Jean Paulhan, der fünf Jahrzehnte als Chefredakteur der Nouvelle Revue Française wirkte, hinterließ ein bedeutendes literarisches Erbe, das nun mit seinen ethnographischen Texten über Madagaskar neu entdeckt wird. Seine Analysen madagassischer Sprichwörter und Gedichte beeinflussten nicht nur die Surrealisten, sondern auch seine eigene literaturtheoretische Arbeit. Die Sammlung beleuchtet Paulhans Faszination für die orale Dichtung und seine kritische Auseinandersetzung mit ethnozentristischen Theorien, während sie die komplexe Beziehung zwischen Narration und Reflexion in der Erforschung fremder Kulturen thematisiert.
Jean Paulhan Ordre des livres
Jean Paulhan fut un écrivain, traducteur littéraire et éditeur français qui a profondément marqué le paysage littéraire européen en tant que rédacteur en chef de longue date de la revue influente *La Nouvelle Revue française*. Sa direction éditoriale a défini l'orientation intellectuelle et artistique de son époque, tout en se consacrant à sa propre création littéraire et à ses traductions. Par ses actions, il a façonné le discours littéraire contemporain et soutenu de nouveaux talents. Son impact sur la littérature s'est fait sentir pendant de nombreuses décennies.




- 2024
- 1993
Eintausendeinhundertelf wahre Geschichten
Mit e. Nachw. v. Patrick u. Roman Wald Lasowski
- 1990
Les fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les lettres
- 342pages
- 12 heures de lecture
"L'auteur voudrait découvrir s'il n'existerait pas, des mots au sens et du langage brut à la pensée, des rapports réguliers et à proprement parler des lois - dont la littérature évidemment tirerait grand profit [...] C'est à de telles lois en effet que se réfère ouvertement tout écrivain, sitôt qu'il juge et tranche [...] Ainsi les linguistes et métaphysiciens ont-ils soutenu tantôt (avec les Rhétoriqueurs) que la pensée procédait des mots, tantôt (avec les Romantiques et Terroristes) les mots de la pensée - toutes opinions apparemment fondées sur les faits, patientes, savantes, et néanmoins si lâches et contradictoires qu'elles donnent un grand désir de les dépasser. L'art que j'imagine avouerait naïvement que l'on parle, et l'on écrit, pour se faire entendre. Il ajouterait qu'il n'est point d'obstacle à cette communion plus gênant qu'un certain souci des mots. Puis, qu'il est malaisé de persécuter ce souci une fois formé, quand il a pris allure de mythe ; mais qu'il est expédient au contraire de prendre les devants et l'empêcher de naître." -- Site de l'éditeur