Dernier livre de Karlfried Graf Dürckheim, publié à titre posthume, Sagesse et Amour contient de brèves incitations à la méditation, sur le modèle de celles que le maître proposait à ses compagnons pour la méditation du matin. Ces textes condensent en un exposé à la fois profond et poétique les nombreux thèmes de méditation abordés par Dürckheim au cours de ses travaux. Les réflexions sur l'humeur, les considérations sur le silence ou sur l'angoisse montrent en effet au lecteur comment entrer dans la méditation et comment la répéter. Dès lors, il devient aisé d'accéder à son propre centre et, de là, d'aborder les questions fondamentales de l'existence humaine.
Durckheim Karlfried Ordre des livres







- 2005
- 2005
De la Bavière au japon, de Maître Eckart au Tao Te King, de la psychologie expérimentale à l'Initiation, ce livre retrace le prodigieux cheminement spirituel de Karlfried Graf Dürckheim qui chercha la grande aventure de l'Esprit, la quête de la " conscience absolue ", de la sérénité et de l'harmonie intérieure. Du Japon, où il séjourne dix ans, il rapporte la pratique de la méditation Zazen, celles de l'aïkido et du tir à l'arc. La spiritualité est avant tout affaire de vécu, un fait d'expérience : tel est pour Dürckheim l'un des principaux messages de l'Orient à un Occident qui a perdu l'Esprit. L'Occident pourtant a eu ses maîtres spirituels, et il ne s'agit en aucun cas de les renier - Eckart, en particulier, dont Dürckheim nous dit qu'il a été pour lui essentiel dans sa rencontre du Zen. Mais, à la manière orientale, il nous faudrait désormais les considérer plus comme des maîtres à vivre que comme des maîtres à penser.
- 1996
L'homme a une double origine : l'une terrestre, l'autre céleste ; l'une naturelle, l'autre surnaturelle. Mais que faire pour le prendre sérieusement comme l'expression d'une promesse, d'une expérience, d'une vocation?
- 1995
" La vie humaine est juste dans la mesure où elle est sur le chemin qui fait place à la grande vie qui cherche à se manifester en elle et à s'y épanouir. " Nous ne connaissons la Grande Expérience que par les doctrines de l'Inde et du Moyen-Orient. Dans cette expérience, notre moi conditionnel et spatiotemporel rencontre son essence métapsychique. Or nous restons étrangers à l'illumination que procure cette rencontre, et à la réalité profonde qui devient plus accessible en elle. Sans référence à l'Orient, l'ouvrage de Dürckeim traite de l'essence et du sens de la Grande Expérience, des présupposés psychologiques qui la rendent possible, des critères de sa véracité et de sa validité, et de la métamorphose qu'elle engendre chez l'homme. Sans recours à des spéculations théoriques, loin des discours théologiques, le livre se concentre sur l'expérience véritable, nourrie de nos joies et de nos peines. En faisant vibrer en nous les cordes les plus sensibles, celles qui touchent à notre essence authentique, Dürckheim nous incite à prendre au sérieux ce que nous avons vécu au cours des heures les plus importantes de notre vie, nous rendant ainsi aptes à voir la vie supérieure qui nous appelle et nous libère.
- 1994
L'expérience de la transcendance n'est pas réservée à ceux qui fuient le monde : l'homme moderne peut la faire en pratiquant "le quotidien comme exercice spirituel", ainsi que l'enseignent par exemple les maîtres zen japonais dans la cérémonie du thé ou likebana. Pour notre monde occidental trop souvent dominé par la raison analytique et le développement technique, Karlfried Graf Dürckheim indique les voies concrètes d'un renouveau spirituel. Riches d'espoir, ces voies apprennent comment rejoindre l'Essentiel, comment accéder à une autre dimension de l'existence. Il s'agit de laisser s'exprimer le divin qui nous habite.
- 1992
Le don de la grâce
- 336pages
- 12 heures de lecture
- 1992
Le centre de l'Etre
- 210pages
- 8 heures de lecture
Vingt ans durant, Jacques Castermane, psychothérapeute de formation, a suivi l'enseignement de Karlfried Graf Durckheim jusqu'à devenir son plus proche élève. Voici enfin la substance du dialogue qui s'était instauré entre le maître et le disciple.Durckheim nous donne ici de précieuses indications sur la notion de transcendance, sur ce qu'il appelle "l'expérience religieuse au-delà des religions" et sur l'importance de l'amour et de l'érotisme dans la quête spirituelle.Dans son introduction, Jacques Castermane évoque la période où, avant de se retirer en Forêt-Noire, Durckheim a rencontré des personnalités de son temps : Winston Churchill, Edouard VIII, Rainer Maria Rilke, Paul Klee, Richard Wilhelm, aussi bien que les grands maîtres zen. II nous fait mesurer la profonde humanité de cet homme qui sut par la suite, dans son enseignement, réconcilier Orient et Occident.
- 1992
Tout ce qui est vivant doit se développer en vue d'une " réalisation ", et il en va de même pour l'homme. Mais l'homme, lui, ne deviendra jamais ce qu'il doit devenir s'il n'y contribue par son effort. Il doit se prendre comme un " ouvrage ", entre ses mains, s'exercer sans cesse en vue du plein accomplissement, c'est-à-dire lui même, en tant qu'homme. - Qu'entendons-nous par " œuvre réussie " ? - Que pouvons-nous faire ? - Que devons-nous apprendre ? - Quelles expériences devons-nous prendre au sérieux et " assimiler " ? - En quoi consiste l'" exercice " ? - Quelles sont les conditions de la réussite ? C'est ce que l'auteur maître expérimenté, expose dans cet ouvrage en prenant le quotidien comme exercice.
- 1991
- 1976
Ce livre constitue une introduction fondamentale à la connaissance du Zen et à la pratique de ses exercices. Il n'y est pas traité comme un phénomène historique culturel, mais comme la source d'expériences humaines universelles, donc réalisables aussi pour tout Occidental. La sobriété de la pratique du Zen, l'attention portée à une posture corporelle juste, se révèlent particulièrement bénéfiques pour l'homme bousculé, tendu, sclérosé, étranger à lui-même. La pratique toute simple de "l'assise silencieuse" (appelée Zazen) est le centre, l'exercice essentiel du Zen. Pratiquée patiemment, pendant une longue période, elle peut amener l'homme à une expérience de lui-même qui transformera sa vie. L'auteur expose clairement qu'il ne s'agit d'adopter ni des conceptions ou des symboles, ni une religion ou un culte qui nous soient étrangers. Seule et toujours est en cause l'expérience de soi qui se réalise dans le silence intérieur, dans la méditation, en nous libérant de notre optique figée de la vie. Grâce à ses rencontres avec les maîtres du Zen au Japon et à sa longue expérience de psychothérapeute, l'auteur réussit à créer un pont entre l'Orient et l'Occident et à faire de l'enseignement du Zen une réponse aux aspirations de l'homme occidental.