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Maurice Rajsfus

    9 avril 1928 – 13 juin 2020
    Jeudi noir
    Les Français de la débâcle
    Opération Etoile jaune suivi de Jeudi noir
    Drancy
    La police de Vichy
    La rafle du Vel d'Hiv
    • La rafle du Vel d'Hiv

      • 127pages
      • 5 heures de lecture
      4,0(6)Évaluer

      Le 16 juillet 1942, dès l'aube, environ sept mille policiers parisiens se livrent à une vaste action d'arrestations qui se poursuit le lendemain. Au cours de ces &-journées, 13152 hommes, femmes, enfants et vieillards sont raflés et enfermés, soit au Vélodrome d'Hiver, soit au camp de Drancy. Selon les ordres émanant de la Gestapo, seuls des juifs étrangers doivent être raflés mais les policiers « améliorent » la consigne en arrêtant plus de quatre mille enfants, presque tous de nationalité française.Cet ouvrage fait le point sur l'ensemble des circonstances qui entourèrent l'une des manifestations les plus emblématiques de la persécution raciale et de la collaboration avec les nazis, afin que nul n'ignore ce que fut cette sauvagerie à visage humain.

      La rafle du Vel d'Hiv
    • Plus de 200.000 personnes furent déportées après leur arrestation par la police française entre 1940 et 1944. Témoignages et documents à l'appui, l'historien M. Rajsfus démontre que si certains "collaboraient le jour pour mieux résister la nuit", la plupart des policiers anticipèrent et outrepassèrent les ordres de Vichy pour mieux complaire aux autorités d'Occupation.

      La police de Vichy
    • Drancy

      • 413pages
      • 15 heures de lecture
      3,0(1)Évaluer

      Drancy ne fut pas seulement, contrairement à une légende tenace, un camp de transit dans lequel séjournèrent plus ou moins longtemps des déportables ". Maurice Rajsfus a eu accès, après des années de recherches, à des archives jusqu'alors inédites et il a recueilli les témoignages de survivants. Il ressort de son livre que Drancy fut bel et bien un camp de concentration très ordinaire à quelques kilomètres de Paris. Les révélations contenues dans cet ouvrage, quant à la gestion au jour le jour de Drancy, soulèveront bien des polémiques car, plus de cinquante ans après l'ouverture du camp en 1941, il semble que peu d'esprits soient disposés en France à admettre certaines vérités gênantes pour la bonne conscience collective. Ce livre arrache des masques encore douloureux. On comprend, en le lisant, pourquoi cette page noire de notre histoire est loin d'être refermée.

      Drancy
    • Relate l'attitude de la police française pendant l'Occupation, qui espionna la population juive et prépara la rafle du 16 juillet 1942. "Jeudi noir" (paru en 1988) raconte l'enlèvement d'une de ces familles à Vincennes. M. Rajsfus fut libéré avec sa soeur, tandis que ses parents furent déportés à Auschwitz dont ils ne revinrent pas

      Opération Etoile jaune suivi de Jeudi noir
    • Jamais la France n'a connu dans son histoire une pareille défaite militaire. Pourtant, au-delà des lieux communs sur l'impréparation des uns et la trahison des autres, plus de 92000 soldats français furent tués et des dizaines de milliers d'autres blessés pendant les combats de mai et juin 1940, ce qui prouve leur intensité. Maurice Rajfsus s'est surtout attaché à reconstituer la dimension humaine d'une tragédie qui jeta sur les routes et sous les bombes de l'aviation allemande des millions de réfugiés.À la débandade militaire devait bientôt s'ajouter la débâcle politique et morale symbolisée par l'instauration, le 10 juillet 1940, d'un régime qui répondait aux voeux de ceux pour qui l'ennemi prioritaire avait toujours été "la Gueuse", cette République honnie, enfin abattue. Partis politiques, syndicats, milieux professionels et culturels, sans oublier la franc-maçonnerie et les dignitaires des religions, tous, à quelques individualités près, se rallièrent à Vichy qui, bientôt, anticipa, dans bien des domaines, les souhaits de l'Occupant. En s'appuyant en particulier sur les rappports des préfets, Maurice Rajfsus dresse un tableau impitoyable d'un pays qui, dans son désarroi, perdit pendant quelques mois son âme, avant que naisse chez certains l'esprit de résistance.

      Les Français de la débâcle