Boris Vian Livres
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Théâtre 1
Le Dernier des metiers, L'equarrissage pour tous, Le gouter des generaux)
- 373pages
- 14 heures de lecture
Le sabre et le goupillon sont -comme aussi bien chez Corneille et Racine- les moteurs, les ressorts et toute la mécanique des trois pièces de Boris Vian réunies ici, chronologiquement, pour former le tome I de son théâtre. Pièces attentatoires, puisque le sabre attente à la vie, et profanatoires, puisque le goupillon aide, en les arrosant, à la dégradation des cadavres. Sacrilège pire : on en rit. Pour la première fois, dans cette édition le Dernier des métiers, l'Equarrissage pour tous et le Goûter des généraux sont accompagnés des textes écrits par Boris Vian à leur sujet, ou de variantes, qui éclairent les intentions de l'auteur.
L'automne a Pékin
- 297pages
- 11 heures de lecture
Ce matin-là, Amadis Dudu rata l'autobus. Or, non seulement ce contretemps ne compromit en rien sa journée, mais il l'engagea au contraire dans une série d'aventures bien extraordinaires, où se trouvaient mêlées toutes sortes de personnes au milieu desquelles il n'allait du reste pas tarder, lui Dudu, à se perdre ; mais cela n'était pas gênant du tout, au contraire. Inutile d'ajouter que rien dans cette histoire ne concerne l'automne, ni Pékin. Le livre de Boris Vian est très drôle et out à fait déchirant. À l'image de son auteur, lequel ne trouva le succès qu'après sa mort.
L'écume des jours
- 315pages
- 12 heures de lecture
Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir. Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains…
Romans, nouvelles, œuvres diverses
- 1343pages
- 48 heures de lecture
Mademoiselle Bonsoir / La Reine Des Garces
- 401pages
- 15 heures de lecture
La vie s'égrène mollement dans la rédaction du magazine Coeur Maître, jusqu'au jour où le responsable du courrier du coeur lance une idée géniale : trouver une demoiselle capable d'aller endormir les célibataires... La belle est trouvée, et très vite toute l'équipe tombe sous son charme ainsi que tous ceux qu'elle approche, dont un tueur en série insomniaque... Ballets, choeurs, chorégraphies de clochards, danse des robots... Mademoiselle Bonsoir est une comédie à la fois tendre et virevoltante, digne de Broadway ! Overlord Mauser mène une vie de star jusqu'au mariage de sa fille qui, pour une raison fort cocasse et inattendue, décide de se venger de son père en devenant... la Reine des garces ! Qu'elles soient " Reine de coeur " ou " Dame de pique ", les héroïnes de ces deux comédies musicales inédites font revivre le génie fantaisiste, satirique et visionnaire de Boris Vian.
Que Gaya s'apprête à en épouser un autre, Francis, son ami d'enfance et amoureux d'occasion, aurait peut-être pu l'admettre à la rigueur. Mais que le fiancé lui fournisse de la drogue, non ! Surtout qu'il appartient à une drôle de bande, ce fiancé. Et qu'en plus il n'aime pas les filles. Et là, ça devient carrément louche. Parce qu'elle est d'une famille très riche, la petite Gaya. Alors il fonce, Francis. Beaucoup de bagarres, pas mal de sexe, quelques morts. Il faut ce qu'il faut : sans ça, elles se rendent pas compte ! Un " Vernon Sullivan " percutant, qui classe sans conteste Boris Vian parmi les classiques du polar noir.
Vian pornographe ? Ça, le lecteur va être sacrément déçu ! Comment ! les textes pornographiques du maître pornographe, de l'interdit, du condamné pour outrage aux mœurs par la voie du livre, du monstre de perversité menant à sa perte la jeunesse sale et débraillée d'hier qui a aujourd'hui cinquante ans, comment ! les textes pornographiques de Boris Vian, il y en a si peu, ils tiennent en quelques quatre-vingt pages... qui pèsent plus que les œuvres complètes de Gilbert Cesbron ou de Michel de Saint-Pierre !
Blues pour un chat noir
- 120pages
- 5 heures de lecture
" - C'est tout ? demanda la putain déçue. - Vous auriez voulu qu'il m'assommât, hein ? ricana le chat sarcastique. Ben, vous avez une chouette mentalité, vous, alors ! Au fait, vous n'allez jamais au Pax-Vobiscum ? C'était un hôtel du quartier. Pour tout dire, une maison de pax. - Si, répondit sans détours la putain. - Je suis copain avec la bonne, dit le chat. Qu'est-ce qu'elle me file comme muffées !.... " Ainsi s'exprime le chat noir de la première nouvelle, hâbleur, dragueur, ergoteur et maître d'argot... Boris Vian a composé ces cinq histoires au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans une humeur baignée de jazz et de liberté. Récits tendres et cocasses, parfois d'une folle cruauté, ils sont tous traversés par le rêve d'une Amérique tutélaire, grâce auquel Vian, qui pourtant ne franchit jamais l'Océan, donne libre cours à sa géniale inventivité. Ces histoires illustrent comment cet écrivain précoce se mit rapidement à jouer sur le langage, en se forgeant un style qui sert aujourd'hui encore de référence.
Et on tuera tous les affreux
- 221pages
- 8 heures de lecture
Se réveiller tout nu dans une chambre de clinique, où l'on veut vous forcer à faire l'amour avec une très belle fille... L'aventure n'est pas banale. Surtout quand on s'appelle Rocky, que l'on est la coqueluche des demoiselles et qu'on voudrait se garder vierge jusqu'à vingt ans. Un homme assassiné dans une cabine téléphonique, des photos d'opérations chirurgicales abominables, des courses poursuites, des coups de poing, et, au désespoir de Rocky, des filles partout : tel est le cocktail mis au point par Boris Vian (alias Vernon Sullivan) dans ce polar mené à un train d'enfer, tour à tour angoissant et hilarant. A la clef, la clinique où le diabolique Dr Schutz sélectionne des reproducteurs humains et bricole des embryons, prototypes quelquefois ratés d'une race " supérieure ". Cinquante ans après la première publication, on est conduit à penser que l'anticipation n'était pas si fantaisiste...



