Dans cet ouvrage, l'auteur a voulu célébrer ses deux mères : l'esseulée et la vaillante, l'étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée. La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d'un amour malheureux, d'un mariage qui l'a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré sans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d'atroces conditions. La seconde, mère d'une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l'a élevé comme s'il avait été son fils. Après avoir évoqué ces deux émouvantes figures, l'auteur relate succinctement son parcours : l'enfance paysanne, l'école d'enfants de troupe, puis les premières tentatives d'écritures. Ce faisant, il nous raconte la naissance à soi-même d'un homme qui, a la faveur d'un long cheminement, est parvenu à triompher de " la détresse impensable " dont il était prisonnier. Voilà pourquoi Lambeaux est avant tout un livre d'espoir.
Charles Juliet Livres
Charles Juliet est connu pour son écriture profondément introspective, qui puise souvent dans des traumatismes personnels et des thèmes existentiels. Ses œuvres se caractérisent par une honnêteté brute et une exploration méticuleuse de la psyché humaine, particulièrement dans le contexte de la perte et de la solitude. Juliet emploie un style minimaliste qui permet au lecteur de pénétrer au cœur de ses pensées et de ses émotions. Son approche littéraire est plus méditative que narrative, faisant de lui une voix singulière dans la littérature contemporaine.






Silent Worlds
- 144pages
- 6 heures de lecture
French photographer Oliver Meriel (b. 1955) lives and works in France in the small seaside town of Saint Aubin-sur-Mer. His photographs perfectly capture the feeling of history this region is steeped in. Meriel's landscapes, while dark and moody, ultimately document his search for light.
Conversations with Samuel Beckett and Bram Van Velde
- 184pages
- 7 heures de lecture
When Samuel Beckett and the Dutch painter Bram Van Velde met in Paris in the 1930s, both were living in abject poverty, and neither could have anticipated that—on the other side of World War II and the brutal occupation of France by the Nazis—they would each go on to be luminaries in their respective mediums: Beckett winning the Nobel Prize and becoming a bulwark of contemporary Western literature, and Van Velde holding exhibitions all over the world. Thirty years later, a younger author at the start of his career is introduced into the company of these two great pessimists—neither of whom make cooperative interview subjects, and each of whom represents, in his own way, a radical rejection of the common languages of his art.