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Immanuel Kant

    22 avril 1724 – 12 février 1804

    Emmanuel Kant fut une figure centrale des Lumières dont l'œuvre philosophique a fondamentalement remodelé la pensée moderne. Il a exploré les limites mêmes de la connaissance humaine, proposant que la compréhension de notre façon de penser nous permette de poser des questions pertinentes sur la nature de la réalité. Kant a cherché à combler le fossé entre le rationalisme et l'empirisme, arguant que la raison sans l'expérience est sujette à l'illusion, tandis que l'expérience sans la structure de la raison reste subjective. Son travail a jeté les bases de longs débats en métaphysique, en éthique et en esthétique, et son héritage continue d'influencer les principales traditions philosophiques à ce jour.

    Immanuel Kant
    Histoire et politique
    Essai pour introduire en philosophie le concept de grandeur négative
    Qu'est-ce qu'un livre?
    Leçons sur la théorie philosophique de la religion
    Métaphysique des moeurs 2
    Doctrine du droit
    • Analyse la morale en situation : comment être propriétaire sans entraver la liberté d'autrui? Comment penser le droit des peuples sans anarchie? L'horizon de Kant est, plus que jamais, ici, la liberté, puisque seule l'action morale permet d'en affirmer la puissance.

      Doctrine du droit
    • Publiées en 1797, la Doctrine du droit et la Doctrine de la vertu traitent des exigences de la morale considérées respectivement dans les institutions et dans le sujet agissant. Après la Fondation de l'éthique (qui constitue le tome I de cette édition), Kant s'attelle à son application et n'hésite pas à laisser irrésolues quelques " questions casuistiques " posées par l'établissement des devoirs moraux. On propose ici de relire tous les moments de cette entreprise contre une tradition férue de lectures partielles. Où l'on verra que se joue un tournant de la philosophie pratique moderne...

      Métaphysique des moeurs 2
    • Les cours de Kant enseignaient la simplicité dans la pensée et le naturel dans la vie. Il avait l'entrain d'un jeune homme. Son front découvert, construit pour la pensée, était le siège d'une sérénité indestructible. Il recouvrait à son gré à la plaisanterie, à l'esprit, à la fantaisie imprévisible. Son cours ex cathedra était comme la plus passionnante des conversations. Rien de digne d'être connu ne lui était indifférent. Il en revenait toujours à la connaissance sans entraves de la nature et à la valeur morale de l'homme. Il obligeait autrui à penser par lui-même. Tout despotisme lui était étranger. JOHANN GOTTFRIED HERDER Les Leçons sur la théorie philosophique de la région furent prononcées entre l'automne 1783 et le printemps 1784. C'était la première fois que Kant consacrait un cours à la seule question de la religion. On y décèle déjà une distanciation de la philosophie critique face à la métaphysique traditionnelle, et l'ébauche des grandes lignes de la philosophie kantienne ultérieure. S'esquissent, notamment, la notion d'impératif catégorique, que développera ensuite la philosophie morale, et les notions de beauté et de finalité, qui seront à la base de la critique du jugement (philosophie esthétique et téléologique).

      Leçons sur la théorie philosophique de la religion
    • Le concept de grandeur negative, depuis longtemps en usage dans les mathematiques, s'y est revele d'une extreme importance. Toutefois la representation que s'en sont fait la plupart, et l'explication qu'ils en donnaient, est etrange et contradictoire, bien qu'aucune inexactitude n'en ait rejailli sur l'application, car les regles particulieres ont pris la place de la definition et en ont assure l'usage.[...] Entreprenant de gagner a la philosophie un concept encore inemploye, quoique absolument necessaire, je me souhaite pour juges des esprits aussi penetrants que celui qui inspira cet essai.

      Essai pour introduire en philosophie le concept de grandeur négative
    • Histoire et politique

      • 190pages
      • 7 heures de lecture
      4,3(4)Évaluer

      Puisque la liberte ne se manifeste pas sans le mal qu'elle provoque et que les plus grands maux endures par les hommes leur sont infliges par d'autres hommes, une solution ethique du probleme politique n'est pas subjectivement possible. Le probleme du mal, dans les Conjectures, donne toute son acuite a l'interrogation sur le caractere de notre espece, que l'Idee pour une histoire universelle met au fondement de l'histoire philosophique. Il alimentera la question des rapports entre la politique et l'histoire jusqu'a la solution nouvelle du Conflit des Facultes. Si le progres est une idee de l'histoire qui doit guider la politique, c'est parce qu'aucune politique rationnelle ne saurait reposer sur la haine du genre humain. Ainsi la perfectibilite de l'humanite est-elle le principe d'une morale de la politique face a l'histoire.

      Histoire et politique
    • La Reponse a Eberhard est un texte polemique, donc contextuelle, et son acces demeure conditionne a une certaine erudition. Nous essaierons donc en premier lieu de debrouiller ces donnees indispensables, afin que le lecteur puisse mieux determiner le lieu theorique de certains problemes. La tache est rendue ardue notamment par la constante reference leibnizienne, avouee ou non, qui donne au texte son caractere particulier dans le corpus critique. Il se pourrait que cette difficulte fut salutaire car elle attire notre attention sur une presence de Leibniz et de l'ontologie classique dont il represente l'accomplissement beaucoup plus forte qu'on ne l'aurait cru dans la pensee de Leibniz-cela constituera l'une de nos theses. La possibilite ou non d'une metaphysique et le lien de celle-ci avec une eventuelle ontologie sont en outre des questions actuelles que pose deja la Reponse a Eberhard, ce qui rend le texte d'autant plus vivant pour nous.

      Réponse à Eberhard
    • Les sciences de la nature, qui etudient mathematiquement les differentes proprietes de la matiere, ont-elles besoin de metaphysique? A Newton qui affirmait fameusement ne pas faire d'hypothese, Kant repond un siecle plus tard que l'application des mathematiques aux phenomenes de la nature n'est possible qu'en presupposant un certain concept de matiere. La tache des Principes metaphysiques de la science de la nature (1786) est ainsi d'expliciter l'impense de la physique en proposant une decomposition complete du concept d'une matiere en general . Cette nouvelle traduction des Principes est accompagnee de la premiere traduction francaise des articles de jeunesse de Kant sur la physique de la Terre et du Ciel, ou s'enracine son interet pour la question de la matiere : Kant y avance en tant que physicien et y formule des decouvertes parfois ignorees.

      Principes métaphysiques de la science de la nature