Avec Psychologie et Alchimie, nous pénétrons dans un domaine où le génie de Jung éclate avec une entière originalité. Jamais livre éclairant une énigme séculaire n'a été si clair et si lumineux. Son volume et son ampleur mêmes sont nécessaires à la limpidité. Les merveilleuses illustrations font le reste. Cet ouvrage nous montre que dans l'alchimie, l'homme, en affrontant les énigmes de la matière, affrontait le plus souvent, et à l'époque sans guère le savoir, les énigmes les plus brûlantes et les plus solennelles de son esprit et de sa vie. Les archétypes qui se sont exprimés dans l'alchimie sont la matière première potentielle de tous les domaines, scientifiques, philosophiques, psychologiques, voire métaphysiques et religieux. Éclairant et élucidant une énigme fondamentale du passé, cet ouvrage ouvre aussi les portes d'un avenir plus humain : l'homme enrichi par les apports de l'inconscient collectif apprendra de mieux en mieux à se désaliéner des fascinations abusives et à se recentrer avec de plus en plus de fraternité sur le seul bien dont on doit être tout à fait certain, sur lui-même, sur l'homme et ses étonnantes potentialités
Carl Gustav Jung Ordre des livres







- 2014
- 2013
Ces "lectures" sont les conférences que Jung prononça devant les étudiants bernois et berlinois de la société Zofingia (Suisse), correspondant à ces cercles estudiantins qui s’inscrivaient dans la tradition de l’Université germanique. On y saisit, "à l’état naissant", toutes les réflexions de Jung qui le sépareront ensuite de Freud, en particulier son rapport à l’épistémologie kantienne et à Nietzsche dont il réévalue la pensée philosophique. On y découvre aussi sa perception du néoplatonisme et du Romantisme allemand qui ne cesseront d’alimenter ses propres travaux. Ces conférences permettent réellement de saisir les racines profondes de sa pensée et de son oeuvre.
- 2012
Le texte peut être désormais lu pour lui-même : un voyage intérieur et la matrice de l'œuvre de Jung, gardée secrète toute sa vie. Pour l'auteur de L'homme et ses symboles, la psychologie doit apprendre de la mythologie et de la religion. Il a l'intuition qu'il existe une strate profonde de l'inconscient, qui dépasse notre propre personne. Jung part à la recherche de son âme. Le Livre Rouge montre comment chacun peut essayer de transformer la plomb de sa nature en or spirituel. L'automne dernier, la parution du Livre Rouge a été un événement en librairie.
- 2010
Entretiens
- 200pages
- 7 heures de lecture
- 2006
Les Sept Sermons aux morts, datés de 1916, sont un document de la vie intérieure de Carl Gustav Jung. Ils révèlent un autre Jung que celui qui apparaît dans son œuvre théorique, et pourtant ce dernier est déjà présent tout entier en eux. On y retrouve bien les deux visages de sa personnalité : le thérapeute et le théoricien. Par leur style comme par l'époque où ils furent rédigés, ils s'intègrent dans l'ensemble, non encore publié, des écrits où Jung consignait au jour le jour son expérience personnelle de l'inconscient. Les Sermons en constituent le point d'émergence, c'est par eux que nous avons, pour l'instant, accès à cette production.
- 2005
Ce livre est le résultat de quatre entretiens de Carl G. Jung avec Wilhelm Hauer, professeur d'études indiennes, à Zurich. Grâce à cette réflexion, le psychanalyste va trouver un modèle qui manquait à la psychologie occidentale : la description, à partir de l'étude des chakras, des phases de développement de la conscience supérieure.
- 2004
Les rêves d'enfants
- 352pages
- 13 heures de lecture
Avant et au début de la seconde guerre mondiale, Jung réunit autour de lui, à Zurich, un séminaire d'études et de recherches sur les rêves d'enfants âgés de trois à quinze ans. Durant cinq années, ce séminaire va s'attacher à explorer et à éclaircir autant que possible des productions oniriques enfantines, afin de comprendre comment les structures psychiques de l'humain se mettent en placé et se manifestent bien avant l'âge adulte. On a dit souvent que, contrairement à Freud, Jung ne s'intéressait pas à l'histoire de ses sujets, et n'accordait pas de toute façon une grande importance à ce qui se passait dans l'enfance. Si on entend ces mots au sens d'une stricte causalité psychique, c'est sans doute vrai. Mais du point de vue de la construction de la personnalité et de l'apparition dans l'humain de ces dynamiques de l'inconscient qui vont le marquer pour la vie, ce volume démontre qu'il n'y a rien de plus faux. Prenant la suite des séminaires de 1936-37 et 1938-39, ce second tome des Rêves d'enfants complète une recherche profondément originale qui nous fait considérer l'enfant non seulement comme un être en devenir, ce qu'il est évidemment, mais aussi (faisant écho à beaucoup de nos préoccupations contemporaines), comme un être humain déjà à part entière et, de ce fait, à égale dignité avec le monde adulte.
- 2001
Psychogenèse des maladies mentales
- 384pages
- 14 heures de lecture
- 2001
Pour Jung, le rêve ne peut s'expliquer, dans la plupart des cas, qu'à partir de lui-même, sans être réduit à des présupposés théoriques qui lui feraient dire autre chose que ce qu'il dit réellement. Dans cette optique, le rêve, produit de l'inconscient le plus profond qui cherche à se dévoiler, ne se comprend qu'à travers l'effort de l'âme à être reconnue.Ce livre, issu d'un séminaire d'études tenu par Jung avec certains de ses élèves les plus importants, passe aussi en revue les grands systèmes d'interprétation des rêves depuis l'Antiquité, tente d'en expliquer les ressorts et, à travers un foisonnement d'exemples commentés, montre de manière vivante comment écouter et comprendre les images oniriques qui sont le pendant de notre aventure intérieure.
- 1999
Le divin dans l'homme
- 527pages
- 19 heures de lecture
Toute sa vie, Carl Gustav Jung a travaillé sur les rapports subtils qui lient la psychologie et le sentiment religieux. Loin de voir dans la religion un phénomène d'illusion ou une forme sublimée de la névrose obsessionnelle, il a toujours considéré que la "fonction religieuse" était constitutive de l'inconscient. Cherchant à cerner avec le plus de précision possible cette dimension incontournable de l'âme, il en a décrit les représentations symboliques encore vivantes dans de nombreuses traditions spirituelles. Mais il a toujours refusé de se prononcer sur le "divin en soi", ou sur la vérité de quelque religion que ce soit..C'est dans sa correspondance que Jung s'est expliqué le plus clairement sur sa position à la fois rigoureuse et périlleuse concernant la religion. Ses lettres sur "l'image de Dieu", sur le christianisme, le judaïsme ou les spiritualités orientales, rassemblées et présentées ici par Michel Cazenave, révèlent l'authenticité d'un scientifique ouvert à l'expérience intérieure.