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Elfriede Jelinek

    20. Oktober 1946
    Elfriede Jelinek
    La pianiste
    Ombre (Eurydice parle)
    L' entretien
    Gesammelte Gedichte
    Sur la voie royale
    Totenauberg, französische Ausgabe
    • 2019

      A la manière des "Suppliants" ou d'"Ombre (Eurydice parle)", "Sur la voie royale" est un texte-fleuve, qui charrie différentes voix. Tel un pamphlet poétique, écrit par l'Autrichienne en réaction à l'élection de Donald Trump, cette expression de l'excès repousse les limites de l'écriture. Il incarne l'histoire millénaire de l'autoritarisme, de l'exclusion, de la haine brutale de toute pensée et toute forme de ré-action, dans un style poétique et incisif. La langue de Jelinek, qui fait entrer en collision les mythes, les discours politiques et les traités philosophiques, réinvite ici l'"Odipe-roi" de Sophocle, "La violence et le sacré" de René Girard, les "Cahiers noirs" d'Heidegger, des pages de Freud et diverses coupures de presse, ainsi que la biographie de David Cay Johnston, "The Making of Donald Trump".

      Sur la voie royale
    • 2018

      Dans Ombre (Eurydice parle) s'élève la voix de celle qui rejoint le royaume des morts, suite à la morsure de l'aspic. Elle est le rien, l'être n'est plus et le proclame loin des clameurs des foules. « Je ne suis plus rien. Je suis. » Émancipée, libérée car délestée de son apparence et de la dépendance, elle envisage sa vie d'ombre comme une échappatoire à l'aliénation terrestre. Écrivaine restée dans l'ombre de son mari rockeur, Eurydice dresse un portrait acerbe d'Orphée en pop star, ivre des feux de la rampe et des cris de ses groupies. En glissant chez les ombres, elle ne pourra plus « se mettre au fourneau ni travailler à son manuscrit tout juste commencé »... Fanatique de mode, cette Eurydice d'aujourd'hui est une acheteuse compulsive, pour n'être finalement plus que revêtement, enveloppe, dépouille, avec un profond sentiment de délivrance. Apparence qui dit le vrai et déjoue les hypocrisies, elle est l'envers du décor, le contre-pied du récit ancestral, celle qui écrit sa propre histoire contre l'injonction patriarcale du mythe, l'être qui a enfin pris possession de soi-même et de son corps, maintenant qu'ils ne sont plus. Entrelaçant à sa manière paroles mythologiques, discours politiques, théories psychanalytiques, paroles toute faites, langages publicitaires et autres embrigadements de la langue, dans un flux de mots et d'images crues et saisissantes, l'auteure autrichienne donne libre cours à cette voix féminine longtemps restée dans l'ombre

      Ombre (Eurydice parle)
    • 2014
    • 2011

      Un dialogue philosophique entre un vieil homme, Heidegger, et une vieille femme, Hannah Arendt. Il défend une langue poétique, malgré son utilisation par les nazis, tandis qu'elle emporte en exil la langue de la raison critique pour la préserver.

      Totenauberg, französische Ausgabe
    • 2007
    • 2002

      La pianiste

      • 250pages
      • 9 heures de lecture
      3,6(4960)Évaluer

      Elle ne boit pas, ne fume pas, couche encore à 36 ans dans le lit maternel et aime bien rester chez elle. Chaque fois que ses horaires de professeur de piano au conservatoire de Vienne le lui permettent, elle se plaît à fréquenter les cinémas pornos, les peep-shows et les fourrés du Prater. Et quand un de ses étudiants tombe amoureux d'elle, Erika Kohut ne sait lui offrir en échange qu'un scénario éculé, propre à redorer la vieille relation du maître et de l'esclave. Cru, féroce et en même temps d'un comique irrésistible, ce livre n'épargne ni l'amour maternel et ses vaines ambitions, ni la vénérable institution qu'est à Vienne la grande musique, ni le sexe et ses névroses.

      La pianiste