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Jean Claude Joye

    Amour, pouvoir et transcendance chez Pierre Corneille
    Littérature immédiate
    Méditations raciniennes
    • 1996

      La fréquentation prolongée de Jean Racine, mort il y a près de trois cents ans, a suscité chez l'auteur une série de réflexions au ton parfois cultuel. Ces méditations explorent l'étrange lumière, à la fois aveuglante et obscure, qui baigne l'univers racinien et les êtres insaisissables qui le hantent. Les noms, les mots et les abstractions stylisées évoquent des créatures et des situations qui se plient jusqu'à la rupture. Bien que le poète manifeste un goût pour le vertige verbal, il y a aussi, au-delà de la Fable et des mythes, un besoin de faire émerger l'illusion théâtrale sur une scène où, masques abaissés, les débats antiques se nourrissent de chair et de sang, devenant des interpellations impitoyables. Il s'agit d'une immédiateté racinienne, d'une brutalité transséculaire de l'effet racinien qu'il convient d'explorer. Le grand tragique continue d'inquiéter avec une arrogance inimitable, transcendant ce qu'on appelle la littérature. Les seize séquences de cet ouvrage visent à reconstituer la trajectoire de ce dépassement perpétuel, incitant le spectateur à oublier les circonstances dramatiques pour apprécier l'immobilité ultime de l'Œuvre. Le regard renvoyé par le miroir racinien est d'une importance essentielle.

      Méditations raciniennes
    • 1989

      Voici une série d'études qui entend commencer de refléter à sa manière, sans aucune prétention à l'exhaustivité, loin de là, l'affolante diversité des parutions contemporaines, en particulier dans le domaine romanesque. Le critique s'interroge d'abord sur le pourquoi du succès considérable des romans historiques de Jeanne Bourin. Le questionnement concerne ensuite les intentions qui animent Julien Green dans sa pièce L'Automate. Puis, il s'agit, à partir de Quartier perdu, d'établir quelques-unes des constantes de la dérobade sur lesquelles s'appuie l'oeuvre de Patrick Modiano. Lorsque le regard portera sur Yves Navarre, c'est pour tenter de réfléchir avant tout sur l'oeuvre capitale, la véritable somme que représente un roman aussi piranésien que Premières Pages. La cinquième étude est consacrée à Françoise Sagan et en particulier à la tentative insolite que constitue un roman tel qu'Un Orage immobile.< Le point commun à ces cinq auteurs, pourtant si différents les uns des autres? Ils sont tous ce qu'on nomme des auteurs à grand, voire très grand succès. Mais on verra peut-être aussi qu'étudiées de près, à travers les intentions décelables du texte, les oeuvres de ces écrivains manifestent de manière souvent inattendue la vitalité et la diversité réjouissantes de la littérature française de cette fin de XXe siècle.

      Littérature immédiate