Le Pianiste
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La vie d'un pianiste célèbre des années 40 qui survit dans le ghetto juif de Varsovie, jusqu'à la libération, dans des conditions de vie terrifiantes.






La vie d'un pianiste célèbre des années 40 qui survit dans le ghetto juif de Varsovie, jusqu'à la libération, dans des conditions de vie terrifiantes.
" Million Dollar Baby n'est pas seulement une histoire de boxe. Plutôt celle d'un rêve. En fait, c'est surtout une histoire d'amour. La boxe n'est qu'une toile de fond. Quand je l'ai lu, je me suis dit que, d'une façon ou d'une autre, je ferais le film. " Clint Eastwood. La rencontre entre F.X. Toole et Clint Eastwood relève du coup de foudre. Et du coup de génie de la part du réalisateur qui a su imposer aux studios son adaptation d'un livre salué par James Ellroy, Joyce Carol Oates et les critiques du monde entier. Encensé par la presse américaine, Million Dollar Baby est un chef-d'œuvre.
Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa sœur Sara, fraîchement débarquée à New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations. Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour où Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue ? Que lui veut-elle ?
Écrivain new-yorkais d'une cinquantaine d'années, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d'intervalle deux missives qui bouleversent sa vie : les papiers du divorce d'avec son épouse, Jan, à laquelle il est resté marié plus de vingt ans, et un carnet de notes en provenance d'Allemagne envoyé par un certain Johannes Dussmann. Ce dernier est le fils d'une Est-Allemande prénommée Petra dont Thomas est tombé fou amoureux, il y a vingt-cinq ans. Berlin, 1984. Parti à Berlin pour écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour Radio Liberty, la radio de propagande américaine. C'est là qu'il rencontre Petra, sa traductrice. Entre l'Américain allergique à toute forme d'engagement et l'Allemande de l'Est récemment passée à l'Ouest, c'est le coup de foudre, intense, total, dévastateur. Thomas va peu à peu découvrir l'histoire dramatique de Petra : son mariage avec un intellectuel provoca- teur, la naissance de leur fils, Johannes, la mort suspecte du mari, sa propre arrestation par la Stasi, son échange avec des espions est-allemands, son passage à l'Ouest, hélas, sans Johannes. Thomas est bouleversé. Rien désormais ne semble pouvoir séparer les deux amants. Mais dans le Berlin de 1984, rien n'est simple et même les personnes en qui vous pensez avoir le plus confiance peuvent vous trahir... [babelio.com]
" Je ne me marierai jamais et je n'aurai jamais d'enfants ". Lorsqu'elle prononce cet arrêt, Jane a 13 ans. Le lendemain matin, son père aura fait ses valises. Hasard ? Coïncidence ? La culpabilité ne s'embarrasse pas de ces questions : toute sa vie, Jane s'en mordra les doigts. De Harvard à Boston, des belles lettres aux manipulations boursières, tout ce qu'elle touche se dérobe, tout ce qu'elle aime lui échappe. Et lorsque, enfin, la vie lui fait un cadeau, c'est pour le lui reprendre aussitôt. Alors Jane n'a qu'une obsession : fuir, n'importe où, hors du monde. Mais à vouloir le quitter, c'est lui qui vous rattrape.
Dans le Maine, de nos jours. A 42 ans, Laura Warren sent qu'elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s'apprête à partir à l'université. Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence... Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l'étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme.
Il y a encore quelques mois, Harry Ricks était professeur dans une université américaine et menait une vie tranquille avec sa femme et sa fille. Aujourd'hui, Harry survit tout juste dans une chambre de bonne crasseuse à Paris, au fin fond du Xe arrondissement, et n'a plus aucun contact avec sa famille. Alors qu'il croit toucher le fond, la passion fait irruption dans sa vie : elle s'appelle Margit, elle est hongroise et sensuelle. Et très énigmatique : Harry ne devra pas lui poser de questions sur son travail, son passé, sa vie, et ne pourra la voir que deux fois par semaine, à dix-sept heures, dans son appartement du Ve. Comme envoûté, Harry accepte. Mais bientôt se produisent autour de lui d'étranges coïncidences... Un nouveau cauchemar savamment orchestré par un Douglas Kennedy plus machiavélique que jamais. Un roman noir surprenant dans un Paris inattendu et crépusculaire hanté par les ombres de Simenon et Buñuel.
L'actualité politique récente des États-Unis ne cesse de rappeler le poids considérable que joue la religion - en particulier, les fondamentalistes chrétiens - dans la vie publique de ce pays. Douglas Kennedy avait pressenti cette évolution. Poussé par le désir de comprendre, il est alors parti à la découverte des Etats du sud du pays - connus sous le nom de « Ceinture de la Bible » -, et de leurs habitants, ces hommes et ces femmes animés d'une foi inébranlable. Un ancien mafieux, de jeunes rockers, un prêtre faiseur de miracles, une femme d'affaires impitoyable sont quelques-uns des personnages insolites qu'il a rencontrés et qui composent sous sa plume incisive une galerie de portraits aussi fascinante qu'inquiétante.
(…) c'est mon histoire, la seule que j'aie, alors je la raconterai comme il me plaît, et pas autrement(…) je suis parfaitement en droit de divaguer. Et il ne s'en prive pas, Barney Panofsky. À 67 ans, aux prises avec une mémoire défaillante et un corps délabré, il plonge dans cette pagaille que fut sa vie pour répondre aux venimeuses calomnies colportées dans l'autobiographie d'un ami de jeunesse. Baroudeur aigri, Barney, né dans le quartier juif et pauvre de Montréal – comme Mordecai Richler – est devenu riche en produisant de la bouillabaisse télévisuelle. Au cours de ses insomnies, il se rappelle ses années de jeunesse à Paris, son premier mariage avec une poétesse devenue, après son suicide, une icône féministe, son retour à Montréal où il épouse une princesse juive, sa rencontre avec Miriam qui sera la femme de sa vie, la mère de ses trois enfants et qu'il perdra par sa très grande faute. Sans oublier l'énigme qui plane sur tout le roman, soit la disparition de son meilleur ami dans des circonstances troubles. Dans cet ultime roman, qui a remporté le prix Giller, Mordecai Richler, disparu en 2001, ressasse ses obsessions de toujours : le nationalisme québécois, l'arrivisme de certains de ses coreligionnaires, la rectitude politique des Wasps. Il exalte aussi la littérature, le hockey, les virées avec les copains, l'amour fou et l'émerveillement devant ses enfants. Cynique, démuni devant le déclin annoncé, le vieux grincheux manie l'autodérision avec un art consommé et crée un personnage aussi insupportable qu'attachant Il n'est malheureusement pas venu à l'esprit du traducteur parisien qu'en français, street se dit rue et story , histoire. La traduction, truffée de Crescent Street, Sherbrooke Street West et autres incongruités, frôle par moments le ridicule. -- Monique Roy
Un premier roman déchirant, un réquisitoire sans concession contre la guerre, une superbe histoire d'amour, miroir de la relation passionnelle que les Israéliens ont nouée avec leur pays. Israël, 1977. Lily a vingt ans. Elle est étudiante à l'université de Jérusalem. Un vendredi matin, alors qu'elle fait de l'auto-stop pour rejoindre Tel - Aviv, un automobiliste s'arrête. Il s'appelle Ami. Lily vient de rencontrer l'homme de sa vie. Pourtant, lorsqu'elle apprend qu'il est interrogateur pour l'armée israélienne, Lily, l'enfant des kibboutz, est révulsée. Puis elle comprend que la finesse psychologique, l'humanité et la perspicacité qui rendent Ami si irrésistible sont précisément les qualités qui font de lui le meilleur interrogateur de Tsahal. Déchiré entre sa loyauté patriotique et ses sympathies palestiniennes, Ami s'indigne de la brutalité de l'armée et de l'occupation des Territoires, et décide de démissionner. Hélas ! le destin ne va pas tarder à le rappeler à l'ordre...