Les explorations littéraires de Siegfried Lenz plongent dans des thèmes profonds tels que la culpabilité, la responsabilité et l'adaptation sociétale. Sa prose se caractérise par un style réaliste et une profonde perspicacité psychologique des personnages confrontés à des dilemmes moraux complexes. Lenz examine méticuleusement les relations complexes entre l'individu et le collectif, soulignant l'importance capitale de la solidarité et de la compassion humaines. Son écriture offre une perspective pénétrante qui oblige les lecteurs à réfléchir à leur propre place dans le monde.
Nouvelles présentées par Michel LemercierMarie-Luise Kaschnitz . Gespenster - RevenantsHerbert Malecha . Die Probe - L'ÉpreuveAurelia Bundschuh . Die Uhr - La MontreSiegfried Lenz . Die Flut est pünktlich - La mariée est à l'heureWolfgang Borchert . Nacht schlafen die ratten doch - Mais les rats dorment la nuitMax Frish . Der andorranishe Jude - Le Juif d'AndorreHeinrich Böll . Mein trauriges Gesicht - Mon visage tristeLa série BILINGUE propose :une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuses notes ;une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les oeuvres d'auteur s étrangers.
Enfermé dans une prison pour jeunes délinquants située sur une île au large de Hambourg, Siggi Jepsen est puni pour avoir rendu une copie blanche lors d'une épreuve de rédaction. Ce n'est pas qu'il n'ait rien à dire sur le sujet " Les joies du devoir ", au contraire... Bientôt lui reviennent à la mémoire les événements qui ont fait basculer sa vie. Son père, officier de police, est contraint en 1943 de faire appliquer la loi du Reich et ses mesures antisémites à l'encontre de l'un de ses amis d'enfance, le peintre Max Nansen (derrière lequel on peut reconnaître le grand Emil Nolde). A l'insu de son père, Siggi devient le confident de l'artiste et va l'aider à mettre en sécurité ses toiles clandestines. Sa passion pour l'œuvre le conduit ainsi au refus de l'autorité paternelle et à une transgression (un vol dans une galerie) qui lui vaudra d'être condamné. Mais aux yeux de Siggi, le châtiment porte l'empreinte du zèle coupable de son géniteur. Avec ce roman d'une grande puissance éthique et affective à la fois, qui fit le bruit que l'on imagine lors de sa publication, Siegfried Lenz a rejoint d'emblée les figures majeures du Groupe 47, ces écrivains allemands - parmi lesquels on comptait Günter Grass, Heinrich Böll et Ingeborg Bachmann - qui ont assuré le "redressement" intellectuel de leur pays.
Le roman inédit de Siegfried Lenz se révèle l'un des meilleurs livres de cet écrivain majeur, disparu en 2014. Le dernier été avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, le soldat Walter Proska est affecté dans une petite unité chargée d'assurer la sécurité d'une ligne de chemin de fer au plus profond de la forêt, à la frontière de l'Ukraine et de la Biélorussie. Dans cette région marécageuse, une poignée d'hommes étourdis par la chaleur, assaillis par les moustiques et abandonnés par leurs propres troupes face aux résistants doivent également subir les ordres de plus en plus absurdes et inhumains de leur caporal-chef, en proie à la folie. Le temps passe, les soldats s'isolent. Guettés par la démence, hantés par des désirs de mort. Et Proska cherche la réponse aux questions qui l'obsèdent : entre le devoir et la conscience, quel est le plus important? peut-on agir sans devenir coupable? et où est Wanda, cette jeune résistante polonaise qu'il ne parvient pas à oublier? Écrit en 1951, Le Transfuge est le deuxième roman de Siegfried Lenz. Refusé par son éditeur - qui jugeait malvenue, dans le contexte de la guerre froide, cette histoire de soldat allemand qui décide de rejoindre l'Armée rouge -, le manuscrit a été oublié pendant près de soixante-dix ans avant d'être redécouvert à la mort de l'auteur. Un triomphe posthume
In "The Heritage," first published in German in 1978, Zygmunt Rogalla, an elderly Masurian rug-maker from Lucknow - which was once part of East Prussia, now part of Poland - tells his story from a hospital bed. The curator of the Masurian museum, where objects were collected as a symbol of the culture that had been lost in the second world war and after, he is also its destroyer, his injuries self-inflicted. Through the remembrance of his sufferings, he explains why the museum was so important to him, and to his fellow exiles, and what terrible discovery led him to destroy not only his life's greatest work, but the objects salvaged from his people's lost past.
It is the last watch of the lightship that stands at anchor in the Baltic Sea, near the port of Kiel; it is nine years since the end of World War II and the mines she warned the shipping of have been removed. But on her last watch, her peace is interrupted: her captain, Freytag, takes in three men whose boat has broken down, and with them, their illegal cargo of guns. Held hostage on the ship by the three criminals, headed by the sinister Dr Caspary, the tensions between captain and crew become apparent. Freytag still hopes for a peaceful end to the watch; but his son, Fred, and his resourceful but outgunned crew cannot forget Freytags dishonour in the war. As a stalemate develops, Freytag finds he must make a final choice - one that must redeem him in the eyes of his men.
"Previously unpublished, this German postwar classic is one of the best books of this major writer, who died in 2014. The last summer before the end of World War II, Walter Proska is posted to a small unit tasked with ensuring the safety of a railway line deep in the forest on the border with Ukraine and Byelorussia. In this swampy region, a handful of men--stunned by the heat, attacked by mosquitoes, and abandoned by their own troops in the face of the resistance--must also submit to the increasingly absurd and inhuman orders of their superior. Time passes, and the soldiers isolate themselves, haunted by madness and the desire for death. An encounter with a young Polish partisan, Wanda, makes Proska further doubt the validity of his oath of allegiance, and he seeks to answer the questions that obsess him: When conscience and duty clash, which is more important? Is it possible to take any action without becoming guilty in some way? And where is Wanda, this woman from the resistance he can't forget? Written in 1951, The Turncoat is Siegfried Lenz's second novel. Rejected by his publisher, who thought that the story of a German soldier deciding to join the Red Army would be unwelcome in the context of the Cold War, the manuscript was forgotten for nearly seventy years before being rediscovered after the author's death. A posthumous triumph"-- Provided by publisher
In "Über die Versuchung der Macht" thematisiert Siegfried Lenz in vier Bühnenwerken die Probleme von Macht und Schuld. Neun Bürger müssen einem Attentäter Namen entlocken, um ihre Freiheit zu erlangen. Die Stücke zeigen die Mechanismen der Diktatur und die menschliche Anfälligkeit für Machtverlockungen auf.