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Charles M. Kieffer

    Grammaire de l'ōrmuṛī de Baraki-Barak (Lōgar, Afghanistan)
    Tabous, interdits et obligations de langage en Afghanistan
    • Tabous, interdits et obligations de langage en Afghanistan

      Éléments du vocabulaire de la vie privée en terre d’Islam

      • 192pages
      • 7 heures de lecture

      Cet ouvrage présente des matériaux divers recueillis en Afghanistan entre 1957 et 1981 par Charles Kieffer, chargé de rassembler des matériaux dialectologiques pour l’Atlas Linguistique de l’Afghanistan. En plus de ces travaux, il a collecté des éléments sur la vie intime de la paysannerie afghane, réunissant l’essentiel de son vocabulaire familier. Dans ces sociétés tribales, où l'islam et de nombreux interdits dominent, les obligations de langage sont cruciales dans les interactions, qu'elles soient avec des musulmans ou des étrangers. Les langues du dialogue, souvent le persan, sont influencées par la “rectitude idéologique” du Coran et des traditions claniques. L’étranger qui entre dans l’intimité des hôtes est accueilli avec respect, parfois avec humour. Après une introduction sur les conditions de collecte, l’auteur analyse des mots liés à d’anciens tabous, notamment des noms d’animaux. Les interdits touchent divers aspects de la vie quotidienne, comme la mort, la sexualité et certains aliments. Les obligations de langage concernent aussi le vocabulaire religieux, les formules de politesse et les rituels funéraires. L’ouvrage aborde également des thèmes comme la condition féminine, les médecines traditionnelles, ainsi que des notions de pureté et d’impureté, et explore les dynamiques sociales influençant le vocabulaire et la morphosyntaxe.

      Tabous, interdits et obligations de langage en Afghanistan
    • Ormuri wird in Afghanistan, im Logar-Tal, in einer pashto- und persischsprechenden Umgebung gesprochen. Es handelt sich um eine Relikt-Sprache, die nur noch von einer kleinen Zahl von Ormuren verwendet wird, die rund um Baraki-Barak in einigen qal’a, befestigten Bauernhäusern, ansässig sind. Die Sprache galt bis 1959 als verschollen, als der Autor im Logar-Tal Ormuri-Sprechern begegnete und einige Sätze dieser als ausgestorben betrachteten Sprache aufnehmen konnte. Georg Morgenstierne, der die Sprache 1924 bei einem nach Kabul bestellten Ôrmuri-Sprecher untersucht hatte, bestätigte die Wiederentdeckung dieser Klansprache. Bei Ormuri handelt es sich um eine Klansprache, die unter anderem deshalb überleben konnte, weil sie in den Bazaren der Umgebung als Geheimsprache diente, und auch weil sie mit der religiösen, spätzoroastrischen Tradition eng verbunden ist, die die Ormuren noch bis ins 17. Jh. als „Feueranbeter“ pflegten. Wie die Frage nach der Herkunft der Ormuren, so blieb auch die sprachhistorische Einordnung der Sprache unter die iranischen Sprachen lange ungeklärt. Um Geschichte und Struktur des heutigen Ormuri gründlich zu erforschen, ist eine deskriptive Grammatik des Dialekts unabdingbar. Diese Grammatik liegt mit dieser Publikation nun vor; ein phraseologisches Wörterbuch und Texte von Baraki-Barak sind zur Vervollständigung geplant.

      Grammaire de l'ōrmuṛī de Baraki-Barak (Lōgar, Afghanistan)