Il joue les amoureux transis avec la nièce et les Casanova avec la tante. Il se damnerait pour un baiser de la première et rêve de culbuter la seconde. L'une et l'autre le font mourir d'amour et de désir. Mais Jérôme Deuilh, écrivain réputé, venu écrire en Italie un livre sur l'architecture fasciste, se délecte de cette situation équivoque. Amant de cœur pour l'une, étalon à demeure pour l'autre, le Parisien ne se voit plus d'autre avenir qu'entre les murs feutrés du si noble palais Rizzi. Sans se douter qu'un piège, délectable certes, mais inexorable, se referme sur lui... " Une intrigue en tout point envoûtante ". " VSD " " Une gravité, une esquisse de tragique auxquels San-Antonio ne nous avait pas accoutumés. " Jean-René Van der Plaetsen, " Le Figaro " " Un conte de fées terrible. Frédéric Dard n'avait jamais associé avec autant d'émotion le déroulement d'un pur suspense psychologique au lent dévoilement d'une authentique déchirure morale. (...) Le tour d'écrou final, par sa noirceur frénétique, nous laisse pantelants et médusés. " François Rivière, " Libération "
Dard Frédéric Livres
Frédéric Dard était un auteur français prolifique, principalement connu pour ses romans policiers captivants. Son œuvre explorait souvent les aspects les plus sombres de la nature humaine à travers des récits saisissants et des dialogues percutants. Le style distinctif de Dard, caractérisé par des jeux de mots et un rythme soutenu, a séduit un large public. Au-delà de ses populaires séries de détectives, sa production étendue comprenait des thrillers psychologiques et d'autres genres, ce qui lui a assuré une place significative dans le paysage littéraire.







Condamné à mort à la Libération, l'écrivain collaborateur Jean-Louis Roy, après dix ans d'exil et de fuite impossible, revient à Paris sous une fausse identité et un nouveau visage pour tenter l'aventure d'une seconde vie. Malgré toutes les précautions, un homme l'aborde un jour."Vous faites erreur, monsieur, je ne vous connais pas.Vous avez tort d'avoir peur de moi, monsieur Roy, je ne suis pas un mouchard..."En acceptant le refuge inespéré que lui offre cet admirateur inconnu, le polémiste est entré dans un engrenage inexorable dont le mécanisme pervers va sûrement le broyer.Cet homme sans rival pour dénoncer l'hypocrisie et les mensonges découvrira-t-il à temps la machine infernale ?
Le bourreau pleure
- 186pages
- 7 heures de lecture
San-Antonio - 91: Fais-moi des choses
- 220pages
- 8 heures de lecture
Allons, sois gentille, fais-moi des choses. Des choses de la vie. Des choses du vit. Des choses du vice. Des choses qui te font perdre l'usage de la parole. Des choses avec les doigts. Des choses avec le reste. Des choses à la Camille-cinq-sens. Oublie un instant ton existence merdique. Entre avec Bérurier dans la ronde. Dépose ta pudeur et ton slip au vestiaire. Et pénètre dans ce livre. Tu n'y auras pas froid : il est climatisé. Allez, viens ! Viens ! Viens ! Viens et, je t'en supplie, fais-moi des choses. Je t'en ferai aussi, salope !
Vous permettez que je vous appelle Raymond ?. Pas mal pour un lundi
- 299pages
- 11 heures de lecture
On me demande souvent comment je m'y prends, jour après jour, pour pondre – imperturbablement semble-t-il – ces portraits quotidiens, dont les victimes plus ou moins consentantes sont aussi disparates qu'Alain Delon peut l'être d'Hervé Bazin ou Jeanne Mass de Frédéric Dard. Chaque fois, je réponds la même chose. J'ai des secrets. D'abord, la complicité d'un fou de la documentation, du détail syntaxique, et de la floraison rhétorique, Albert Algoud, sans qui tout cet édifice vacille certainement sur son fondement (un peu comme... bien que pour d'autres raisons). Ensuite, le temps : quoi qu'il arrive, à 19 heures pétantes, chaque jour, tout doit être bouclé. Quels que soient l'humeur, la météo, les peines de cœur ou les tracas digestifs. Et ça, croyez-moi chers lecteurs – vous permettez que je vous appelle chers lecteurs ? –, je ne connais rien de plus stimulant. Maintenant, à vous de jouer et je n'aurai qu'un souhait : amusez-vous, comme nous nous sommes amusés !
Gentil lecteur bien-aimé, en lisant ce puissant ouvrage de politique-fiction (ou de politique-affliction), n'oublie pas que si je puise certains de mes héros dans la vie courante, je les entraîne par contre dans des délirades qui n'appartiennent qu'à moi. En somme, je les prends en charge et leur offre une croisière dans mon imaginaire. Tous frais payés. Ils en ont de la chance !



