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Jean Marie Vaysse

    Hegel
    Kant et la finalité
    Dictionnaire Kant
    Le vocabulaire de Kant
    Le vocabulaire de Heidegger
    Dictionnaire Heidegger
    • 2009

      Autour de Reiner Schürmann

      • 157pages
      • 6 heures de lecture

      Né 'trop tard pour voir la guerre, trop tôt pour l’oublier', R. Schürmann, un auteur allemand écrivant en français, explore des thèmes profonds à travers son œuvre. En plus de ses livres sur Eckhart et Heidegger, ainsi qu'un récit autobiographique révélant une vie marquée par la douleur, son travail atteint son apogée dans Les hégémonies brisées. Il ne se limite pas à une lecture historique de la tradition, mais fait appel à des penseurs souvent négligés par Heidegger, tels que Plotin, Cicéron, Augustin, Eckhart et Luther. Schürmann considère également le contexte linguistique des principes hégémoniques, intégrant le grec, le latin et les langues vernaculaires modernes. En réintroduisant l'analytique existentielle dans l'analytique des ultimes, il propose une nouvelle lecture de l'Histoire de l'Être, dépassant la destruction de l'ontologie et la déconstruction derridienne pour réfléchir à l'évidement ou la kénôse des représentations normatives. Dans un monde où la fragilité des référents hégémoniques est devenue évidente, la pensée est appelée à mettre en lumière la condition tragique sous-jacente à toute construction principielle.

      Autour de Reiner Schürmann
    • 2007
    • 2007
    • 2006
    • 2005

      En février 1927 Heidegger publie Être et Temps. Lors du semestre d'été de la même année, il professe à Marbourg un cours intitulé Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie. Heidegger précise qu'il s'agit d'une " nouvelle élaboration de la troisième section de la première partie d'Être et Temps " dont le titre annoncé est " Temps et être ". Il s'agit d'abord d'une suite du livre, précisant des questions qui n'avaient été qu'ébauchées : la destruction de l'histoire de l'ontologie, le rapport du concept vulgaire du temps et de la temporalité originaire, la différence ontologique. Toutefois, entre le livre et le cours, on assiste aussi à un approfondissement de la question de la temporalité de l'Être en tant que tel, qui annonce les développements ultérieurs de la pensée heideggérienne : le problème de la vérité et du retrait de l'Être, celui de l'histoire de l'Être et celui du passage du plan du Dasein au plan de l'Être.

      Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie de Heidegger
    • 2005

      La stratégie critique consiste à mettre un terme à une guerre qui a fait jusque-là de la métaphysique un champ de bataille, où dogmatisme et empirisme s'affrontent pour renaître incessamment de leurs cendres. La philosophie est alors renvoyée à elle-même, à la raison humaine finie, seule pierre de touche de la vérité, et " il n'y a pas d'auteur classique en philosophie ". Si l'on n'apprend pas la philosophie, mais à philosopher, car on ne peut proposer un livre contenant la sagesse, nul ne peut prétendre au titre de maître de la sagesse, mais chacun peut accéder au concept cosmique de la philosophie, qui n'est pas affaire d'érudit et concerne tout être raisonnable. Dans leur unité, les trois Critiques instituent un dispositif qui continue à délimiter l'horizon de notre époque. Kant regarde en effet loin en avant vers les ultimes conséquences de la fin de la métaphysique, tout en permettant de remonter en amont de la modernité vers le commencement grec.

      La stratégie critique de Kant
    • 2004

      L'art et le mythe sont au centre de la pensée de Schelling. Le séminariste de Tübingen envisage une nouvelle mythologie et le philosophe de l'Identité voit en l'art une effigie de la philosophie : manifestant l'Absolu, il est mythologie, représentation et histoire des dieux construisant idéalement ce que la nature produit réellement. Rompant avec le projet systématique de l'idéalisme spéculatif, la dernière philosophie substitue à la philosophie de l'art une philosophie de la mythologie, décrivant l'odyssée de la conscience aux prises avec un processus théogonique débouchant sur la Révélation : la mythologie trouve ainsi en elle-même le principe immanent de son explication. Schelling n'accomplit alors l'idéalisme allemand qu'au prix d'une rupture avec la métaphysique moderne, oscillant entre un tournant théologique et une déconstruction du logocentrisme. Cette persistance de la mythologie fait la singularité de Schelling dans l'idéalisme allemand. La continuité entre mythologie et Révélation le rattache secrètement à Hölderlin, à la manière dont le poète relie le Christ à Héraklès et Dionysos. S'ouvrent ainsi la possibilité d'une phénoménologie du divin et des problématiques contemporaines du mythe, ainsi que l'irruption des questions conjointes de l'existence, de l'être et de l'événement, qui ne cessent de hanter la pensée après la métaphysique accomplie.

      Schelling, art et mythologie
    • 2004

      Etablit les similitudes entre la pensée de Spinoza et celle de Heidegger, pas si éloignées qu'elles pourraient le sembler, car elles déconstruisent la métaphysique : Heidegger en dévoile la constitution onto-théologique, Spinoza l'utilise pour en tirer des conséquences qui se retournent contre elle. Explique ensuite en quoi les deux démarches constituent une sorte de visage de Janus de la pensée.

      Totalité et finitude
    • 2003
    • 2000

      Le vocabulaire de Heidegger

      • 64pages
      • 3 heures de lecture
      3,0(1)Évaluer

      Il est impossible de systématiser une pensée qui récuse par principe le système et se donne en des "chemins" et des "fugues". Le vocabulaire de Heidegger est une langue, non point la langue d'avant Babel visant à dire l'Origine dans une ultime méta-philosophie, mais ce tour que nous permet de jouer la babélisation en nous autorisant à faire scintiller un "jeu de passe" entre le grec et l'allemand, entre un premier commencement et un autre. S'il est vrai que toute grande pensée suppose un travail à même la langue, en devant affronter son épaisseur, plus que toute autre la pensée de Heidegger s'enracine doublement dans le corps de la langue allemande et dans celui de la tradition métaphysique telle qu'elle s'est déposée à partir de la langue grecque, pour porter à la parole l'impensé de ces langues, les faisant balbutier en leur initialité et faisant dire à chacune l'inouï d'un futur antérieur où le crépuscule se fait anamnèse du matin. Il n'en reste pas moins vrai que la langue de Heidegger, même si elle est foncièrement un dialogue, implique aussi un lexique, comprenant ce qu'il aimait lui-même appeler des "concepts fondamentaux" que le présent ouvrage s'efforce de cerner.

      Le vocabulaire de Heidegger