Entre 1939 et 1945, l''Allemagne nazie, secondée par de nombreuses complicités, a assassiné entre 5 et 6 millions de Juifs européens dans le silence quasi complet du monde. Telle est la réalité brute du génocide juif, la Shoah. La décision de « faire disparaître » le peuple juif de la terre signait la spécificité d''une entreprise voulant modifier la configuration de l''humanité en niant le statut même de personne humaine.
Selon certains, on parle trop de la shoah. A moins que l'on n'en parle mal, à coup de commémorations larmoyantes, inévitablement conclues par le rituel : " Plus jamais ça... " Comme si la seule invocation d'un nom pouvait éduquer les jeunes générations contre cette barbarie qu'on sent (re)venir. Ce n'est pas d'un " devoir de mémoire " que nous avons besoin, mais d'un devoir d'histoire. Georges Bensoussan, professeur, né au Maroc en 1952, nous appelle à une analyse politique du crime de masse, de cette banalité du mal faite de tueurs ordinaires, d'assassins de bureau et d'appareils d'Etat.
Die verbotene Frage
Ist ein Frieden zwischen den Religionen möglich? Bietet die Geschichte keine Beispiele für einen solchen? War der Zeitabschnitt des „Al Andalus“ denn nicht durch eine harmonische Koexistenz von Juden, Muslimen und Christen geprägt? Indem er die goldene Legende der einen und den Manichäismus der anderen ablehnt, zeigt Georges Bensoussan, dass die arabische Welt für Minderheiten, und zwar insbesondere für die jüdischen, eine Stätte des Schutzes, aber auch der Unterwerfung war. Gestützt auf Recherchen in militärischen, diplomatischen und Verwaltungsarchiven, rekonstruiert Bensoussan diese Beziehungen. Über die Geschichte der Emanzipation und der Unterdrückung hinaus geht es ihm darum, wie sich das Verhältnis der muslimischen Welt zur abendländischen Moderne von den mittelalterlichen Wurzeln bis zur Dekolonisation langfristig entwickelt.
