qui permet de redécouvrir l'oeuvre et la pensée de Schopenhauer, initiateur entre autres de Nietzsche, Thomas Mann, André Gide, sans compter les "admirateurs" actuels. Lors de la première publication de l'ouvrage son auteur n'avait pas trente ans, les éditions suivantes ont été augmentées de commentaires qui parfois trahissent davantage la maturité et même la vieillesse d'où les critiques de "philosophe grincheux et solitaire"... Sa philosophie n'est pas celle d'un système mais davantage une vision intuitive augmentée au fil des années, qu'on accepte ou qu'on rejette, dont l'enseignement se rapproche de celui d'Epicure. Cet ouvrage est l'un des plus grands classiques de la philosophie à l'égal de la "Critique de la raison pure" de Kant.

      Le monde comme volonté et comme représentation
    • Sur la religion

      • 217pages
      • 8 heures de lecture
      4,2(12)Évaluer

      En publiant, plus de trente ans après Le Monde comme volonté et comme représentation, sur la religion et les Paralipomena (1851), Schopenhauer (1788-1860) propose une reprise, dispersée mais fidèle, des thèses de son œuvre maîtresse. L'âge du " solitaire de Francfort " avive son discours sur la douleur multiforme du monde, cauchemar dont toute conscience devrait tenter de s'éveiller - en se niant elle-même. Au règne des hommes, cet effort de renoncement radical emprunte les figures religieuses de l'Occident et de l'Orient : celles-ci acquièrent-elles pour autant une place légitime dans la philosophie ?

      Sur la religion
    • Sous le titre Les deux problèmes fondamentaux de l'éthique, Schopenhauer a regroupé deux traités; le premier est couronné le 26 janvier 1839 par la Société Royale des Sciences de Norvège mais le deuxième refusé par la Société Royale des Sciences du Danemark le 17 janvier 1840. L'ensemble constitue une redoutable machine de guerre contre la sécheresse de Kant, mais plus encore contre la vacuité de Hegel : "Si des journalistes ligués pour magnifier ce qui est mauvais, si des professeurs salariés de l'hegelânerie n'ont de cesse de proclamer aux quatre vents, avec une impudence sans égale, que cet esprit très ordinaire, mais charlatan extraordinaire, est le plus grand philosophe que le monde a jamais possédé; alors cela ne mérite aucune considération sérieuse. Mais si on en arrive au point où une Académie étrangère veut prendre sous son aile protectrice ce philosophailleur, allant même jusqu'à blâmer l'homme qui, avec une probité intrépide, s'oppose à cette gloire fabriquée et achetée, alors l'affaire devient grave."

      Les deux problèmes fondamentaux de l'éthique
    • « Ce que nous représentons, ou, en d'autres termes, notre existence dans l'opinion d'autrui, est, par suite d'une faiblesse particulière de notre nature, généralement beaucoup trop prisé, bien que la moindre réflexion puisse nous apprendre qu'en soi cela est de nulle importance pour notre bonheur. Aussi a-t-on peine à s'expliquer la grande satisfaction intérieure qu'éprouve tout homme dès qu'il aperçoit une marque de l'opinion favorable des autres et dès qu'on flatte sa vanité, n'importe comment. Aussi infailliblement que le chat se met à ronronner quand on lui caresse le dos, aussi sûrement on voit une douce extase se peindre sur la figure de l'homme qu'on loue, surtout quand la louange porte sur le domaine de ses prétentions, et quand même elle serait un mensonge palpable. »A.S.

      De la réputation
    • Rassemble cinq essais consacrés à la science de la nature, extraits du livre-somme d'Arthur Schopenhauer "Parerga et paralipomena", paru en 1851. Ces textes couvrent tout le champ de la métaphysique que Schopenhauer distribue selon trois objets : la nature, le beau et les moeurs

      Philosophie et science
    • La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres. On appréciera hautement ce dernier si l'on réfléchit à tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contrainte, de peine et même de dangers. " Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls ", a dit La Bruyère. La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. L'homme insociable est celui qui n'a pas besoin de tous ces gens-là. Avoir suffisamment en soi pour pouvoir se passer de société est déjà un grand bonheur, par là même que presque tous nos maux dérivent de la société, et que la tranquillité d'esprit qui, après la santé, forme l'élément le plus essentiel de notre bonheur, y est mise en péril et ne peut exister sans de longs moments de solitude.

      L'art d'être heureux
    • « La pensée de la cessation de notre existence [...] doit raisonnablement aussi peu nous attrister que la pensée que nous n'aurions jamais existé. [...] Il faut envisager la vie comme une sévère leçon qui nous est infligée. »Confronté au néant de la vie qui mène inéluctablement à la mort, Arthur Schopenhauer, dont la philosophie est en grande partie un effort pour sortir de l'idéalisme, s'inter­roge sur ce primat de la Volonté, ce régime d'instincts, de pulsions et de désirs aveugles, qui nous pousse, malgré tout, à vouloir vivre.

      Du néant de la vie
    • Les deux edition de la celebre Dissertation sur le principe de raison suffisante, de 1813 et 1847, tres sensiblement differentes, jettent une vive lumiere sur la pensee de Schopenhauer, son enrichissement et son evolution. On trouvera ici, pour la premiere fois, la traduction francaise du texte de 1847, a chaque fois documentee par une riche annotation historique et doctrinale.

      De la quadruple racine du principe de raison suffisante