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Henry Bauchau

    22 janvier 1913 – 21 septembre 2012

    Anri Bošō est un classique de la littérature belge et l'un des écrivains francophones contemporains les plus importants. Son œuvre couvre romans, essais, pièces de théâtre et poésie, explorant souvent la relation complexe entre l'art et la psychanalyse. Issu d'une formation juridique et ancien résistant, il est devenu par la suite psychanalyste et professeur d'université. Ses écrits sont reconnus pour leur profonde perspicacité psychologique et leur exploration de thèmes humains complexes.

    Henry Bauchau
    Temps du rêve
    La grande muraille
    Le Régiment Noir
    L'enfant bleu
    Le boulevard périphérique
    Œdipe sur la route
    • Œdipe sur la route

      • 280pages
      • 10 heures de lecture
      4,1(170)Évaluer

      " La Vogue, c'est la folie d'Œdipe, c'est la mienne. J'ai pu la faire monter, il faut qu'elle retombe dans la mer. Je n'y arriverai pas, je ne pourrai pas la retenir, tu comprends ? Elle va déferler sur le cap et nous submergera tous. - Mais la vogue est en pierre, Clios. - Ne crois pas cela, Antigone, la vague est en délire. Rien qu'en délire. " Œdipe, le roi maudit chassé de Thèbes, s'avance aveugle et trébuchant sur la route mystérieuse qui l'appelle et le conduira, avec le soutien de la courageuse Antigone et du farouche Clios, vers la sérénité et la clairvoyance. Une errance où les obstacles endurcissent, créent les métamorphoses. Une épreuve initiatique où le chant, la danse et la musique permettent le dépassement de soi, où le rêvé est porteur de signes. Une éblouissante relecture d'un mythe fondateur, qui trouve ici une nouvelle façon de nous parler du destin et de la force des passions.

      Œdipe sur la route
    • Le boulevard périphérique

      • 254pages
      • 9 heures de lecture
      3,4(72)Évaluer

      Paris, 1980. Alors qu'il " accompagne " sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se souvient de Stéphane, son ami de jeunesse. Au début de la guerre, cet homme l'a initié à l'escalade et au dépassement de la peur, avant d'entrer dans la Résistance puis, capturé par un officier nazi - le colonel Shadow -, de mourir dans des circonstances jamais vraiment élucidées. Mais Shadow, à la fin de la guerre, s'est fait connaître du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse - héroïque, peut-être - de Stéphane. Et la réalité contemporaine (l'hôpital, les soignés et les soignants, les visites, l'anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire, tout ce que représentent les quotidiens trajets sur le boulevard périphérique) reçoit de ce passé un écho d'incertitude et pourtant d'espérance... L'ombre portée de la mort en soi, telle est sans doute l'énigme dont Henry Bauchau interroge les manifestations conscientes et inconscientes, dans ce captivant roman qui semble défier les lois de la pesanteur littéraire et affirmer, jusqu'à sa plus ultime mise à nu, l'amour de la vie mystérieusement éveillée à sa condition mortelle.

      Le boulevard périphérique
    • L'enfant bleu

      • 442pages
      • 16 heures de lecture

      A Paris, dans un hôpital de jour, Véronique, psychanalyste, prend en charge Orion, un jeune adolescent gravement perturbé. Malgré ses difficultés, elle discerne qu'il est doué d'une imagination puissante et entreprend de l'orienter vers le dessin et la sculpture. Les chemins de la création et ceux de la vie quotidienne sont semés d'incertitudes et d'échecs, mais dans ses "dictées d'angoisse", Orion parvient à s'ouvrir à la parole et à mettre en mots ce qui le hante. Au fil des années et suivant des voies inusitées, l'œuvre - l'œuvre intérieure et l'œuvre artistique - apparaît et s'affirme. Le délire, la confusion, les surprenants effets de l'art en actes, la patience des déliants qui partagent les efforts du "peuple du désastre" (les handicapés), le mystère indicible de la souffrance que combat l'opiniâtre espérance, tels sont les thèmes de ce livre où Henry Bauchau a versé beaucoup de son expérience de la psychose et de l'analyse pour atteindre, au-delà du vécu, à la vie du roman. Sous le signe de l'espoir, la présence fugitive de "l'enfant bleu" éclaire Orion et Véronique sur un chemin de compassion.

      L'enfant bleu
    • La grande muraille

      journal de la déchirure, 1960-1965

      "Est-ce qu'il y avait réellement une Muraille ? On peut seulement faire des suppositions. Puisque le temps et le cœur sont séparés, il devait y en avoir une. Elle passait à travers le pays et le séparait en deux parties égales. C'est depuis que tout est si admirablement tranché chez nous, ce qui donne une impression d'ordre. Peut-être étions-nous aussi coupés en deux, mais d'une main si fine que nous ne pouvions pas le savoir. On ne voit pas arriver la Muraille. C'est tout d'un coup qu'elle est là, non pas devant, mais déjà en nous. Sans qu'on ait eu le temps d'y penser, on est dessus, on est dedans. On est forcé de se poser la question : Est-ce que la vie est vraiment comme ça ?" H. B. Après Jour après jour (n° 588), la collection de poche "Babel" poursuit la publication de l'ensemble des journaux d'Henry Bauchau, dont le corpus complet couvrira quelque soixante ans de vie intellectuelle et de création.

      La grande muraille
    • «Temps du rêve» raconte un amour aussi fulgurant qu'insidieusement délétère, par lequel un jeune garçon est ébloui puis désenchanté – et condamné à chercher dans l'imaginaire d'autres illuminations... A quatre-vingts ans de distance, Henry Bauchau relit et préface son tout premier récit publié sous pseudonyme. Un événement dans la collection "un endroit où aller".

      Temps du rêve
    • Pierre Jean Jouve

      • 332pages
      • 12 heures de lecture

      L'incandescence spirituelle, les sombres splendeurs de l'érotisme et les puissances de l'inconscient donnent a l'œuvre de Jouve une couleur fascinante. Comme l'écrit Franck Venaille, " l'amour, la mort, la vie - donc la faute - forment une sorte de triangle magique où l'œuvre prend sa source et va puiser ses références. Jamais toutefois Jouve ne cherchera a " enfermer la poésie dans la cave des instincts ". Il exige simplement des valeurs inconscientes qu'elles enrichissent ce qui demeure, pour lui, essentiel : le conscient., " Poète, Jouve fut aussi un romancier a l'écriture " élégante, nerveuse, presque stendhalienne ". Paulina 1880, La Scène capitale, Le Monde désert, Aventure de Catherine Crachat comptent parmi les plus beaux romans français du XXe. siècle. Jouve, un écrivain pour " happy few " ? Tout simplement. un des plus grands poètes de notre langue.

      Pierre Jean Jouve
    • Im Nachhinein erschien uns nun die vom Verlagshaus Actes Sud vorgegebene Herauslösung des Berichtes der Rückblende auf Diotimas Jugend nicht mehr als eine „Amputation“, sondern als eine sinnstiftende eigenständige Veröffentlichung. Unsere eigene Annäherung an diesen Text erklärt, warum wir Okou Dagou um ein ausführliches Nachwort gebeten haben, das die schrittweise Entdeckung der Sinnstufen in Bauchaus narrativer Prosa nachvollzieht. Ist Henry Bauchau darum ein schwieriger Autor? Wir meinen, nein. Keiner muss Diotima und die Löwen mit unseren Augen lesen. Es ist das Schöne an der Literatur, dass ihre Deutungen frei, wenngleich niemals beliebig sind. Der Autor lässt seine Figuren in einem der gehobenen Alltagssprache abgelauschten Stil erzählen, in dem das Passé composé oder das Präsens an die Stelle von Passé simple und Imparfait getreten sind. Damit illustriert er sinnfällig, dass auch komplexe Gedankengänge in einer leicht fasslichen Sprache vorgebracht werden können, die eine sukzessive Annäherung tieferer Verständnisebenen ermöglicht.

      Diotima und die Löwen