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Hermann Hesse

    2 juillet 1877 – 9 août 1962

    Les œuvres littéraires de Hermann Hesse explorent la quête individuelle de spiritualité et de sens en dehors des normes sociales. Ses récits, souvent empreints d'un désir d'existence plus naturelle, ont profondément résonné auprès des lecteurs en quête de voies alternatives au milieu d'un changement sociétal rapide. Hesse entrelace magistralement les thèmes de l'identité et de la découverte de soi avec un style narratif distinctif qui lui a valu une reconnaissance mondiale.

    Hermann Hesse
    Rosshalde
    Peter Camenzind
    Narcisse et Goldmund
    Le loup des steppes
    Demian
    Siddhartha
    • Un jour vient où l’enseignement traditionnel donné aux brahmanes ne suffit plus au jeune Siddhartha. Quand des ascètes samanas passent dans la ville, il les suit, se familiarise avec toutes leurs pratiques mais n’arrive pas à trouver la paix de l’âme recherchée. Puis c’est la rencontre avec Gotama, le Bouddha. Tout en reconnaissant sa doctrine sublime, il ne peut l’accepter et commence une autre vie auprès de la belle Kamala et du marchand Kamaswani. Les richesses qu’il acquiert font de lui un homme neuf, matérialiste, dont le personnage finit par lui déplaire. Il s’en va à travers la forêt, au bord du fleuve. C’est là que s’accomplit l’ultime phase du cycle de son évolution. Dans le cadre d’une Inde recréée à merveille, écrit dans un style d’une rare maîtrise, Siddhartha, roman d’une initiation, est un des plus grands de Hermann Hesse, prix Nobel de littérature.

      Siddhartha
    • Demian

      • 219pages
      • 8 heures de lecture
      4,2(74504)Évaluer

      Demian est le roman d'une adolescence, roman d'initiation, de formation, et l'un des chefs-d'œuvre du genre. Le sous-titre est : Histoire de la jeunesse d'Emile Sinclair. Demian enseigne à Emile Sinclair à ne pas suivre l'exemple de ses parents, à se révolter pour se trouver, à s'exposer à la fois au divin et au démoniaque, à traverser le chaos pour mériter l'accomplissement de sa destinée propre. Les trois romans de Hermann Hesse, Demian, chronologiquement le premier, Siddhartha et Le Loup des steppes offrent autant de variations sur le thème de l'étranger qui ne doit pas craindre de se séparer de la société, de " vivre en dehors ".

      Demian
    • Expérience spirituelle, récit initiatique, délire de psychopathe, Le Loup des steppes multiplie les registres. Salué à sa parution en 1927 (entre autres par Thomas Mann, qui déclare : « Ce livre m’a réappris à lire »), interdit sous le régime nazi, roman culte des années 1960 et 1970, c’est une des œuvres phares de la littérature universelle du XXe siècle. Il méritait une nouvelle traduction. Le voici enfin rendu avec tout l’éclat de ses fulgurances, la troublante obscurité de ses zones d’ombre.

      Le loup des steppes
    • Narcisse et Goldmund

      • 250pages
      • 9 heures de lecture
      4,0(6537)Évaluer

      Narcisse, dont la vie s'écoule au couvent de Mariabronn, dans un moyen âge tout imprégné d'un certain romantisme allemand, représente la règle, le savoir théologique et la méditation. Son élève Goldmund, jeune et beau comme un archange et en qui il a décelé une nature d'élite, n'est pas fait pour la vie monacale. Malgré l'incomparable amitié qui lie les deux hommes, le novice quitte le monastère pour se livrer à la vie dévorante qui hante ses rêves, frustré, du souvenir de sa mère, pour lui l'Ève éternelle. Cette femme, il la cherchera au cours de ses multiples aventures qui le conduiront parfois au meurtre, mais aussi et surtout à la révélation de sa vocation : la sculpture. Après avoir échappé à la peste dans une région de cauchemar où les morts sans sépulture demeurent comme des vivants en cendres, Goldmund rejoindra au couvent Narcisse, son frère et son ami, son contraire et son complément. Dans ce roman, comme dans beaucoup de ses œuvres, Hermann Hesse évoque sa propre complexité qui n'est autre que celle qu'on retrouve au cœur de chaque individu.

      Narcisse et Goldmund
    • Rosshalde, c'est le nom du domaine, quelque part en Allemagne, où vivent un peintre de grand talent, Johann Veraguth, son épouse Adèle et leur petit garçon Pierre, avant la Première Guerre mondiale. La nature y est somptueuse et la vaste maison est une de ces demeures de famille synonymes, pour le cœur de beaucoup, de souvenirs précieux. Mais ici la réalité est tout autre : l'enfant, sensible et fragile, devient une source de conflit entre ses parents, qui ne communiquent plus et se déchirent. Victime de la haine des adultes, il tombe gravement malade. Ce drame va déterminer en grande partie le destin de Johann, l'obligeant à poser un regard lucide sur sa vie, à renoncer aux mirages de la jeunesse avec dans les mains son unique bien : sa valeur d'artiste.Rosshalde reste en marge de l'œuvre de Hesse par un style inhabituel : un ton glacé qui sert merveilleusement bien le sujet du livre, l'incommunicabilité entre les êtres. Il questionne la valeur de l'engagement de l'artiste, le malheur en tant que fondement de l'acte créateur.

      Rosshalde