L'apparition des sciences morales, et d'abord de l'histoire, puis leur affranchissement par rapport à la philosophie entraînent une relativisation générale des acquis de la connaissance. Comment résister à l'historicisme ? Comment réconcilier l'exigence de la vérité et de la diversité empirique où règne le singulier ? L'histoire brise-t-elle définitivement le lien entre l'individuel et l'universel ? L'auteur arbitre cette controverse entre le positivisme qui refuse tout statut scientifique aux sciences humaines, et l'historicisme latent des philosophies qui s'efforcent d'intégrer l'histoire.
Theodor Litt Ordre des livres
27 décembre 1880 – 16 juillet 1962






- 1999